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mardi 26 mars 2013

Vers une France à 4 opérateurs

En 2000, le monde de l'Internet français a vu un grand nombre d'acteurs proposer des abonnements ADSL (du 512 kbps). On se souviendra de grands noms comme Neuf et Club-Internet notamment. Et depuis peu, nous allons nous retrouver à 4 grands acteurs : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

Dans le monde de la mobilité, nous avons des MVNO (NRJ Mobile, Virgin Mobile, la Poste Mobile, M6 Mobile...). Beaucoup d'acteurs mais ce petit monde va se concentrer. Il est certain qu'économiquement parlant les MVNO n'ont plus de raison d'exister.
Ces derniers vivent à tort ou à raison sur le même modèle que les opérateurs historiques (SFR, BT et Orange) à savoir la vente d'un forfait + mobile subventionné. Or selon moi, leur existence n'est viable que s'ils arrivent à se différencier. Limite à être hybride : mi-forfait, sans engagement, sans mobile subventionné.

Par ailleurs, l'autorité de la concurrence a réaffirmé son opposition à une fusion Free-SFR et préfère voir un marché à 4 opérateurs. Cette même autorité ayant sanctionné lourdement les 3 historiques pour collusion et a soutenu les MVNO et la 4è licence pour une animation du marché.

Le paradoxe est que nos politiques méconnaissent le monde de la téléphonie et ne sont obnubilés que par le marché du travail (sic). L'arrivée de Free Mobile a changé la donne tant au niveau des forfaits que sur la vente des terminaux. Fini la vente liée (forfait + mobile). Fini le temps où l'on payait cher un forfait pour peu de temps de communication et de trafic data.

Les opérateurs doivent revoir leur modèle, du moins ce qu'il y a dans leurs forfaits. Mieux dégager ce qui est du forfait pur, de ce qui découle des services afin de distinguer in fine quelle valeur a chaque service. Pourquoi un forfait à 70€ avec de la TV, de la musique, du multi sim... alors que l'utilisateur lambda ne va pas en avoir l'usage, le tout sans engagement ?!

Je comprends qu'il faut favoriser les usages multimédias, et j'y ai participé indirectement en testant en amont pas mal d'applications qui sont aujourd'hui dans certains mobiles, mais de là à les faire rentrer de force dans un forfait...

Aussi, les opérateurs doivent choisir :
- faire uniquement leur métier d'opérateur mobile ;
- faire des forfaits dégageant clairement chaque service ;
- faire des forfaits de base en permettant des options à la carte.

Le mécanisme des subventions n'est qu'un moyen rapide d'acquérir un nouveau mobile, mais au fond, si vous mettez 1€ par jour de côté, au bout d'un an vous pourrez acquérir un mobile de milieu de gamme de bonne facture sans pour autant vous sentir lié.

Aussi, l'animation de la concurrence voulue aura pour effet à terme, comme pour l'ADSL, une concentration à 4 opérateurs, avec leur boutique et leur services. Les boutiques comme Phone House ou Phone and Phone devront soit disparaître soit vendre des mobiles nus avec moins de marge.

mardi 6 mars 2012

On refait les calculs

La grosse polémique lancée par les 3 opérateurs historiques de la téléphonie mobile au sujet de la couverture du réseau de Free mobile interroge.

L'ARCEP, autorité indépendante, en charge de la régulation des telecom notamment, indique bien que Free mobile tient ses engagements en terme de couverture du territoire (voir vidéo sur ce sujet). L'ANFR (qui accorde les autorisations de fréquences et d'implantation de sites) indique dans un rapport encore à l'état d'ébauche que Free ne tient pas ses engagements.

Il faut comprendre dans ce débat plusieurs points :
- Les opérateurs historiques ont très mal pris l’agressivité tarifaire de Free.
- La perte des clients est substantielle
- Le réseau de Free n'est pas complètement déployé (en un an)...

Il a fallu 15 ans pour que nos 3 gros disposent d'un réseau suffisamment étendu. Toutefois et même en zone dense, il vous arrive de ne pas capter le signal et ce même avant l'arrivée de Free.
L'ARCEP utilise les mêmes méthodes de calcul pour tous les opérateurs. Il n'est pas concevable qu'à cause d'un nouvel entrant on change cela. Sinon tout le monde serait vite mis au pilori.

L'ANFR n'a clairement pas pour mission de prendre la place de l'ARCEP car ce n'est pas dans ses statuts. Dès lors à quoi joue le ministre Besson ? Il faut bien se rappeler que les opérateurs actuels ont mis 15 ans pour construire leur réseau et ont bénéficié des indulgences de l'ARCEP. Par ailleurs, le calcul du taux de couverture de la population n'a pas changé, qu'enfin, c'est le gouvernement actuel qui a permis l'arrivée du 4ème opérateur.

Au lieu de pleurnicher sur l'ARPU qui sera fatalement en baisse, les opérateurs devraient se concentrer sur le coeur de leur métier : le réseau et les forfaits. Supprimer les options qui coûtent un bras et souvent inutiles, et séparer sur la facture le coût d'acquisition du mobile (1 ligne).
Le consommateur doit aussi comprendre qu'une ligne téléphonique a un coût :
- le réseau
- les boutiques
- l'aquisition du mobile
- le service client.

