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mardi 19 juin 2012

Perspectives dans la mobilité

Après plus de 12 années dans la mobilité, je vais essayer de poser un regard sur ce monde toujours en évolution tant au niveau réseau qu'au plus simple appareil comme un téléphone.

1999 - 2001 : La grande désillusion
Juste au moment de la sortie du film Matrix, dont on retient le magnifique téléphone Nokia, le 7110 sort dans la foulée et les médias nous abreuvent d'images et de services délirant sur l'Internet mobile. Le marché devient fou. On pourrait faire tout ou presque avec son mobile. Echec non pas du WAP. C'est un lancement technologique râté.
Il l'est d'autant plus que les services n'existent pas ou peu et ne répondent pas aux attente des consommateurs qui découvrent en fait la téléphonie mobile avec 2 opérateurs Itinéris et SFR.
Enfin, le réseau ne va pas plus vite que 9600 bps. On se retrouve à l'heure du Minitel sur le mobile.

2001 - 2003 : Le GPRS est la solution... ou presque
Le réseau de seconde génération améliore la qualité de transmission des données. Les mobiles sont plus nombreux. Les opérateurs ont crées de véritables portails regroupant leur services.
Les services sont plus ergonomiques avec une navigation adaptée aux écrans et aux usages. J'en sais quelque chose pour avoir participé à la création d'une charte pour un opérateur et via les tests des services, contribué à la voir appliquée.

2003 - 2007 : L'âge d'or pour la mobilité
Les premiers téléphones couleurs et disposant d'un meilleur browser apparaissent en 2003. Les principes de navigation ne changent pas énormément. Les créateurs de services ajoutent les éléments graphiques (images, chevrons colorés, animations...). Les services de téléchargement de sonneries, logos et plus tard de vidéo entrent en scène.
2005, est une année pleine de mutation. Les éditeurs de services veulent proposer en dehors des opérateurs leur propre portail. Par contre il faut monétiser cela. Le groupement Gallery créé par les 3 historiques (Bouygues, Orange et SFR) arrive à imposer une charte de navigation à minima, des tests strict du bon fonctionnement des services et du remboursement rapide des clients en cas d'échec des transaction.
La taille des mobiles change. Les écrans deviennent plus grand. La résolution standard est le 240x320.
Vient ensuite les sites en xHTML. Pas facile de disposer d'un moteur de rendu standard et de contrôler le code produit.
Part mon expérience, le WML était plus strict et demandait une rigueur d'écriture. Facile à déceler les bugs potentiels. Le xHTML étant plus permissif, cela était moins facile. Par contre il fallait gérer une feuille de style par terminal ou par famille de mobile. Pour le plus des opérateurs, un meta langage a été spécifiquement réalisé. Basé sur XML, ce méta langage gérait aussi les propriétés ergonomiques voulues par l'opérateur.
Il me restait à en contrôler le bon usage et donc le rendu final. Je crois bien avoir usé des éditeurs à leur faire corriger des fautes de débutant.

De 2005 à 2007, une autre bataille prend forme : la création d'applications. Elles sont concentrées sur 2 points : la télé et le sport. Orange est leader sur ce segment en présentant 2 applications embarquées ou téléchargeable. Leur intégration demande de grandes session de tests. Il faut offrir une qualité irréprochable et assurer un lancement rapide sur la gamme la plus large de mobile. L'équation est difficile à tenir. Toutefois les usages augmentent.

2007 - La révolution iPhone
J'ai énormément critiqué cette première mouture de la firme de Cuppertino. Par contre il permet à l'utilisateur de sortir du giron de l'opérateur en terme applicatif. C'est Apple qui mène la danse. Pourtant dès 2005, je préconisais de créer un portail regroupant : applications (Java à l'époque, sonnerie, logos et musique).

Avec une année de retard, Android arrive et doit rattraper le trou laissé par les iPhone. Par ailleurs, il a une connotation très geek. 2 mondes s'affrontent. Toutefois, c'est le marché applicatif et donc l'usage des réseaux mobiles qui va se trouver transformé.
En effet, le HSDPA arrive et offre enfin une capacité d'amener à l'utilisateur des données à grande vitesse. Voir des vidéos parait de plus en plus naturel sur un mobile dont les capacités de traitement augmentent.

