L'IA pour Intelligence Artificielle, est en passe d'arriver dans nos téléphones.
Pour les rendre intelligents, certes. Mais nous pauvres utilisateurs, moins.
Le temps de la lecture, de l'apprentissage de diverses langues et connaissances est-il en train de se terminer ?
En effet, lorsque les IA prendront pleinement leur essor, les utilisateurs les plus basiques vont devenir dépendant des machines. Le savoir, l'organisation du temps, les traductions, la lecture, seront abandonnés aux machines toutes puissantes, toutes savantes.
N'oublions pas une chose : c'est le génie humain qui a créé l'IA et pas l'inverse. Ceci, implique pour moi que l'humain doit se forcer à être encore et toujours meilleur que sa créature. Il serait fou selon moi de se laisser dominer.
L'IA doit être utilisé comme moyen supplémentaire, non comme un robot qui nous rendrait plus fainéant.
Et pourtant, Microsoft, Google, Amazon, Apple, IBM vont se lancer dans ce grand bon technologique sans savoir s'ils pourront arrêter leurs créatures.
Vous allez me dire et je le sens que je suis contre l'IA. Je suis pour une utilisation intelligente de ce que nous créons et pas l'inverse. L'IA doit aider l'humain dans la recherche fondamentale, la médecine, l'agriculture... mais pas à réduire les humains en état de légume dépendant.
Le génie humain a grandit et s'est développé pour que nous puissions avoir les connaissances actuelles et nous continuons à créer des choses. Serions à un tournant de l'homo sapiens vers l'homo numericus dont j'ai souvent parlé. Mais cet être humain devra se transformer une fois de plus pour être supérieur à sa création sous peine de se voir anéantir par elle.
José Rodrigues dos Santos dans son livre La formule de Dieu nous livre une fin du Monde avec ce que que devra faire l'IA. Je crois personnellement que cette fin est bonne et que l'on recherchera toujours à atteindre une forme éternelle quelque soit l'univers.
Aussi pour 2017, les IA seront à leur début et envahiront nos vies, à vous de les dominer et ne leur donner que ce dont vous vous sentirez capables d'offrir mais ne leur donnez pas tout.
vendredi 30 décembre 2016
dimanche 16 octobre 2016
Le futur des applications mobiles ? Du service d'abord
(Article invité, rédigé par @mobiwizz)
Ayant frayé dans le monde des télécommunications puis des médias, j'ai pu observer l'essor des applications mobiles, et plus récemment d'autres canaux que sont les chatbots, la réalité virtuelle, les objets connectés, les robots, etc.
Une conviction forte s'en détache : les applications mobiles qui cartonnent sont d'abord des services. Et demain (voire même aujourd'hui pour certains) ces services peuvent vivre en dehors des applications.
L'erreur que beaucoup continuent à faire, tout secteur confondu : utiliser l'appli comme une copie conforme d'autres supports pré-existants (site web,...).
Alors qu'aujourd'hui, un site responsive peut répondre à la promesse de l'accessibilité de contenu/fonctionnalités sur les terminaux mobiles, la valeur ajoutée d'une application réside dans ce qui va créer de l'adhésion (stickyness) et de la fidélisation.
Une marque peut paraître forte, si elle ne rend pas service et si ses points de contacts ne sont pas de qualité, le zapping peut être rapide et fatal.
C'est d'autant plus vrai pour les applications, je vous laisse lire les commentaires sur les stores pour en juger.
Une application mobile est un concentré de fonctionnalités propres, souvent fermée ou peu communicante.
Le changement de paradigme vient du fait de penser l'application mobile comme un système ouvert, communicant avec d'autres éléments extérieurs tout en restant simple et efficace sur ses fondamentaux.
Un exemple bien connu de tous : l'application Google Maps.
Elle propose quelques fonctionnalités (cartographie, localisation et géolocalisation, itinéraire) qui sont intégrables dans n'importe quelle application tierce via une librairie.
L'usage de base est dans l'application hôte et est contextualisé, tandis que l'usage augmenté se fera dans l'application Google Maps, plus riche fonctionnellement (turn-by-turn, cartographie augmentée, points d'intérêts, etc).
Toutes les requêtes faites par l'application hôte sur la partie Maps sont comptabilisées par Google.
