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mardi 13 mai 2014

ATAWAD

J'adore les nouveaux mots et ce dernier, entendu dans l'excellente émission "L'Atelier Numérique" de BFM Business m'a fait sourire.

ATAWAD, prononcez, A - TA - WOUAD, fait un peu Star Wars. Il signifie Any Time, Any Where, Any Device. Il caractérise bien la mobilité quelque soit le lieu, l'environnement, le mobile utilisé. Il traduit aussi la tendance que nous avons. Vous avez votre mobile en poche et en rentrant vous sautez sur votre tablette. Mais aussi, grâce au WiFi, aux applications comme What'sApp, Skype... vous êtes joignable à tout moment, quelque soit l'endroit.

Il y a un autre mot "Jugaad". Toujours entendu dans la même émission. Etre malin, être agile. Je suis moins fan de celui là.

Tout ça pour dire que le monde de demain sera toujours de plus en plus connecté. Faut il encore que le public y adhère, ce qui est loin d'être gagné.

mercredi 9 avril 2014

La fragmentation des mobiles où l'horreur pour un chef de projet

Lorsque l'on pense à faire un site sur mobile, on ne commence pas par se poser la question autour du design. Or, ce devrait être une source d'inquiétude majeur pour tout chef de projet qui se lance sur le mobile.

Déjà à l'époque du WAP (oui ça date du début des années 2000), les tailles d'écrans n'étaient pas similaires. Avec les logos, puis les vidéos la fragmentation a augmenté. Mais à l'époque, on était plus sur une fragmentation simple et réduite plutôt à des capacités techniques face au téléchargement. Les tailles étaient à peu près standard.

Avec Android, c'est devenu plus épique. Tout d'abord avec de nombreux modèles. Et là, le développeur va devoir gérer un par hétérogène tant en modèles que d'OS. Chaque constructeur incluant en plus une surcouche logicielle et il devra faire face à des cas d'erreurs non prévus dans la programmation standard pour Android.
Ajoutez à cela des petites subtilités de l'OS avec récemment une exécution en ART et non plus en JIT. De quoi s'arracher les cheveux en début de projet. Lorsque j'évoque cela en réunion, tout le monde sourit en mettant sur la table le dernier modèle sorti. C'est sur... Tout le monde a le dernier cri de la technologie...


Ensuite, il faut penser à la répartition par marque. Pourquoi, me diriez vous ? Pour commencer à établir une idée du parc de terminaux que vous aurez à gérer tant pour les tests que les développements. C'est sur qu'en méthode AGILE, on ne prévoira aucun cas d'utilisation du type "En tant qu'utilisateur d'un Sony Xperia U..." Et bien détrompez vous ! Il faudra prévoir les subtilités des devices. J'ai du faire face à cette situation car une ligne de l'android manifest fait qu'une application donnée s'installera ou non dans ce type de mobile. Surtout si votre application est sécurisée. Ou le cas étrange de la marque Samsung avec la dernière mouture de Samsung Knox. C'est plutôt Fort Knox ! Et là il faut avoir des idées !


Enfin et pour le fun, le chef de projet va aimer ses designers... ou se faire haïr. En effet, chaque constructeur sortant un mobile ou une tablette veut se différencier de son concurrent. Et Google n'a pas franchement aidé sur ce point la communauté des gentils développeurs d'applications. Vous allez devoir faire face à une joyeuse question : dois-je prévoir tous les types d'écrans du monde ? L'image à gauche vous montre à quoi vous devrez vous confronter. Et dites vous bien que le designer va devoir travailler chaque image pour chaque résolution et non faire un bon recadrage de l'image principale pour aller plus vite. S'il le fait : virez le ! J'ai assez embêté des camarades de jeu pour un pixel (et j'en ai hérité un surnom : M. Pixel) qui ont du faire revenir un graphiste pour corriger une image.

Ceci est vrai pour Android. Quid des mobiles Apple ? C'est aussi vrai mais c'est plus simple. Entre les iPad et les iPhone, les tailles sont moins contraignantes mais tout aussi exigeantes. Sans compter le "retina display". Ah... le crénelage des icônes non étudiés pour cet affichage. Un régal.

Et pour finir, le fin du fin, les tailles des icônes pour les applications. Les stores vous aiment et vous le rendent bien.

J'aurais pu intituler cet article : l'horreur de la publication d'une application. Mais je pense que cet article fera réfléchir de nombreuses personnes avant de se lancer dans le monde de la mobilité et n'en ayant aucune expérience. Le "c'est simple" à faire devient vite un capharnaüm sans nom si on ne s'y prépare pas.

mardi 26 mars 2013

Vers une France à 4 opérateurs

En 2000, le monde de l'Internet français a vu un grand nombre d'acteurs proposer des abonnements ADSL (du 512 kbps). On se souviendra de grands noms comme Neuf et Club-Internet notamment. Et depuis peu, nous allons nous retrouver à 4 grands acteurs : Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

Dans le monde de la mobilité, nous avons des MVNO (NRJ Mobile, Virgin Mobile, la Poste Mobile, M6 Mobile...). Beaucoup d'acteurs mais ce petit monde va se concentrer. Il est certain qu'économiquement parlant les MVNO n'ont plus de raison d'exister.
Ces derniers vivent à tort ou à raison sur le même modèle que les opérateurs historiques (SFR, BT et Orange) à savoir la vente d'un forfait + mobile subventionné. Or selon moi, leur existence n'est viable que s'ils arrivent à se différencier. Limite à être hybride : mi-forfait, sans engagement, sans mobile subventionné.