ARPU - Le client paye cette course aux octets
Les opérateurs ne voulant pas manquer cette manne de revenu proposent des forfaits pour utiliser pleinement le réseau mobile. Mais à quel prix. On passe allègrement de 20 euros de forfait à 50 et plus pour posséder le meilleur de la technologie mobile. On dit que les marges sont grandes mais quels ont été les coûts initiaux pour arriver à cela ? Ils ont été humains et techniques.
Voir des matchs de Ligue 1 demande énormément de ressources : physiques pour filmer et commenter les matchs, matérielles pour acheminer le signal sur tous les canaux (TV et mobiles) des serveurs pour ré encoder à la volée au format mobile ces flux et des réseaux capables de transporter tout cela. On doit voir aussi les équipes entières qui sont derrière cela : les développeurs de l'application, les chefs de projet technique, marketing, les designer et les testeurs de cet ensemble sur une seule application dédiée au sport le plus populaire de France.
Donc l'ARPU, était une véritable religion car à elle seule elle vous permettait de faire augmenter les revenus des opérateurs de manière significative.
Pour offrir le meilleur, n'oublions pas également que tout cela permet aussi de subventionner les mobiles pour les clients.

Validation des applications
Ca peut paraitre étrange mais mon métier s'est transformé. Passer d'une validation d'un service mobile à celui d'une application est plus complexe. En effet, en plus des contraintes de l'opérateur, s'ajoute celles des store. Apple ayant les critères les plus stricts, il a fallu disposer d'une méthodologie applicable à toutes les plate forme (iOS, Android, WP7, RIM, Java) en peu de cycles de pré publication donc avant soumission aux stores, sur un nombre toujours croissant de mobile et dont les OS évoluent.
Gérer la fragmentation d'Android était un challenge qui commence à être maitrisé, par contre les contraintes Apple sont, selon moi, moins bien appréhendées par nombre de développeurs.
C'est un véritable métier que de faire cela. Endurance, méthodologie et maitrise des environnements est un challenge quotidien. Il faut laisser chez soi le mot gentillesse car les clients n'ont aucun scrupule à commenter négativement une application qui se ferme d'elle même. En repoussant les frontière de l'acceptabilité, on pousse les développeurs au perfectionnisme. A ce petit jeu, je conserve avec plaisir cette trivialité non dite avec une équipe basée à Toulouse (Monsieur V. et votre team, je vous salue !) Le reverse engineering sans voir le code source. Démonter et trouver où se cache la faille dans un log d'erreur. Lutter contre les pressions du time to market pour dire que ce n'est pas correct. Assurer une véritable qualité au service des utilisateurs.

Avenir de la mobilité
Si on nous parle de la génération de réseau 4G, ce sera pour alléger le réseau actuel qui est saturé. Du moins pas complètement si on fait un essai de vitesse, seul Orange apparait le plus rapide en HSDPA. Donc les autres n'ont pas encore ouvert toutes les vannes.
Cependant les coûts de déploiement de la 4G vont être lourds alors que le ticket d'entrée a déjà été élevé. Nous verrons donc une concentration ou une mutualisation des coûts pour bâtir les réseaux de demain. Il est même étonnant qu'aucun GIE n'aie pas été créé pour cela.

Free ayant cassé les codes au niveau des forfaits et donc amputé pour les autres des marges fortes, il faudra bien passer par ce mécanisme ou alors des fusion et des rapprochements sur l’infrastructure se feront. c'est une certitude.

Fin de la subvention du mobile. C'est ce qui nous attend. Le consommateur a appris qu'il pouvait n'avoir que la carte SIM et ne plus être lié au forfait (SIM+mobile) sur x mois. Cette liberté a un prix : celui du mobile nu. Quelle valeur un opérateur va-t-il véhiculer ainsi ? Est-ce son métier d'offrir des applications ?

Le NFC se fait attendre car madame Michu n'est pas encore prête à utiliser son mobile pour payer ses courses. Les services ne sont pas là tout simplement du fait d'une demande de sécurisation des transactions extrême.

Enfin, il sera temps de quitter le mobile pour voir l'Internet des objets réellement éclore. Le téléphone étant réduit à sa partie congrue, le support pour lire ses mails, échanger sur les réseaux sociaux... peut changer à l'instar des lunettes Google ou des tatouages de Nokia. Ce monde a été décrit par Peter F. Hamilton dans la saga de l'Etoile de Pandore. Nous y arrivons.

Restera enfin à déplacer le stockage des données et identifier spécifiquement chaque utilisateur du Réseau. L'identité numérique et son respect sera un sujet auquel il faudra apporter le plus grand soin. Qui détiendra ces données et seront-elles bonnes à utiliser ? Par nature, la cupidité humaine engendrera des conflits vers celui qui détiendra cette information primaire.

La captivité des clients n'est donc pas terminée et pour les 2 années à venir, rien de révolutionnaire n’émergera de la mobilité. Il restera à préparer le prochain cycle unifiant les réseaux vers le Réseau pour voir ce nouvel eldorado.

