Choix du troisième opérateur français et reposant sur une technologie far au pays Soleil Levant, l'I-mode devait résoudre l'échec du WAP.
Echec seloin moi relatif car il a fallu attendre l'arrivée du GPRS (qui n'est qu'une adaptation logicielle du mode GSM faisant transiter des données de 28 800 à 56 000 bps) et les téléphones couleurs soit... juillet 2002 pour découvrir le Nokia 7650 et le Sony Ericsson T68i ! L'I-mode débarque avec quasi une année de retard. Nous sommes en 2003.
Le modèle économique est un portail regroupant un ensemble de services payant. rien est offert au client. La stratégie inverse est portée par Orange et SFR depuis 2001 depuis le WAP noir et blanc.
La personnalisation du mobile et les contenus de charme permettront l'arrivée du micro paiement via des solutions comme celle de W-HA chez Orange.
Enfin, 2004 Orange est le premier opérateur à porter l'offre Gallery qui conduit invariablement à une déportalisation des contenus car l'opérateur n'est plus maitre des sites.
Bouygues Telecom avait peut être le bon modèle, mais sûrement aps au bon format et des téléphones peu prisés par le grand public. Enfin pour les éditeurs les contraintes de développement sont immenses (10 ko code+images, des logos souvent de moins de 10ko, quant au format des sonneries, ce n'est pas ce qui se fait de plus standard). Toutefois le challenge a permis une certaine rigueur en terme de développement.
L'I-mode ne survivra pas aux offres Internet Mobile (mon dieu, mon dieu) de Orange et de SFR. Je ne parle pas des applications Rich Media à venir ou déjà existantes comme celle qui a été développée pour la Coupe du Monde de Rugby.
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