Les options (TV, messagerie,....) sont payantes. De là, chaque option devra être plus étudiée chez un opérateur. Fini l'hébergement de services chez des tiers qui plombe ou masque des services en souffrance.
Et finalement, s'assurer qu'effectivement la couverture se fasse bien partout. Car même chez les 3 anciens, le réseau n'est pas optimal même en grosse agglomération. De ce fait taper sur le petit nouveau...
Enfin, dire que ça fait mal de s'être pris une remarque notamment sur les marges qui sont de l'ordre de 35% chez les uns en allant vers 8% (chez BT), oui c'est sur il y a un monde. Mais comme pour les manifestions : 35% -> 8% je dirai que la marge est au milieu.

Aussi, au 3 anciens, je dirai : faites ce que vous savez faire le mieux : un bon réseau et une bonne qualité de service, supprimez ce qui n'est pas utile dans un forfait et réduisez les offres. Vous y verrez plus clairs et vos clients aussi. Cela permettra de repartir vers de meilleurs horizons.

mercredi 25 janvier 2012

Dissocier 2 métiers

J'en parlais avec un collègue et c'est le cas encore aujourd'hui lors des réponses aux questions des parlementaires faites par Xavier Niel, faut-il séparer le métier d'opérateur (ADSL et mobile) et le réseau ?

J'aime à penser que celui qui est maître de son réseau et à terme de la sous-boucle locale sera incontournable sur le marché global des télécommunications en France.

Si l'on dissocie les 2 métiers, on peut voir un avantage : un contrat de service et une obligation de résultat sur le fonctionnement du réseau et de son entretien. On le voit actuellement avec EDF et ERDF, la SNCF et RFF. Le consommateur paie et repaie le réseau qu'il a financé par l'impôt et dans ses factures ou billet.
Cela a pour conséquence immédiate est que le service acheté aura en plus le coût d'achat du transit sur le réseau.

A l'inverse, lorsque l'on est maître de son réseau, un opérateur quel qu'il soit, peut abaisser ses coûts sur les communications (sur les terminaisons d'appels) et son entretien entre dans sa partie de gestion. Par ailleurs, cela permet de faire transiter des services plus facilement sans demander d'ajout ou d'extension du contrat initial sur le réseau. Enfin, un réseau tout IP qui est le nerf de la guerre en cours chez tous les opérateurs, permet d'enrichir les services et donc de les commercialiser.

Je ne doute pas du bien fondé de chaque modèle économique toutefois, en écoutant le PDG d'Illiad et celui de France Telecom, tous les 2 rappellent que c'est un métier de réseaux. Même si ce dernier a un coût, le réseau en lui même est un centre de profit et de stricte nécessité pour un opérateur télécom. De facto il doit en être le propriétaire pour maîtriser la chaine complète de distribution de ses services du fixe au mobile car la convergence passe aussi par ces 2 canaux.

mercredi 18 janvier 2012

Recentrer son offre

Ce qu'à introduit Free Mobile dans le paysage de la mobilité part d'un constat simple : vous avez un mobile pour téléphoner. Cette phrase je l'ai répétée souvent sur mon blog. Au final, l'ensemble des acteurs du mobile (historiques et MVNO) reviennent à ce crédo.

L'analyse est simple au premier coup d'oeil : les forfaits actuels étaient bardés d'options. On ajoute à cela les coûts marketing, la subvention, le SAV, ... bref une chaine de valeur complète et les tarifs explosent.

Xavier Niel a donc pris le sens inverse. L'offre est claire, le mobile est séparé du prix de l'abonnement et le reste c'est des options (exemple l'option BlackBerry à 1€ du fait que RIM fasse payer ses serveurs).
D'un point de vue consommateur, on pourrait s'y retrouver. En effet, on distingue 3 parties dans l'abonnement complet : la voix, le messaging (SMS + MMS) et la data. Le prix en lui même est attractif. Concernant les mobiles, on ne sait pas s'ils seront nus mais en tout cas pas de simlock (revoir la vidéo de présentation). Cependant les tarifs des mobiles et les plus exigeants l'ont de suite remarqué, un Samsung Galaxy S2 est plus cher que sur d'autres sites. 541€ chez Free Mobile, 478€ chez PhoneandPhone. Le paiement sur 36 mois n'est donc pas gratuit.
D'un point de vue opérateur historique, la réflexion va se porter sur la monétisation de ses options. La vraie monétisation. En effet, les services de TV, de messagerie vocale visuelle... et j'en passe ne doivent plus être fondus dans un forfait. L'avantage de la solution est de réellement dégager en terme de chiffre d'affaire ce qui fonctionne ou pas et donc d'utiliser ses ressources sur des produits effectivement rentables. Par ailleurs, c'est aussi pousser les équipes à travailler ensemble sur un sujet unique. Revers de la médaille, des projets entiers vont être abandonnés. Enfin, tailler dans les budgets publicitaires et marketing. Cela n'est pas forcément plaisant mais rien que le premier de ces budgets permettrait un investissement sur des services à réelle plus-value en rapport avec le métier de l'opérateur.

Aussi la révolution est là et simple. Supprimer ce qui n'est pas forcément utile pour M. et Mme Michu. Après on pourra toujours expliquer le coût par la subvention du mobile, la qualité de service et le SAV. Oui dans ce cas, le prix d'un abonnement supérieur de quelques euros est justifié pleinement.