J'ai la  chance de l'avoir vu naitre, croitre et le regarder évoluer. J'ai grandit professionnellement avec en rencontrant des gens passionnés. J'espère toujours le regarder avec autant de bonheur qu'à ce jour.

mercredi 18 janvier 2012

Recentrer son offre

Ce qu'à introduit Free Mobile dans le paysage de la mobilité part d'un constat simple : vous avez un mobile pour téléphoner. Cette phrase je l'ai répétée souvent sur mon blog. Au final, l'ensemble des acteurs du mobile (historiques et MVNO) reviennent à ce crédo.

L'analyse est simple au premier coup d'oeil : les forfaits actuels étaient bardés d'options. On ajoute à cela les coûts marketing, la subvention, le SAV, ... bref une chaine de valeur complète et les tarifs explosent.

Xavier Niel a donc pris le sens inverse. L'offre est claire, le mobile est séparé du prix de l'abonnement et le reste c'est des options (exemple l'option BlackBerry à 1€ du fait que RIM fasse payer ses serveurs).
D'un point de vue consommateur, on pourrait s'y retrouver. En effet, on distingue 3 parties dans l'abonnement complet : la voix, le messaging (SMS + MMS) et la data. Le prix en lui même est attractif. Concernant les mobiles, on ne sait pas s'ils seront nus mais en tout cas pas de simlock (revoir la vidéo de présentation). Cependant les tarifs des mobiles et les plus exigeants l'ont de suite remarqué, un Samsung Galaxy S2 est plus cher que sur d'autres sites. 541€ chez Free Mobile, 478€ chez PhoneandPhone. Le paiement sur 36 mois n'est donc pas gratuit.
D'un point de vue opérateur historique, la réflexion va se porter sur la monétisation de ses options. La vraie monétisation. En effet, les services de TV, de messagerie vocale visuelle... et j'en passe ne doivent plus être fondus dans un forfait. L'avantage de la solution est de réellement dégager en terme de chiffre d'affaire ce qui fonctionne ou pas et donc d'utiliser ses ressources sur des produits effectivement rentables. Par ailleurs, c'est aussi pousser les équipes à travailler ensemble sur un sujet unique. Revers de la médaille, des projets entiers vont être abandonnés. Enfin, tailler dans les budgets publicitaires et marketing. Cela n'est pas forcément plaisant mais rien que le premier de ces budgets permettrait un investissement sur des services à réelle plus-value en rapport avec le métier de l'opérateur.

Aussi la révolution est là et simple. Supprimer ce qui n'est pas forcément utile pour M. et Mme Michu. Après on pourra toujours expliquer le coût par la subvention du mobile, la qualité de service et le SAV. Oui dans ce cas, le prix d'un abonnement supérieur de quelques euros est justifié pleinement.

Enfin et ne nous plaignons pas trop car aux US, le desimlocage est un tabou chez les opérateurs, le prix des communications tout autant. Quant à la data, n'en parlons pas. Bref, une concurrence centrée sur l'essentiel est une bonne chose en soi et mérite un décryptage plus affiné à terme. Toutefois sur un usage domestique et à l'intérieur de nos frontières.

Reste à savoir si en période de crise les opérateurs vont investir dans la recherche pour être présents à la reprise ou attentistes en attendant des jours meilleurs. Je vous dirai qu'il faudrait prendre la première solution mais ce n'est pas dans notre mentalité.

mercredi 9 novembre 2011

Et vous utilisez quoi ?

J'avais écrit un billet décrivant une utilisatrice de smartphone qui apparemment ignorait qu'elle avait un clavier physique. Vous, fidèle lecteur, connaissez certains détails de votre mobile avec une utilisation avancée. Au delà du lancement des applications, certains réglages ne vous sont pas inconnus.

Mon camarade de jeu m'a passé une vidéo assez hallucinante que je vous invite à regarder. Elle entraine forcément une réflexion simple. Si on demande aux gens quelle différence font ils entre SMS et MMS on risquera d'être surpris.

Je connais des non technophiles et rien que leur indiquer le nom de certaines applications j'ai le droit à une grosse interrogation. Rien que le "swipe" en soi est un mot mystérieux. Pourtant on utilise cela sur iPhone, Android, Windows Phone... Alors combinez ce mot avec l'écriture prédictive et là vous passez pour un fan d'informatique. Comment briller en société avec une utilisation courante. Bref, vos interlocuteurs s'endormiront moins bêtes et auront un sujet de conversation pour le lendemain.

Bon visionnage... ça fait peur je vous assure.

lundi 7 novembre 2011

La guerre des OS toujours en cours

Apple et Google se mènent une guerre sans mercis tandis que Microsoft patiente tranquillement en se positionnant en arrière plan et que RIM (BlackBerry) périclite, des formes alternatives d'OS vont voir le jour.


