J'en parlais avec un collègue et c'est le cas encore aujourd'hui lors des réponses aux questions des parlementaires faites par Xavier Niel, faut-il séparer le métier d'opérateur (ADSL et mobile) et le réseau ?
J'aime à penser que celui qui est maître de son réseau et à terme de la sous-boucle locale sera incontournable sur le marché global des télécommunications en France.
Si l'on dissocie les 2 métiers, on peut voir un avantage : un contrat de service et une obligation de résultat sur le fonctionnement du réseau et de son entretien. On le voit actuellement avec EDF et ERDF, la SNCF et RFF. Le consommateur paie et repaie le réseau qu'il a financé par l'impôt et dans ses factures ou billet.
Cela a pour conséquence immédiate est que le service acheté aura en plus le coût d'achat du transit sur le réseau.
A l'inverse, lorsque l'on est maître de son réseau, un opérateur quel qu'il soit, peut abaisser ses coûts sur les communications (sur les terminaisons d'appels) et son entretien entre dans sa partie de gestion. Par ailleurs, cela permet de faire transiter des services plus facilement sans demander d'ajout ou d'extension du contrat initial sur le réseau. Enfin, un réseau tout IP qui est le nerf de la guerre en cours chez tous les opérateurs, permet d'enrichir les services et donc de les commercialiser.
Je ne doute pas du bien fondé de chaque modèle économique toutefois, en écoutant le PDG d'Illiad et celui de France Telecom, tous les 2 rappellent que c'est un métier de réseaux. Même si ce dernier a un coût, le réseau en lui même est un centre de profit et de stricte nécessité pour un opérateur télécom. De facto il doit en être le propriétaire pour maîtriser la chaine complète de distribution de ses services du fixe au mobile car la convergence passe aussi par ces 2 canaux.
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