Sur Facebook, Sony Ericsson annonçait qu'une partie de sa gamme Xpéria n'aurait plus de mise à jour vers un OS supérieur sur Android.
Effet pervers des réseaux sociaux, les commentaires ont fusé. Pas forcément dans le bon sens selon moi. En effet, il fallait avoir le courage de la part du constructeur de dire ouvertement la chose contrairement à HTC qui répond aux utilisateurs de manière laconique (voir les commentaires sur le sujet via Google en tapant par exemple "Tattoo, mise à jour").
Plus profondément, il faut bien se rendre compte qu'une mise à jour n'est pas une simple implémentation d'un OS dans un téléphone mais bien une activité qui mobilise une équipe complète. De ce fait, et le matériel vieillissant, il ne faut pas maintenir une équipe pour un produit. La solution, et elles est valable chez tous les constructeurs (LG, Samsung, Motorola, HTC...), est de stopper les développements et se concentrer sur les nouveaux produits.
En reprenant les téléphones existants depuis un an et demi, le Samsung Spica, le Motorola Dext par exemple, ne sont jamais passés en Android 2.1. Personne ne pleure cet état de fait.
Pour se consoler, on peut aller sur XDA et trouver le moyen d'upgrader le firmware de son mobile. A quoi bon quand on est pas spécialiste ?
J'en viens au final à montrer qu'Android atteint une limite que l'iOS dissipe : avec plusieurs constructeurs et diverses spécifications techniques pour chaque mobile, chaque évolution de l'OS ne peut être implémentée partout.
Cela a été appliqué par Apple d'une manière beaucoup plus radicale : l'iPhone de première génération ne supporte pas le nouvel OS, le second devient lent, les 2 derniers de la gamme acceptent l'évolution.
Aussi, le courage de Sony Ericsson en terme de communication est intéressant et en même temps, montre qu'en informatique, le temps s'accélère et que le matériel ne peut pas suivre l'évolution logicielle. A l'échelle d'un appareil aussi personnel qu'un mobile, la compatibilité logicielle/matériel est plus criante que sur un PC ou vous ferez tourner Windows Seven sur bon nombre de machines même assez anciennes. Il faut donc à un moment savoir s'arrêter.
J'ai un bon vieux HTC Tattoo comme mobile personnel et je vous dirai que je ne me plains pas de la version 1.6 d'Android. L'important étant que je puisse passer et recevoir des appels. Pour le reste, je patienterai tranquillement comme Monsieur et Madame Michu pour disposer d'un nouveau mobile.
Effet pervers des réseaux sociaux, les commentaires ont fusé. Pas forcément dans le bon sens selon moi. En effet, il fallait avoir le courage de la part du constructeur de dire ouvertement la chose contrairement à HTC qui répond aux utilisateurs de manière laconique (voir les commentaires sur le sujet via Google en tapant par exemple "Tattoo, mise à jour").
Plus profondément, il faut bien se rendre compte qu'une mise à jour n'est pas une simple implémentation d'un OS dans un téléphone mais bien une activité qui mobilise une équipe complète. De ce fait, et le matériel vieillissant, il ne faut pas maintenir une équipe pour un produit. La solution, et elles est valable chez tous les constructeurs (LG, Samsung, Motorola, HTC...), est de stopper les développements et se concentrer sur les nouveaux produits.
En reprenant les téléphones existants depuis un an et demi, le Samsung Spica, le Motorola Dext par exemple, ne sont jamais passés en Android 2.1. Personne ne pleure cet état de fait.
Pour se consoler, on peut aller sur XDA et trouver le moyen d'upgrader le firmware de son mobile. A quoi bon quand on est pas spécialiste ?
J'en viens au final à montrer qu'Android atteint une limite que l'iOS dissipe : avec plusieurs constructeurs et diverses spécifications techniques pour chaque mobile, chaque évolution de l'OS ne peut être implémentée partout.
Cela a été appliqué par Apple d'une manière beaucoup plus radicale : l'iPhone de première génération ne supporte pas le nouvel OS, le second devient lent, les 2 derniers de la gamme acceptent l'évolution.
Aussi, le courage de Sony Ericsson en terme de communication est intéressant et en même temps, montre qu'en informatique, le temps s'accélère et que le matériel ne peut pas suivre l'évolution logicielle. A l'échelle d'un appareil aussi personnel qu'un mobile, la compatibilité logicielle/matériel est plus criante que sur un PC ou vous ferez tourner Windows Seven sur bon nombre de machines même assez anciennes. Il faut donc à un moment savoir s'arrêter.
J'ai un bon vieux HTC Tattoo comme mobile personnel et je vous dirai que je ne me plains pas de la version 1.6 d'Android. L'important étant que je puisse passer et recevoir des appels. Pour le reste, je patienterai tranquillement comme Monsieur et Madame Michu pour disposer d'un nouveau mobile.