Le changement du paysage
Au-delà du marché de niche, c'est clairement les terminaux Android qui verront leur OS changé car plus accessibles pour opérer un tel changement, c'est Jolicloud et Mozilla qui proposeront donc des versions mobiles.

Les ébauches des UI semblent avancées et 2012 serra certainement l'année de leur sortie, peut être avant pour Jolicloud.

Ce qui me surprend c'est cette volonté d'offrir une alternative aux OS existants. On l'avait vu dans le monde du PC mais il a fallu plus de 10 ans pour voir de réelles alternatives à 2 systèmes. En matière de mobilité, il aura fallu moins de 5 ans pour voir un marché entier être bouleversé. Il en faudra moins pour la prochaine évolution.

J'avais annoncé cette guerre des OS il y a plus d'un an. L'évolution matérielle a suivi la gourmandise des utilisateurs et des ressources nécessaires pour faire tourner ces logiciels. Je suis un témoin privilégié en utilisant avant le commun des mortels ces monstres de technologie qui rivalisent avec nos propres PC. Même mon Netbook peut faire office de dinosaure.

Évolution probable
Il n'y aura pas d'évolution majeure dans le monde de la mobilité à brève échéance hormis les écrans souples et le LTE. Ce que nous nommons vulgairement Internet n'est que la façade d'un monde riche et complexe. Pour M. et Mme Michu, c'est un accès au WEB succin et aux mails. Pour les professionnels c'est un accès rapide aux flux de l'entreprise, aux outils et bien entendu à la messagerie. Pour les utilisateurs avancés, c'est un moyen énorme de ressources et d'échanges par tous les canaux.
Je mets peu de mots à ces 3 états volontairement. Car pour moi l'évolution majeure sera la notion de l'identité numérique à travers des outils communicants.
Les capacités de stockage seront démultipliées à travers le Cloud avant de devenir illimitées. Il faudra pouvoir identifier son propre contenu dans cette masse d'information.

Le tactile sera un moyen parmi d'autres
L'évolution technique suit également celle des usages. Les digital natives ont une capacité d'acquisition des nouvelles technologies qui nous a pris plus de 10 ans à maitriser. Il n'y a qu'à observer nos enfants pour voir comment leur pensée arrive à dissocier l'usage de leur doigts par rapport à nous qui distinguons plus facilement notre main gauche que celle de droite. Quant à nos parents, ils cherchent encore les emplacements des icônes sur l'écran en regardant furtivement la souris.

L'OS universel ou un système universel ?
Plus profondément, je pense qu'à terme ce ne sera pas tant l'OS qui nous fera inter agir avec le Réseau mais bien un socle complet et universel regroupant des services de base (mail, informations, banque) et que le reste sera des options. Ce monde est décrit par Peter F. Hamilton et n'est pas si loin de nous.
Reste à concevoir les premières interfaces uniques. Cette guerre prendra donc fin quand cette base sera posée. Microsoft en dominant le marché avait presque atteint ce but qui pourra réellement créer cette révolution qui va plus loin que le mobile ?

lundi 24 août 2009

Devoirs de vacances

Ecole musée de TrégarvanPendant mes congés, je me suis dit : voyageons en mobilité et en situation de nomadisme. Ayant choisi un point reculé en pleine ile de Crozon (je vous laisse chercher l'endroit), je ne pourrais donc pas compter sur un bon réseau 3G.

Résultat : les 3 opérateurs se partagent une pauvre antenne relais ! Pour une commune de 140 habitants (hors saison touristique) n'espérez même pas avoir de la 3G ou plus. La connexion avec ma clé fut éphémère. De quoi dégouter le plus exigeant des clients. Lorsque j'arrivais à disposer d'un peu de réseau en GPRS, il suffisait que plusieurs vacanciers reviennent de randonnée ou autre pour comprendre qu'aucune donnée ne serai transmise.

Antenne relai de TrégarvanL'absurdité des réseaux est telle qu'en pleine côte, donc loin de toute agglomération, le réseau haut débit était plus que nickel. Si c'est pour mettre du sable dans mon Netbook, hors de question.

Vous l'aurez compris, la mobilité vue par les opérateurs trouve donc sa limite dans les endroits les plus reculés de France. Pas la peine d'appeler votre opérateur ou d'en changer dans cas, vous seriez perdant.

Sur ce, passez de bonnes vacances. Pour ma part, je continue à me reposer. Prochaine destination : le sud ouest !

mardi 28 juillet 2009

Tron Legacy

Rien à voir avec le monde de la mobilité mais c'est sûrement un des films de mon enfance qui m'a fait aimer les nouvelles technologies.



mardi 2 juin 2009

Une longue semaine

Voici une semaine que je n'ai pas fait un article sur ce blog. L'actualité a pourtant été riche mais les pré occupations professionnelles ont pris le dessus.

