Sur la Toile, on trouve des articles très intéressant. Sur le site Services Mobiles, nous livre une analyse sur l'évolution et la révolution mobile.
La première partie m'a attiré en premier lieu parce qu'il s'agit d'une analyse. Il en existe peu qui puisse synthétiser l'évolution que nous avons vécu depuis 8 ans.
La seconde partie de l'article parle de la rencontre de l'auteur avec la société Waptoo. Cet élément m'a interpelé.
En effet, ayant participé à l'aventure Waptoo, l'auteur de l'article qualifie la société en avance sur le marché. En effet, dès 2000, Waptoo lance le premier portail regroupant par catégorie tous les sites mobiles présents.
Waptoo, société en avance... Peut être, ou pas. Il fallait anticiper le marché, sentir le bon filon et surtout montrer qu'avec un téléphone on peut faire de belles choses que ce soit en WAP noir et blanc mais aussi couleur. L'expertise technique du code source, de l'ergonomie des sites mais aussi de leur QoS ont été plus que des avantages pour cette société qui, après l'explosion de la bulle Internet a toujours eu des résultats positifs.
Au-delà du portail WAP évoqué plus haut, Waptoo possédait avant tout plusieurs cordes à son arc et non des moindres : une base de données terminaux. Le but de cette base, loin de WURFL ou autres bases gratuites présentes sur le Net, était de pouvoir adapter rapidement un contenu en fonction des capacités d'un téléphone. Je le sais d'autant plus que je l'ai enrichie (avec passion).
Le rachat en 2004 par Lagardère Interactive n'a fait que conforté la nécessité de cette base mais également, démontré que l'adaptation du contenu était un nerf essentiel de la guerre qui selon moi touche à sa fin : celle des sonneries et logos sur les terminaux. Toutefois, cette connaissance intime des téléphones qu'ils soient européens, américains ou asiatiques permit également de regarder l'évolution du marché US.
Avant mon départ de Cellfish, il était constant que le marché américain possédait entre 10 mois à plus d'une année de retard avec les modèles de téléphones européens. Par ailleurs les mécanismes de téléchargements dépendaient (je ne sais plus si c'est le cas) des opérateurs par qui tout transitait. De facto, le download direct de contenu vers un mobile disposait d'une couche supplémentaire. A cela s'ajoutait une petite fantaisie selon moi des opérateurs qui ignoraient, me semble-t-il, que les constructeurs comme Motorola (un comble !) affichaient par défaut leur softkey sur les homes des téléphones. Résultat, il fallait adapter les créations graphiques et notamment qu'un texte ne soit pas masqué par les touches menu.
A 2007, le marché du mobile était plus que mature, seuls les contenus restent une source non négligeable de revenu si tant est qu'ils soient de bonne qualité. Le portail Gallery étant actuellement une source de richesse pour nombre d'acteurs de la mobilité mais ils leur manquent ce petit risque qu'avait pris Waptoo : l'innovation et surtout ne pas attendre les opérateurs pour réaliser des produits.
A lire : Services Mobiles
La première partie m'a attiré en premier lieu parce qu'il s'agit d'une analyse. Il en existe peu qui puisse synthétiser l'évolution que nous avons vécu depuis 8 ans.
La seconde partie de l'article parle de la rencontre de l'auteur avec la société Waptoo. Cet élément m'a interpelé.
En effet, ayant participé à l'aventure Waptoo, l'auteur de l'article qualifie la société en avance sur le marché. En effet, dès 2000, Waptoo lance le premier portail regroupant par catégorie tous les sites mobiles présents.
Waptoo, société en avance... Peut être, ou pas. Il fallait anticiper le marché, sentir le bon filon et surtout montrer qu'avec un téléphone on peut faire de belles choses que ce soit en WAP noir et blanc mais aussi couleur. L'expertise technique du code source, de l'ergonomie des sites mais aussi de leur QoS ont été plus que des avantages pour cette société qui, après l'explosion de la bulle Internet a toujours eu des résultats positifs.
Au-delà du portail WAP évoqué plus haut, Waptoo possédait avant tout plusieurs cordes à son arc et non des moindres : une base de données terminaux. Le but de cette base, loin de WURFL ou autres bases gratuites présentes sur le Net, était de pouvoir adapter rapidement un contenu en fonction des capacités d'un téléphone. Je le sais d'autant plus que je l'ai enrichie (avec passion).
Le rachat en 2004 par Lagardère Interactive n'a fait que conforté la nécessité de cette base mais également, démontré que l'adaptation du contenu était un nerf essentiel de la guerre qui selon moi touche à sa fin : celle des sonneries et logos sur les terminaux. Toutefois, cette connaissance intime des téléphones qu'ils soient européens, américains ou asiatiques permit également de regarder l'évolution du marché US.
Avant mon départ de Cellfish, il était constant que le marché américain possédait entre 10 mois à plus d'une année de retard avec les modèles de téléphones européens. Par ailleurs les mécanismes de téléchargements dépendaient (je ne sais plus si c'est le cas) des opérateurs par qui tout transitait. De facto, le download direct de contenu vers un mobile disposait d'une couche supplémentaire. A cela s'ajoutait une petite fantaisie selon moi des opérateurs qui ignoraient, me semble-t-il, que les constructeurs comme Motorola (un comble !) affichaient par défaut leur softkey sur les homes des téléphones. Résultat, il fallait adapter les créations graphiques et notamment qu'un texte ne soit pas masqué par les touches menu.
A 2007, le marché du mobile était plus que mature, seuls les contenus restent une source non négligeable de revenu si tant est qu'ils soient de bonne qualité. Le portail Gallery étant actuellement une source de richesse pour nombre d'acteurs de la mobilité mais ils leur manquent ce petit risque qu'avait pris Waptoo : l'innovation et surtout ne pas attendre les opérateurs pour réaliser des produits.
A lire : Services Mobiles
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