Il n'y a pas de perte de valeur pour Google Maps. En effet, ils s'appuyent sur un business model basé sur la collecte de données et sur la vente de son service en freemium (gratuit jusqu'à un certain nombre de requêtes). Cela favorise par ailleurs la notoriété de son service et l'attraction vers son application en propre, sans que cela ne soit une obligation.
Pour citer quelques exemples emblématiques, Facebook, Twitter, Uber, Deezer, Yahoo, LinkedIn ont développé des approches similaires et leurs fondamentaux continuent à être assurées par leurs applications.
Dans cette perspective, l'application est un canal, lorsque le service n'est pas cantonné à une forme.
En cela, l'agilité et la notion particulière de récit utilisateur permettent de mieux mettre en lumière le service que va rendre telle ou telle fonctionnalité, et de simplifier le parcours en fonction du canal.
L'étape ultime est donc définir l'opportunité que peut apporter le service au sein d'une offre dédiée à chaque support, dans ses propres canaux et dans des écosystèmes tiers. Attention : tous les services ne s'y prêtent pas forcément !
Et vous, si vous deviez reprendre une app mobile, quels services en feriez-vous ?
Ayant frayé dans le monde des télécommunications puis des médias, j'ai pu observer l'essor des applications mobiles, et plus récemment d'autres canaux que sont les chatbots, la réalité virtuelle, les objets connectés, les robots, etc.
Une conviction forte s'en détache : les applications mobiles qui cartonnent sont d'abord des services. Et demain (voire même aujourd'hui pour certains) ces services peuvent vivre en dehors des applications.
L'erreur que beaucoup continuent à faire, tout secteur confondu : utiliser l'appli comme une copie conforme d'autres supports pré-existants (site web,...).
Alors qu'aujourd'hui, un site responsive peut répondre à la promesse de l'accessibilité de contenu/fonctionnalités sur les terminaux mobiles, la valeur ajoutée d'une application réside dans ce qui va créer de l'adhésion (stickyness) et de la fidélisation.
Une marque peut paraître forte, si elle ne rend pas service et si ses points de contacts ne sont pas de qualité, le zapping peut être rapide et fatal.
C'est d'autant plus vrai pour les applications, je vous laisse lire les commentaires sur les stores pour en juger.
Une application mobile est un concentré de fonctionnalités propres, souvent fermée ou peu communicante.
Le changement de paradigme vient du fait de penser l'application mobile comme un système ouvert, communicant avec d'autres éléments extérieurs tout en restant simple et efficace sur ses fondamentaux.
Un exemple bien connu de tous : l'application Google Maps.
Elle propose quelques fonctionnalités (cartographie, localisation et géolocalisation, itinéraire) qui sont intégrables dans n'importe quelle application tierce via une librairie.
L'usage de base est dans l'application hôte et est contextualisé, tandis que l'usage augmenté se fera dans l'application Google Maps, plus riche fonctionnellement (turn-by-turn, cartographie augmentée, points d'intérêts, etc).
Toutes les requêtes faites par l'application hôte sur la partie Maps sont comptabilisées par Google.
Il n'y a pas de perte de valeur pour Google Maps. En effet, ils s'appuyent sur un business model basé sur la collecte de données et sur la vente de son service en freemium (gratuit jusqu'à un certain nombre de requêtes). Cela favorise par ailleurs la notoriété de son service et l'attraction vers son application en propre, sans que cela ne soit une obligation.
Pour citer quelques exemples emblématiques, Facebook, Twitter, Uber, Deezer, Yahoo, LinkedIn ont développé des approches similaires et leurs fondamentaux continuent à être assurées par leurs applications.
Dans cette perspective, l'application est un canal, lorsque le service n'est pas cantonné à une forme.
En cela, l'agilité et la notion particulière de récit utilisateur permettent de mieux mettre en lumière le service que va rendre telle ou telle fonctionnalité, et de simplifier le parcours en fonction du canal.
L'étape ultime est donc définir l'opportunité que peut apporter le service au sein d'une offre dédiée à chaque support, dans ses propres canaux et dans des écosystèmes tiers. Attention : tous les services ne s'y prêtent pas forcément !
Et vous, si vous deviez reprendre une app mobile, quels services en feriez-vous ?