Enfin et ne nous plaignons pas trop car aux US, le desimlocage est un tabou chez les opérateurs, le prix des communications tout autant. Quant à la data, n'en parlons pas. Bref, une concurrence centrée sur l'essentiel est une bonne chose en soi et mérite un décryptage plus affiné à terme. Toutefois sur un usage domestique et à l'intérieur de nos frontières.

Reste à savoir si en période de crise les opérateurs vont investir dans la recherche pour être présents à la reprise ou attentistes en attendant des jours meilleurs. Je vous dirai qu'il faudrait prendre la première solution mais ce n'est pas dans notre mentalité.

jeudi 21 janvier 2010

Savez vous toucher l'écran...

Touch ScreenLa notion de touch screen apparue plus évidemment aux yeux du grand public avec l'iPhone est assez intéressant à observer quant à son utilisation.

Pendant mon long trajet quotidien qui me mène au bureau, j'adore observer les habitudes des gens avec leur mobile. Cela me permet également de me faire une idée du parc téléphonique en circulation et surtout de voir comment la technologie est utilisée.

Il y a une semaine, j'observais 3 usages de personnes ayant respectivement un Samsung Spica, un LG GW 620 et la dernière et pas plus tard que ce matin un LG avec un OS propriétaire.

Sur le Samsung Spica, la personne s'en servait pour ses SMS. Etonnant alors que bien des choses peuvent être faites si elle avait eu recours à Twitter ou Facebook par exemple.

Sur le LG GW 620, toujours en usage SMS, la personne semblait ignorer la présence du clavier physique et tentait lamentablement de se servir du clavier tactile et de l'écriture prédictive. Et au lieu d'enregistrer dans ses brouillons, elle effaçait tout puis revenait à sa liste de messages reçus pour rouvrir le même message pour refaire les même erreurs.

Ce que je décris ci-dessus a été vu sur un LG en OS propriétaire ce matin.

De vous à moi, une telle utilisation fait peine à voir. Tout d'abord à cause du forfait qui a du être vendu. Cher payé pour du SMS intensif. Pour le second cas, j'avoue que ça me démangeais de lui prendre le portable des mains pour lui faire découvrir le clavier. Quant au dernier cas, c'était tout bonnement désespérant.

Alors oui, étant dans le milieux, jouant avec différents modèles, je ne deviens plus du tout objectif, mais en y regardant de plus près je me dis avant tout que la technologie et l'intuitivité du tactile n'est pas encore tout à fait acquise par monsieur ou madame Michu. Enfin, que ce regard sur une killer app comme le SMS doit être observée plus finement et m'aider à saisir la simplexité que l'on attend dans l'usage d'une application.

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mardi 12 janvier 2010

Deux visions pour les applications

Comme je l'indiquais dans un précédent billet, l'iPhone a apporté énormément pour l'usage des applications sur mobiles.

Mais en fait, en cherchant un peu, et en Java, il en existe qui sont tout aussi performantes. Par exemple Twitter. Il existe bien des applications et ce quelque soit la plateforme pour utiliser ce mode de communication.

Or l'interface HTC présente sur le Hero par exemple est une bonne vision. Celle sur mon K800i est certes plus spartiate mais toute aussi fonctionnelle.

Aussi fallait-il réellement attendre les smartphones (bien que le terme soit inapproprié car on parle de smartphone depuis 2006) pour disposer de bonnes applications sur mobile ? Non il manquait juste la touche graphique.

la preuve par l'image :















mardi 5 janvier 2010

Ce téléphone qui a changé la donne

Vous ne rêvez pas, je vais parler positivement de l'iPhone alors que dans mes précédents billets, je n'étais pas favorable à ce mobile.

Le coup de génie de Steve Jobs
"Just on time". C'est ce qui caractérise l'arrivée de l'iPhone. Alors que le marché des mobiles arrivait à maturation aux USA (car en Europe le marché était déjà mûr), Apple lance son iPhone en juin 2007. Et là c'est le big bang dans le monde de la mobilité.
Un seul téléphone, un seul OS, une seule boutique pour les applications, une seule taille d'écran...
Je pourrais énumérer pas mal de cas où Apple devient l'unique point d'entrée pour son téléphone.
Vous l'aurez compris la tendance est là !

L'unicité dans la mobilité
Avant l'iPhone, au delà du nombre de constructeurs, c'est le nombre effarant de modèles existant qui faisait froid dans le dos pour tout développeur.
En effet, l'Internet mobile était confronté à une customisation permanente des sites pour qu'il rentre dans un téléphone donné.
Idem pour les applications Java. Je ne vous raconte pas les problèmes d'allocation mémoire, de JVM, de taille d'écran, de vitesse du processeur, de saturation de la mémoire cache du browser qui bloque les applications Java (si si ça existe ce genre de problème)...

A cela, il faut rajouter la disparité des boutiques d'applications. Chacun y allait avec un site ou des communautés se créaient pour y voir fleurir les applications pour un environnement donné. Ainsi pour Windows Mobile, Symbian, ou tout simplement des applications Java, l'utilisateur lambda était envoyé dans une jungle rebutante à souhait et non intégrée dans son mobile.

Une boutique, des applications
Toujours et encore Apple, et l'AppStore est là pour démontrer qu'un peu de monopole ne fait pas de mal dans un monde capitaliste.
En posant le postulat suivant : seule une application validée par Apple ira dans l'AppStore, l'iPhone apportait une double garantie : ce qui serait acquis fonctionnerait à coup sur et serait totalement compatible avec le mobile.