Pas facile quand il s'agit de travailler sur les divers téléphones phares du marché et de sortir un livrable pour respecter le fameux "Time to market". Je reste tout de même assez étonné de voir qu'Apple valide encore des applications étranges et de mauvais goût alors qu'il a fallu plus de 3 semaines pour obtenir la validation de celle sur laquelle j'étais. Il ne faut pas trop se poser de question non plus.

Le marché de la téléphonie va être dominé à l'avenir par l'OS présent dans le téléphone. Fini le temps où les constructeurs venaient avec leurs modèles. Maintenant il faut compter sur le duo : constructeurs / OS.
Le cas de l'iPhone étant entièrement maitrisé par Apple, il va donc y avoir une bataille faite conjointement par Microsoft et Google sur ce point pour imposer leur "norme" dans les téléphones. Il est clair que chaque marque aura au moins un téléphone fonctionnant sous Android ou Windows Mobile.

Toutefois en période de crise, monsieur et madame Michu auront peu d'argent à accorder à des forfaits dispendieux et il reviendront vite à l'essentiel : téléphoner.

lundi 13 avril 2009

J'ai vécu 4 révolutions

Depuis quelques jours, ça gambergeait pas mal pour écrire cet article. Nous sommes en train de vivre une révolution supplémentaire dans le domaine informatique. Et pour ma part ce sera la 4ème.

La première fut tout d'abord la découverte d'Internet. En 1995, on pouvait surfer le plus souvent dans les premiers cyber café avec une vitesse de connexion ne dépassant pas le 56 Kbps et pour les particuliers, on n'avait le plus souvent du 28 KKbps. Je me souviens encore du temps où je téléchargeais Netscape 3.1 avec mon modem, sans compter le fait que ma ligne téléphone était en occupation.

La seconde révolution, je l'ai vécu en deux temps. Tout d'abord chez Himalaya quand je me suis intéressé à la mobilité et à mes premiers story board pour les sites mobiles. Ensuite en participant à la charte ergonomique du portail Orange (charte qui perdure toujours). Ensuite avec Waptoo (racheté par Cellfish). J'y ai appris la rigueur technique du code pour les mobiles et une envie de toujours progresser.

3ème temps fort : l'arrivée de la couleur sur les mobiles et le changement du WML au xHTML mobile. Il a fallu revoir les concepts de navigation qui, bien que l'on parle de changements forts existaient déjà dès 2000. En effet, avec Himalaya nous avions produits 3 sites pour Palm et palm couleur et une version pour Pocket PC pour le site institutionnel, sans compter la version MIB pour Orange. Nous avions déjà la navigation par onglet, en mode touch et surtout le savoir.

La dernière révolution en cours est l'avènement des applications dans les téléphones. En soi, elle n'est pas nouvelle car plusieurs éditeurs réalisent des applications professionnelles et embarquées pour leur clients. Ce qui est nouveau réside dans le fait que n'importe qui peut produire son application et la diffuser auprès du plus grand nombre.

Après le WEB 2.0, le mobile 2.0 verra-t-on l'App 2.0 ?

mardi 10 mars 2009

La journée sans mobile

Pas de téléphoneEt si vous passiez une journée sans téléphone ? C'est sûrement la chose la plus bête à réaliser : laisser son téléphone chez soi, bien au chaud pendant que vous allez au travail.

Ainsi votre compagnon de tous les jours ne vous importunera plus. Techno dépendance ou pas, nous avons su vivre sans avant son arrivée. Par ailleurs, vous ne subirez pas les effets néfastes des ondes quand il recherche en permanence à se connecter au réseau de votre opérateur.

Bref un peu de tranquillité pendant une journée. Après celle sans tabac, et si vous pensiez en plus de l'éteindre de vous en passer totalement, ne serait que 24 heures ?

PS : Pour celles et ceux qui veulent me joindre, ce ne sera pas possible, j'ai laissé mon mobile seul.

mardi 17 février 2009

J'ai un Netbook

MSI Wind U100
Dans un précédent billet, je vous faisais part de mon envie d'acquérir un Netbook.

J'ai finalement craqué et mon amie Marie ne s'était pas trompée. Ce billet est même rédigé avec ce dernier. Au départ, on se dit : c'est un PC comme les autres. J'ai fait mon geek, fais les mises à jours (erreur, j'ai tout réinstallé dans les 24h qui ont suivi l'achat).

Je ne regrette pas cette acquisition. Je suis autonome chez moi. Je suis sorti du bureau pour être dans mon salon et surtout un peu moins devant l'écran de ma tour qui devient inerte. Un effort financier aussi pour être auprès des miens qui souffraient de mon absence permanente. Je soulage ma conscience ainsi (mon porte monnaie aussi). Je découvre aussi cette liberté offerte, loin de ma tour et je me dis que je peux surfer partout mais aussi rédiger rapidement mes billets ou uploader des photos.