Le marché a mis du temps à réagir et on l'a vu avec l'arrivée tardive des mobiles sous Android avec un an de retard et la sortie de Windows Mobile 6.5. 2 boutiques supplémentaires : Android Market et Windows Market.

Je n'oublie pas OVI pour Nokia, BlackBerry App World ou WebOS pour Palm. Toutefois le mal était là.

Des usages pas si nouveaux mais dopés
Les opérateurs, depuis le début de la 3G, ont vite déchanté car le service qui devait décollé avec l'UMTS était la visio conférence. Mais les prix prohibitifs ont calmé bien des ardeurs. Aussi en se tournant vers les usages multimédias, on se dirigeait vers un usage différent des réseaux mobiles.
Orange a lancé très tôt la TV sur mobile. SFR avait emboité le pas quasiment en même temps. Le Nokia 6680 était alors la star de la 3G. Ceux qui ont connu ces débuts comprendront la grande traversée du désert que les personnes en charge de ces développements ont connu. Il fallait convaincre que l'applicatif embarqué allait être l'avenir dans la mobilité.

Avec ces téléphones nouvelle génération, ceux sont donc les réseaux mobiles qui sont mis à rude épreuve car ils doivent supporter un trafic data pour lequel ils n'étaient pas au départ destinés. Les opérateurs ont donc du revoir leur architecture, les forfaits et surtout analyser les impacts pour ne pas saturer le réseau mobile en lui même.

Evolution
Selon moi la convergence des réseaux et l'arrivée du LTE va permettre de distinguer 3 types d'usages :
- le full data
- le middle usage avec data + voix
- le mode téléphonie classique.
En effet, les plus geek téléphonent peu et utilisent le canal de données. A l'opposé, il y a des gros consommateurs du canal voix. Personnellement, avec un forfait 1h je m'en sors très bien. Le reste : de la data !

Les opérateurs, comme les consommateurs vont donc clairement devoir identifier leur réel usage et prendre ce qui leur convient. Le "on demand" va devenir la règle. Un peu comme pour la consommation télévisuelle. Pas de consommation imposée mais réfléchie.

Il faudra suivre cela avec l'arrivée en France du 4ème opérateur mais je pense ne pas être loin de la vérité.

mercredi 16 décembre 2009

L'expérience mobile en 2010

Nous allons tous y aller dans nos prédictions pour 2010 et je pense qu'elles vont se croiser.

J'avais annoncé une des grandes tendance de 2009 : l'utilisateur toujours connecté. Cela ne s'est pas démenti avec l'iPhone, les mobiles sous Android et le WiFi comme fonctionnalité de base dans les téléphones.

2010 sera pour moi :
- Le retour de Motorola dans le monde de la mobilité grâce à Android ;
- Une bataille autour de l'OS (mobile et PC)
- La pérennisation des développements pour les iPhone et les mobiles sous Android
- La montée en charge des stores des opérateurs.

Il est clair que le premier point est sans conteste en bonne voie avec la sortie du Dext, ensuite que Google via Chrome OS s'attaque à un marché de l'always connected mais va marcher directement sur les plates bandes de Microsoft et dans une moindre mesure d'Apple ; que les entreprises vont chercher à développer leur propres applications reste à savoir si elles vont les monétiser ; qu'enfin avec l'annonce d'Orange au Web09, il est certain que l'ensemble des opérateurs français suivra ce mouvement.

Je ne me mouille pas trop pour la suite car il faut bien voir que le consommateur doit encaisser avec du retard les effets de la crise. Cela va se traduire en premier lieu par une baisse de sa consommation. S'il veut continuer à vivre il devra couper certaines dépenses donc dans sa facture mobile.

A suivre donc

mardi 8 septembre 2009

Comment casser un modèle économique

Il fallait s'y attendre mais Apple vient de faire un ravage au Japon avec son iPhone.

Je ne vais pas vous parler du succès commercial indéniable que le téléphone a, auprès de divers consommateurs (dont je ne fais pas parti). Par contre c'est NTT DoComo qui doit revoir son business model en terme de mobilité.

En effet, les téléphones au pays du soleil levant sont ultra customisé par l'opérateur. Résultat, il faut avoir suivi les spécifications pour être référencé. Cela était évident du temps de l'I-mode mais plus au goût du jour avec l'iPhone.

Résultat, que faire des services qui passaient par le browser ? Dure remise en cause pour un pays qui est selon moi le plus en avance en terme d'usages sur mobiles.

A écouter : l'Atelier Numérique sur BFM ou sur le site de l'Atelier

lundi 7 septembre 2009

Différentes résolutions d'écran et Android

Lorsque l'on regarde les téléphones et les différents constructeurs, je prie pour qu'un téléphone sous Android ne sorte pas avec une résolution différente ou un écran un peu hors normes.

Et ben on n'est pas loin de passer à côté de la problématique du browsing sur mobile. Et là c'est très problématique.

En effet, une application publiée sur l'Android Market doit être valable pour tous les téléphones et toutes les résolutions. Résultat, l'éditeur doit faire une application scalable donc qui s'adapte automatiquement à tous les téléphones ; l'opérateur fera embarquer ses applications par le constructeur ; enfin un opérateur n'achètera que les téléphones ayant la même résolution et ne garantira ses applications que pour ses téléphones.

Cette problématique sera très visible chez Microsoft, il n'y a qu'à regarder le Toshiba TG01.

J'invite dores et déjà Google à suivre de prêt les constructeurs et leur imposer une taille unique.

Apple n'a pas ce soucis, ce qui lui garanti le succès des applications sur l'AppStore.

A bon entendeur.

vendredi 4 septembre 2009

SMS vs Twitter

On le savait depuis pas mal de mois, et l'article du New York Times donne raison à cette analyse : les adolescents n'aiment pas Twitter.

Si l'on prend le fonctionnement même de Twitter, il s'agit de courts messages de 140 caractères qui sont adressés par une personne. Si cette dernière est suivie par des followers, il pourront soient répondre soit initier une nouvelle conversation ou transférer l'information.
En soi, le principe se rapproche du SMS version WEB ou du pseudo chat.

Le SMS en lui même est donc un moyen de communication entre 2 personnes ou un groupe de personnes lors de l'envoi à x personnes. Le mode de diffusion est donc lié au stricte groupe.

On l'aura compris, la différence principale réside dans la visibilité des discussions. En effet, un profil Twitter est visible par tous, du moins les messages initiés par une personne.
Ce fonctionnement ne plait pas aux adolescents c'est qu'il ne veulent pas que d'autres sachent ce qu'ils font à chaque seconde de leur vie... Le paradoxe est là car ces même adolescents ne se priveront pas de communiquer à leurs amis via SMS ce qu'ils font et à une fréquence élevée.

Sont-ils aussi friands des réseaux sociaux ? Apparemment non selon l'article rapporté. Plus étonnant, dans un autre article, un joli graphique fait apparaitre une classe d'utilisateurs âgés de 2 à 11 ans ! Cette tranche utiliserait Twitter un peu plus et serait en pleine évolution... Personnellement j'ai des doutes.

Ensuite, il faut bien voir que le trafic de Twitter provient de 5% des utilisateurs. Quand je regarde mes followers certains sont des profils qui seront par la suite supprimés.

Enfin si on compare Facebook et Twitter, le principal intérêt reste le commentaire du statut. Aussi, autant Twitter sur Facebook :) Par contre quand on a ses parents comme amis sur Facebook, c'est pas forcément génial pour un adolescent.

Vous l'aurez compris, Twitter est encore réservé aux trentenaires qui eux restent des éternels ado :D TwittDeck et Twibble quant à eux restent les outils mobiles pour Twitter en mobilité :)

A lire :
- New York Times
- ReadWriteWeb

mercredi 29 juillet 2009

Chrome OS et conséquence

A vouloir intégrer rapidement Android dans toute sorte d'appareil, ceux sont certains constructeurs de netbook dont Acer qui ont du déchanter et revoir leur copie quand Google a annoncé la sortie de Chrome OS.

Non pas que l'intention fut charitable pour ces industriels de nous changer de Windows ou d'une distribution Linux sur nos mini PC favoris, cependant la précipitation en la matière est surprenante. Je comprends leur soucis de s'éloigne de la firme de Seattle. Par contre c'est la volonté d'insérer dans leurs ordinateurs, un OS qui selon moi répond plus à des exigeances pour le monde du mobile qui me surprend.

Personnellement je distingue clairement les 2 mondes, bien que la convergence soit importante mais uniquement sur l'utilisation des fonctions de communications. Au delà, un ordinateur doit reposer sur un OS plus imposant. Je ne critique pas pour autant la robustesse d'Android qui fait des merveilles sur les téléphones.

Par ailleurs, j'attends de mon ordinateur la possibilité de pouvoir installer de vrais logiciels ce qu'Android ne permet pas pour l'instant. J'entends par là pouvoir utiliser les capacités d'un tableur, un GIMP et j'en passe.

Par contre je ne doute pas qu'un jour on trouve des mini ordinateurs spécialement dédiés au Réseau sans pour autant disposer des fonctions d'un Netbook. Un hybride entre le téléphone et l'ordinateur. Ca compliquera juste la vie des développeurs :D Et pourquoi pas une tablette tactile sous Android ?

jeudi 23 juillet 2009

Web Apps vs Apps

Le grand match qui va arriver sur nos téléphones dans les mois et en 2010 sera la confrontation entre Web Apps et Apps.

Je ne vais pas de suite dire que nous allons avoir un match entre iPhone et Android car ce ne serait pas juste et fondé. Par ailleurs ce n'est pas dans la philosophie de Google ou Apple de d'orienter le marché vers l'une des deux tendances.

Si on regarde le marché, l'expérience des utilisateurs, les spots de publicité actuels ont une tendance à orienter le marché vers de l'application. Et sur ce point c'est l'iPhone qui bénéficie d'une grande visibilité.

Chez Google, on croit plutôt aux Web Apps. J'en veux pour preuve Google App Engine. Ce qui manque sur ce point c'est sa visibilité pour le grand public et non pour les Geek en puissance. On en retrouve la trace par ailleurs avec l'annonce de Chrome OS et Google Apps pour les entreprises où la base line est : "Que votre entreprise adopte le concept d'"informatique dans les nuages"".