Ce netbook reste un ordinateur d'appoint pour être sur le Réseau. Cette ultra connectivité à un coût mais ne devient pas une obligation. En fait j'ai été plus sans allumer mon MSI Wind et dans mon salon qu'auparavant. Finalement cet achat m'a montré qu'en étant à portée de main, j'hésitais plus à me connecter. Un paradoxe intéressant : plus l'on devient mobile moins on souhaite être relier à la Toile.

jeudi 12 février 2009

Reportage photos

Avec un mobile ou un APN sous la main, on devient un reporter en herbe et les outils présents sur la Toile nous permettent de les faire partager.

A l'occasion des 30 ans de l'Atelier, j'ai pu aller au Grand Palais voir l'exposition 6 Milliards d'autres réalisée par Yann Arthus-Bertrand. C'est très visuel et sonore, participatif, émouvant, touchant, prenant...

Ce petit slideshow vous en donnera un aperçu et je vous invite soit à y aller ou à visiter l'excellent site WEB.



A voir : 6 Milliards d'autres

samedi 17 janvier 2009

Et si je prenais un Netbook ?

Dans un long article (très bien rédigé soit dit en passant), Frédéric Cavazza nous explique l'importance que vont prendre les Netbook.

Etant dans la mobilité et un peu (beaucoup, diront certains) geek, j'hésite à m'offrir un Netbook. Devrais-je céder à la tentation et à ce bel article ? A quoi cela me servirait ? Au prix de deux netbook je peux avoir un beau téléphone !

J'attends le G1 avec impatience et son prix hors pack sera certainement prohibitif. Par contre, je serai connecté en permanence (et SFR se tirera les cheveux avec mon vieux forfait à 6€). Des applications tourneront et pourquoi ne pas me connecter à Blogger via le G1 ? Par ailleurs, entre le PC portable, le fixe à la maison, le browser de ma Wii, j'ai de quoi être connecté en permanence et à n'importe quel endroit. Ajoutons à cela la connexion mobile 3G avec mon Sony Ericsson et je pense être bien équipé.

Cette débauche technologique a un coût et devient prohibitif à moyen terme. D'une part parce que les technologies évoluent très vite. Par ailleurs, être connecté en permanence va tendre vers une déconnexion de la réalité. Enfin, que faire d'un Netbook si ce n'est d'assouvir ce besoin compulsif de posséder un objet high tech.

J'ai voulu un Nabaztag (ok j'en ai 3), un PC portable, un i-buddy. Que faire d'un nouvel arrivant ? Ce cloud computing (je reviendrai sur ce terme), est en train de nous envahir. Il crée un eco système totalement désespérant et le profane en informatique ne sait que choisir. Je vous l'avoue, je suis perdu dans tout ce monde. Les "native digital", ceux qui sont nés ou découvert très jeune la révolution Internet, ne se posent pas autant de questions. Ils ont 2 objectifs : posséder et utiliser. Par contre savoir comment les choses ont été conçues ou leur profondeur d'utilisation leur restent totalement inconnues.

Face à cette lubie, je ne ferai que regarder ces objets en allant à la FNAC, Darty, ou rue Montgallet. On peut regarder et ne pas toucher. Entre utilité et futilité, il n'y a qu'un "f".

A lire : FredCavazza.net

lundi 29 décembre 2008

Petite critique

En lisant les flux RSS de ce matin, je découvre qu'IntoMobile se penche sur Best Screen Snap.

ScreenSnap est une application pour les téléphones Nokia, notamment les Serie 60 3ème édition. Elle vous permet de faire des copies d'écran de votre téléphone et de les utiliser à loisir. L'application en soit n'est pas parfaite mais largement suffisante pour réaliser de belles captures et de les exploiter convenablement avec Photoshop par exemple.

Ce qui m'intrigue, c'est cette critique : application imparfaite, un temps trop long entre la capture et le moment où l'on demande à prendre la copie d'écran, non détection de l'orientation de l'écran. Point positif, cette application fonctionne sur le Nokia 5800 Xpress Music qui est un Symbian Serie 60 5ème édition (ouf).

Elle a été écrite bien avant l'apparition des accéléromètres dans les téléphones. Elle permet de faire des captures d'écran et n'est pas le pendant de Remote S60 qui lui permet de prendre en live, ce que vous faites sur votre téléphone. A croire qu'IntoMobile découvre les applications pour Nokia...

Pour les plus anciens d'entre vous qui utilisez ce genre de logiciel, vous avez également Screen Taker, par contre ce programme ne fonctionnera pas sur les Series 60 3ème edition.