Je ne vois pas d'antagonisme entre les 2 car Google ne mélange pas mobile et nomadisme. Android reste l'OS pour les téléphones et Chrome sera pour les ordinateurs. Apple n'a jamais parlé de Mac OS pour iPhone. Nous sommes donc en présence de 2 univers distincts. Par contre nous aurons à terme selon moi des solutions convergentes qui permettront l'interopérabilité entre les 2 univers afin que monsieur ou madame Michu retrouve leurs documents quelque soit le support.

mercredi 8 juillet 2009

Coincidences avec Chrome OS

L'annonce a été faite hier sur le blog officiel de Google, il y aura donc un Google OS, plutôt un Chrome OS.

L'analyse qu'en tire de nombreux blogs (qui est juste), est que Google va donc aller sur le terrain de Microsoft. On aurait pu dire celui d'Apple aussi car au-delà d'être un constructeur d'ordinateur, la firme de Cupertino réalise aussi son OS.

Le but de ce nouvel arrivant est donc de s'intégrer sur les Netbook. Le marché est identifié pleinement et les outils Google prêts pour cet usage. Coincidences je disais donc en titre car l'article que je vous invite à lire, fait echo à l'annonce de la sortie de l'OS puisque de nombreuses applications sortent de leur version Beta (Mail, Calendar, Talk, Docs).

Selon moi, et après toutes ces années de "Beta" versions qui n'en étaient pas en réalité tant la stabilité existait, Google affirme donc sa volonté d'être le fournisseur privilégié d'une solution complète Open Source et faite pour le cloud computing. Le danger dans cela ? Ne pas avoir accès au Net deviendra un frein à son utilisation. Gears devra être utilisé et optimisé pour palier à cela.

Si vous ajoutez Gladinet à votre PC fixe chez vous, on obtient un éco système très intéressant permettant à l'utilisateur de switcher entre son domicile et une situation de nomadisme.

Android dans tout ça ? Il sert de lien entre les 2 mondes évoqués plus haut. Mon seul regret, pour le moment est de ne pouvoir bénéficier de Blogger sur un téléphone.

Source : Official Google blog
A lire : Apps is out of beta

jeudi 18 juin 2009

Mon téléphone sert de modem

L'affirmation contenue dans le titre est en passe de devenir un leitmotiv chez les possesseurs d'iPhone mais cela a un coût que les utilisateurs refusent de payer.

Remontons aux origines tout d'abord. C'est avec un Motorola P7389 que je commençai mes premières connexions data pour que mon Palm puisse accéder à Internet. A cette époque les débits étaient dignes des premières connexions avec un modem 28kBpbs et pourtant nous étions en 2000.
Ensuite le T68i m'ouvrit plus de portes et surtout du débit. Avec l'arrivée du EDGE puis de la 3G, les téléphones sous Nokia principalement m'aidaient à me connecter au réseau d'un opérateur pour que je puisse visualiser son portail avec Firefox et UserAgent switcher. Je n'osais pas utiliser ma connexion pour surfer bien que je puisse faire cela. Enfin, les cartes PCMCIA avec une carte SIM mirent fin à mon cauchemard pour configurer les connexions modem.

Avec l'avènement de l'Internet en mobilité, on souhaite pouvoir se connecter quand on veut mais aussi avec ce que l'on veut. Pas la peine de transporter plusieurs appareils en même temps. On a souvent son téléphone sur soit, le port PCMCIA a disparu ou presque, mais n'est pas présent sur un ultra portable, et les clés USB semblent plus réservées à ceux qui surfent de manière occasionnelle.

L'iPhone 3G et 3Gs semblent remettre au goût du jour cela alors que nous surfons le plus souvent au travail ou au domicile, qu'en situation de mobilité plutôt de nomadisme, on doit pouvoir trouver un accès WiFi le plus souvent gratuit (Mc Do, Starbuck, au très bon bar l'Armagnac...). Bref, avoir de la bande passante sans pour autant griller son forfait.
Le consommateur lambda est donc prêt à se payer 2 accès Internet : fixe et mobile. C'est ainsi qu'il faut décrire la chose et pour un prix équivalent ou presque.

Enfin, les opérateurs et il ne faut pas s'en cacher vont nous ressortir le surf illimité, bridé au delà d'un Giga de données. Pas de quoi surfer à haut débit longtemps. Aussi, je pense que le consommateur devra choisir clairement : clé 3G ou connexion modem. Les offres ne sont pas du tout similaires et pas forcément d'un bon rapport qualité/prix.
Rappelons que dans tout ces cas, la VoIP, les newsgroup et le Peer-To-Peer sont interdits. Pour les newsgroup, cela est gênant surtout que certains sont intéressants : droit, le service clients de Free par exemple. Les vieux utilisateurs du Net sauront de quoi je parle.

Selon moi la fonction de modem d'un téléphone est réellement réservée aux professionnels. Pour les particuliers, il faut réserver ce cas à un réel besoin de surf (ce qui ne doit pas être le cas en permanence). Restera le cas des geek (dont je fais parti) qui ont un besoin permanent d'être connecté, quoique... dans le RER je m'en passe bien volontiers surtout que le réseau 3G passe mal ;)

A lire : Sur PCinpact ici pour Orange et pour SFR.

lundi 8 juin 2009

Faut-il faire payer ses applications ?

Voici la délicate question que toute société va se poser avant de lancer les développements d'une application mobile.

Pour un opérateur, la question se pose plus ou moins facilement dans la mesure où il risque d'une part de souffrir des critiques de sa clientèle mais aussi de voir le public bouder l'application. En effet, n'oublions pas que les opérateurs vous prennent : un forfait, des options (si vous n'avez pas encore d'option surf par exemple). Par contre quand il s'agit de contenu exclusif, la donne est-elle la même ? Nous l'avons vu avec l'application Roland Garros, et en regardant les commentaires sur l'AppStore, les clients SFR étaient mécontents de ne pas profiter de l'application réalisée par Orange pour le tournoi.