A lire IntoMobile


mercredi 17 décembre 2008

Retour arrière

La news précédente a été si brutale que si on regarde sur une carte comment elle s'est propagée sur la Toile. Eric Dupin dans un de ses articles proposait de visualiser cela.

Quoiqu'il en soit, il est intéressant de constater que nous avons tous des sources diverses (Europe 1, AFP, site officiel...). Les conclusions de cette décision (dont Orange fera appel) sont pour les bloggueurs une évidence :
- fin du jailbreak pour utiliser le téléphone chez un concurrent ;
- l'iPhone sera à payer au prix fort (normal il est subventionné avec le forfait) ;
- quid des exclusivités sur les autres téléphones ?
- les prix de l'iPhone baisseront-ils ? (Steve ne vous oubliera pas, ne rêvez pas)

C'est le troisième point que j'avais déjà soulevé. Une exclusivité sur un modèle sera-t-elle pertinente ? SFR et son Player Addict (NDLR : le Samsung i900 Omnia) ou le G1 à venir. 2009 sera donc une année lourde en terme de concurrence. Si on regarde plus globalement, les juristes seront de retours et sur tous les fronts car en temps de crise, chacun fera en sorte de préserver son pré carré ou simplement sa place.

Allons plus loin dans la réflexion. Généralement vous allez en boutique pour changer de mobile ou tout simplement prendre un forfait + un téléphone. Résultat vous avez un mobile qui a été retenu par l'opérateur. Avez vous réellement le choix du modèle ou l'opérateur a-t-il négocié une exclusivité chez un constructeur ? Prenez le K600i de Sony Ericsson. Vodafone rien que pour embêter son monde a eu un V600i du même manufacturier. Différence entre les 2 modèles : aucun. C'est le même téléphone ! Ah si le UserAgent est différent.
Pour le reste, il s'agit de tendance et de choix réalisés par les opérateurs. La plus value des opérateurs réside aussi à sentir les tendances du marché et ce qui fera d'un téléphone un best seller ou non.

Ainsi, je pense que l'exclusivité d'un modèle en particulier comme l'iPhone peut faire grincer des dents mais à ce petit jeu, il se pourrait qu'un jour on soit face aux même règles que la Ligue 1 et que tout se joue aux enchères. Au final, le consommateur ne sortira pas gagnant de cette concurrence.

A lire :
- Techcrunch
- Presse citron


jeudi 4 décembre 2008

Les tendances

TendancesLe design des téléphones mais surtout leurs fonctionnalités vont avoir une influence sur ce que feront nos téléphones.

Selon moi, le téléphone à venir aura les éléments suivants :
- un grand écran (supérieur à 3 pouces)
- l'écran sera tactile
- présence d'un clavier AZERTY
- le WiFi sera sur tous les téléphones.

Ces quatre points s'expliquent largement. Tout d'abord l'iPhone a introduit une autre approche de l'écran tactile que l'on connaissait jusque là avec les Windows Mobile. L'utilisateur doit pouvoir se servir de son téléphone avec les doigts. Le corolaire au tactile réside dans la taille de l'écran. Il ne faut pas un téléphone lilliputien pour cet usage.
Le clavier, ensuite, refait son apparition car l'avènement il faut pouvoir saisir rapidement des informations que ce soit sur les sites comme Facebook ou autres.
Enfin, le WiFi. L'homo sapiens technologicus (déjà évoqué dans cet article) sera toujours connecté (always on). Par ailleurs, pour télécharger des applications il faudra profiter d'un maximum de débit sans pour autant sacrifier son forfait.

Cette vision pour les futurs modèles de téléphones n'empêchera pas les constructeurs de sortir des modèles plus classiques.

Enfin, pourrons nous acheter des modèles ayant ces fonctionnalités et surtout à quel prix ?

mardi 4 novembre 2008

Sauvez Mobuzz TV

Vous n'êtes pas forcément connaisseurs de certaines émissions qui font du WEB un support idéal pour la TV. Mobuzz que j'ai découvert tardivement a même cité le site de votre serviteur lors d'une émission et j'en ai été grandement flatté.

Mobuzz rencontre quelques difficultés et à mon tour de renvoyer l'ascenseur. D'une part parce que j'ai fait un don, d'autre part en vous informant que vous aussi vous pouvez le faire. Même s'il est modeste. Un petit lien utile vous renverra vers une page vous permettant de réaliser ce geste : http://www.mobuzz.tv/SauvonsMobuzz.php



Sauvons Mobuzz from Anil de Mello on Vimeo.

dimanche 5 octobre 2008

Un an de blog

Voici une année maintenant, je me suis passionné pour le monde du blogging pour tenter de vous apporter à peu près chaque jour une nouvelle sur le monde de la mobilité.