Pour des sociétés possédant du contenu, il est certain qu'il s'agit là d'un moyen de générer des revenus supplémentaires. Sur ce point c'est Le Monde qui doit regretter sa version gratuite alors que la presse écrite est en perte de vitesse. Il ne s'agit pas de proposer un abonnement mais bien une version payante (qui peut être modique) d'une application permettant à un public défini d'accéder à du contenu via une application au lieu de se rendre sur un site.

Le business model unique n'existe pas et faire payer au meilleur prix une application est somme toute relatif. Rien ne garantit le nombre massif de téléchargements au lancement d'une application.

Enfin, va se poser la question de la portabilité des applications sur toutes les places de marché : App Store (iPhone), Android Market (Android), App World (Black Berry), OVI (Nokia), Palm App catalog (Palm) et enfin Windows Marketplace (Windows). Etre partout à la fois va demander des efforts en terme de développement et toutes les sociétés ne sont pas prêtes pour cela. En temps de crise, la tendance sera de se poser sur les marchés bien acquis (iPhone avant tout) avant de passer sur les autres plate formes.

A mon sens, il sera plus aisé de commencer sur iPhone, Android, Windows Mobile et de réaliser des versions light en Java pour les autres téléphones surtout en Europe. Aux US, la tendance ira surtout aux bénéfices de l'iPhone, du BlackBerry et Android.
Nokia est donc selon moi le premier grand perdant de ce match.

mardi 2 juin 2009

Une longue semaine

Voici une semaine que je n'ai pas fait un article sur ce blog. L'actualité a pourtant été riche mais les pré occupations professionnelles ont pris le dessus.

Pas facile quand il s'agit de travailler sur les divers téléphones phares du marché et de sortir un livrable pour respecter le fameux "Time to market". Je reste tout de même assez étonné de voir qu'Apple valide encore des applications étranges et de mauvais goût alors qu'il a fallu plus de 3 semaines pour obtenir la validation de celle sur laquelle j'étais. Il ne faut pas trop se poser de question non plus.

Le marché de la téléphonie va être dominé à l'avenir par l'OS présent dans le téléphone. Fini le temps où les constructeurs venaient avec leurs modèles. Maintenant il faut compter sur le duo : constructeurs / OS.
Le cas de l'iPhone étant entièrement maitrisé par Apple, il va donc y avoir une bataille faite conjointement par Microsoft et Google sur ce point pour imposer leur "norme" dans les téléphones. Il est clair que chaque marque aura au moins un téléphone fonctionnant sous Android ou Windows Mobile.

Toutefois en période de crise, monsieur et madame Michu auront peu d'argent à accorder à des forfaits dispendieux et il reviendront vite à l'essentiel : téléphoner.

mercredi 13 mai 2009

Cloud mobiling

Cloud ComputingPetit néologisme en titre de ce billet, qui vous l'avez reconnu reprend l'idée du cloud computing. La notion de "Cloud" provient des présentations Power Point qui décrivent le plus souvent l'accès vers Internet avec un nuage.

De plus en plus, nous utilisons des contenus on line, le stockage de nos données est réparti sur différents serveurs et nous y accédons via Internet. L'exemple le plus connu est bien entendu celui de Google et sa suite d'applications disponibles en ligne (Picasa, Google docs, GMail, GCalendar...).

En situation de mobilité, il est certain qu'avec les Netbook l'accès à cette ressource est équivalente que celle d'un laptop ou un PC de bureau. Par contre, le concept de cloud mobiling (pas très heureux comme terme), reviendrait à faire la même chose avec un téléphone.

Actuellement, regrouper un univers comme celui de Google n'est possible qu'avec les téléphones sous Android. A terme outre les documents, c'est tout un ensemble qui sera déporté vers le Net comme le propose Zoho.

La question sous sous-jacente repose sur la confiance que nous accordons à ce déplacement des données et de la sécurité quant à leur accès et notamment la possibilité d'une perte de ces dernières si un des serveurs venait à disparaitre ou si l'évolution logicielle n'assure pas une retro compatibilité.

La mobilité entre dans un nouveau cycle : le téléphone relié à l'Internet au sens propre et non plus lié au réseau de l'opérateur. Cela va de pair avec des mobiles comme l'iPhone, ceux fonctionnant sous Android. Les BlackBerry et ceux sous Windows Mobile embarquant toujours une partie logicielle impliquant le stockage de données sur le téléphone. Cela va s'accompagner d'une demande accrue de bande passante sur les réseaux des opérateurs et un changement des forfaits où la voix perdra sa prépondérance. Nous n'en sommes qu'au tout début.

mardi 12 mai 2009

Critiques d'une mise à jour

Lors de mon billet annonçant (et excusez du peu j'ai été le premier) la mise à jour du HTC Dream chez Orange, on a pu lire divers commentaires sur les autres blogs de type :
- c'est du Orange... ;
- pourquoi pas Cupcake ? ;
- une mise à jour Windows ;
- ça efface toutes mes données ;
- Orange n'a pas les compétences pour mettre les mains dans l'OS ;
- j'attendrai Cupcake...
Je passe sous silence sur les commentaires les moins productifs.