A travers les articles, souvent portés sur les téléphones et peu sur le ultra portables, j'ai essayé de vous apporter tout mon éclairage sur les nouveautés qui ont dû maintenant intégrer votre quotidien.

L'exercice n'est pas facile car les sources sont diverses et mon métier me tient à un devoir de réserve que je respecte. Sur le second point, il est essentiel de rappeler que divulguer une information trop tôt voir erronée pourrait nuire à beaucoup et moi en premier. Vous comprendrez donc que je m'auto-censure. Sur le premier point, j'évite la redite et la paraphrase de mes confrères que vous avez de loisir de lire également.

Aussi en ce début de seconde année de blogging, espérons qu'elle soit toute aussi riche que la précédente.

mercredi 1 octobre 2008

Ca vous manquait

Je vais remettre une couche sur le G1.

Franchement, à le regarder il n'est pas franchement beau. Un clavier coulissant alors que la tendance est au tactile ; des touches (4 et un trackball). J'attendais mieux. Et aux vues des photos qui ont circulées sur le Net avant son apparition officielle, il n'a pas réellement changé.

Maintenant, je me demande si HTC a réellement eu le choix du design ? La réponse est "non ! Google via ses représentant a dit clairement qu'il voulait avoir son mot à dire tant dans l'intégration de l'OS que sur le design. Jusque là, rien de bien nouveau non plus. En effet, j'ai toujours affirmé que la firme de Mountain View se plaçait au même niveau que les acteurs du marché et ne fait pas de l'anti Microsoft mais lutte contre tous.

Le danger est que les premiers utilisateurs feront office de cobayes et les critiques seront légions. Les mises à jour également. Parlons en ! Chez Google on ne communique pas sur les update que pourront avoir les téléphones. Par ailleurs, quid du concours sur les applications ? C'est un peu tombé aux oubliettes ?

Le téléphone est censé supporter 7.2 Mbps en HSDPA. Connaissant le milieux des opérateurs, et compte tenu de ce qui vient de se passer aux US et en France pour l'iPhone, ne rêvez pas d'atteindre cette vitesse, du moins pour le moment.

Enfin, le coût de l'appareil nu ? Rien a été annoncé. Je préfère en avoir un hors de mon opérateur pour ne pas subir cette atrocité que constitue le home sreen.

A voir : GSMArena

jeudi 4 septembre 2008

Cosmos 1999

Les séries TV de mon enfance conservent une particularité : elles influencent ce que nous avons dans les mains.

Le titre même de cet article est révélateur du design que je vous présente. Il s'agit d'un téléphone rétroprojecteur. Ce n'est pas franchement nouveau mais le concept tire selon moi ses origines des séries TV.

Avantage non négligeable, ce téléphone est moins imposant que son lointain cousin.

Source : Yanko Design
Merci à JB pour avoir retrouvé le Commlock de Cosmos 1999

mercredi 3 septembre 2008

Guerre des genres

Le consommateur devient de plus en plus exigeant. Une fois que l'on introduit un tant soi peu d'illimité ou de gratuité quelque part, nous n'hésitons pas à utiliser pleinement ce qui est offert ou promis.

Récemment, c'est Orange qui en à fait les frais avec le bridage de la 3G sur les iPhone. Cet été, je rappelle que SFR a coupé volontairement et sans justification (du moins avec une bonne langue de bois), l'upload vers QIK et d'autres applications.

Concernant le premier cas, il faut bien comprendre également qu'Apple a indiqué que la batterie disposait de 5h d'autonomie, même en utilisant la 3G. AT&T a bridé également et volontairement son réseau pour cela. Résultat une Class Action aux US aux motifs suivants : bridage du réseau, et la batterie qui perd son autonomie. L'ouverture progressive promise par Orange, sera réalisée mais je ne pense pas qu'il faille s'attendre à une ouverture totale.

Rien a été fait concernant SFR et son bridage suite à son offre Illymitics, limitée au portail SFR... Je ne compte même pas le bridage volontaire du réseau suivant l'APN wapsfr et websfr alors que tout fonctionnait normalement avant le déni de service.

Globalement, les opérateurs ont plusieurs soucis : d'une part la convergence fixe/mobile va tenir les opérateurs en terme d'investissements, les réseaux 3G et 3G+ risquent d'être saturés si les vannes sont ouvertes et les clients doivent en être conscients. Enfin, l'évolution des téléphones vont modifier profondément l'usage du téléphone. Le multimedia et le browsing sous toutes ses formes (browser et via des applications) sera un nouveau mode de consommation des forfaits data. Il faudra bien que ces services à forte valeur ajoutée présentent des modèles pérennes sans pour autant brider l'usage premier des mobiles : téléphoner.