Concernant Cupcake et je ne suis pas le seul à partager cet avis, la version sera disponible en OTA à mon sens fin mai, voire en juin. Aucune date n'a été donnée par Google et HTC sur ce point. On va me dire : oui mais le HTC Magic alors ? Ce téléphone sort des usines de HTC directement avec la ROM signée par Google et validée par l'opérateur.

Pour le moment les US et le Royaume Uni commencent à recevoir via OTA Cupcake. Le déploiement se fait peu à peu. On aimerait toutes et tous une sortie mondiale, ce serait plus simple.

Pour la remarque concernant la mise à jour à savoir qu'elle efface tout. Bizarrement, aucun commentaire sur le fait que Smartphone France propose une mise à jour francisée de Cupcake qui a le même effet. La remarque faites par des internautes sur ce point tombe donc à l'eau. Par ailleurs je ne doute pas que la version via OTA fasse la même chose. Si quelqu'un a une information je suis preneur.

Concernant IM qui permet le lancement de Gtalk, c'est connu depuis le G1. En effet, Windows Live Messenger, AIM et Yahoo Messenger ne sont pas présents. Je rappelle juste que les opérateurs ont un partenariat avec Microsoft concernant Windows live sur mobile. Au mieux, Meebo remplace très bien les items manquants dans IM.

Si on regarde bien la version de l'OS originelle, il s'agit de la version 1.0. Nous passons en 1.1 moins ce que j'expliquais un cran plus haut.

Ce n'est pas Cupcake. Il faut bien comprendre que la version française a du retard. L'information est confirmé sur FrAndroid par un commentaire d'Arnaud. Certes elle existe pour le Magic mais n'oublions pas que ce dernier n'est pas un Dream au niveau hardware. Il y aura forcément des lignes de codes en plus ou en moins car il faut continuer à supporter le clavier physique et en français (ne pas perdre l'acquis de cette version 1.1).

Enfin Orange n'a pas mis les mains dans l'OS. Du moins selon mes informations, la ROM et sa mise à jour ont été proposées par Google et HTC. Notons qu'au passage, le constructeur connait bien son client (NDLR l'opérateur). Enfin concernant la customisation et pourtant il y a des spécialistes sur le Net, seule la coque dispose du branding de l'opérateur. concernant la couche logicielle et à part dans la rubrique contributeurs, on trouve Packet Vidéo. On ne voit pas écrit qu'Orange a contribué à la ROM ce qui serait pourtant légitime mais contraire à la mouvance actuelle initiée par iPhone (pas touche à mon OS). Pour finir, il n'y a pas le homescreen si habituel que l'on retrouve sur tous les mobiles de cet opérateur.

Les critiques sont nombreuses et certes j'éludes pas mal le fond des choses car comme certains d'entre nous bloggeurs, j'ai un devoir de réserve et je ne peux trahir ma source. Mon billet relatif à la mise à jour du Dream rappelait l'histoire du téléphone et comment il est arrivé ainsi, même avec ses défauts. La mise à jour comble le fossé en attendant la version 1.5.

Pour clore le débat, on a toujours vu des critiques bonnes ou mauvaises. J'ai été comme nombre d'entre vous lorsque j'ai eu le Dream (pas de synchro, pas de Gtalk...). Cette mise à jour m'a rendu l'univers Google et m'a obligé à mettre à jour mes contacts. Je reste optimiste pour la suite.

lundi 13 avril 2009

J'ai vécu 4 révolutions

Depuis quelques jours, ça gambergeait pas mal pour écrire cet article. Nous sommes en train de vivre une révolution supplémentaire dans le domaine informatique. Et pour ma part ce sera la 4ème.

La première fut tout d'abord la découverte d'Internet. En 1995, on pouvait surfer le plus souvent dans les premiers cyber café avec une vitesse de connexion ne dépassant pas le 56 Kbps et pour les particuliers, on n'avait le plus souvent du 28 KKbps. Je me souviens encore du temps où je téléchargeais Netscape 3.1 avec mon modem, sans compter le fait que ma ligne téléphone était en occupation.

La seconde révolution, je l'ai vécu en deux temps. Tout d'abord chez Himalaya quand je me suis intéressé à la mobilité et à mes premiers story board pour les sites mobiles. Ensuite en participant à la charte ergonomique du portail Orange (charte qui perdure toujours). Ensuite avec Waptoo (racheté par Cellfish). J'y ai appris la rigueur technique du code pour les mobiles et une envie de toujours progresser.

3ème temps fort : l'arrivée de la couleur sur les mobiles et le changement du WML au xHTML mobile. Il a fallu revoir les concepts de navigation qui, bien que l'on parle de changements forts existaient déjà dès 2000. En effet, avec Himalaya nous avions produits 3 sites pour Palm et palm couleur et une version pour Pocket PC pour le site institutionnel, sans compter la version MIB pour Orange. Nous avions déjà la navigation par onglet, en mode touch et surtout le savoir.

La dernière révolution en cours est l'avènement des applications dans les téléphones. En soi, elle n'est pas nouvelle car plusieurs éditeurs réalisent des applications professionnelles et embarquées pour leur clients. Ce qui est nouveau réside dans le fait que n'importe qui peut produire son application et la diffuser auprès du plus grand nombre.

Après le WEB 2.0, le mobile 2.0 verra-t-on l'App 2.0 ?