Par ailleurs, l'autorité de la concurrence a réaffirmé son opposition à une fusion Free-SFR et préfère voir un marché à 4 opérateurs. Cette même autorité ayant sanctionné lourdement les 3 historiques pour collusion et a soutenu les MVNO et la 4è licence pour une animation du marché.

Le paradoxe est que nos politiques méconnaissent le monde de la téléphonie et ne sont obnubilés que par le marché du travail (sic). L'arrivée de Free Mobile a changé la donne tant au niveau des forfaits que sur la vente des terminaux. Fini la vente liée (forfait + mobile). Fini le temps où l'on payait cher un forfait pour peu de temps de communication et de trafic data.

Les opérateurs doivent revoir leur modèle, du moins ce qu'il y a dans leurs forfaits. Mieux dégager ce qui est du forfait pur, de ce qui découle des services afin de distinguer in fine quelle valeur a chaque service. Pourquoi un forfait à 70€ avec de la TV, de la musique, du multi sim... alors que l'utilisateur lambda ne va pas en avoir l'usage, le tout sans engagement ?!

Je comprends qu'il faut favoriser les usages multimédias, et j'y ai participé indirectement en testant en amont pas mal d'applications qui sont aujourd'hui dans certains mobiles, mais de là à les faire rentrer de force dans un forfait...

Aussi, les opérateurs doivent choisir :
- faire uniquement leur métier d'opérateur mobile ;
- faire des forfaits dégageant clairement chaque service ;
- faire des forfaits de base en permettant des options à la carte.

Le mécanisme des subventions n'est qu'un moyen rapide d'acquérir un nouveau mobile, mais au fond, si vous mettez 1€ par jour de côté, au bout d'un an vous pourrez acquérir un mobile de milieu de gamme de bonne facture sans pour autant vous sentir lié.

Aussi, l'animation de la concurrence voulue aura pour effet à terme, comme pour l'ADSL, une concentration à 4 opérateurs, avec leur boutique et leur services. Les boutiques comme Phone House ou Phone and Phone devront soit disparaître soit vendre des mobiles nus avec moins de marge.

vendredi 13 juillet 2012

La panne du réseau Orange expliquée

C'est rare mais la prise de parole d'Orange a été déterminante entre le 6 et 7 juillet, pour expliquer la panne du réseau mobile.

La vidéo ci-dessous explique simplement le déroulement des faits, des solutions qui ont été apportées.

La morale de tout cela, et quelques jours après la coupure du Minitel qui nous ouvrait les joies du numérique via la paire de cuivre, est que nous sommes devenus très dépendants de nos usages mobiles. Imaginez également quand lors d'une guerre toutes les communications d'un pays sont brouillées. C'est identique.

mardi 19 juin 2012

Perspectives dans la mobilité

Après plus de 12 années dans la mobilité, je vais essayer de poser un regard sur ce monde toujours en évolution tant au niveau réseau qu'au plus simple appareil comme un téléphone.

1999 - 2001 : La grande désillusion
Juste au moment de la sortie du film Matrix, dont on retient le magnifique téléphone Nokia, le 7110 sort dans la foulée et les médias nous abreuvent d'images et de services délirant sur l'Internet mobile. Le marché devient fou. On pourrait faire tout ou presque avec son mobile. Echec non pas du WAP. C'est un lancement technologique râté.
Il l'est d'autant plus que les services n'existent pas ou peu et ne répondent pas aux attente des consommateurs qui découvrent en fait la téléphonie mobile avec 2 opérateurs Itinéris et SFR.
Enfin, le réseau ne va pas plus vite que 9600 bps. On se retrouve à l'heure du Minitel sur le mobile.

2001 - 2003 : Le GPRS est la solution... ou presque
Le réseau de seconde génération améliore la qualité de transmission des données. Les mobiles sont plus nombreux. Les opérateurs ont crées de véritables portails regroupant leur services.
Les services sont plus ergonomiques avec une navigation adaptée aux écrans et aux usages. J'en sais quelque chose pour avoir participé à la création d'une charte pour un opérateur et via les tests des services, contribué à la voir appliquée.

2003 - 2007 : L'âge d'or pour la mobilité
Les premiers téléphones couleurs et disposant d'un meilleur browser apparaissent en 2003. Les principes de navigation ne changent pas énormément. Les créateurs de services ajoutent les éléments graphiques (images, chevrons colorés, animations...). Les services de téléchargement de sonneries, logos et plus tard de vidéo entrent en scène.
2005, est une année pleine de mutation. Les éditeurs de services veulent proposer en dehors des opérateurs leur propre portail. Par contre il faut monétiser cela. Le groupement Gallery créé par les 3 historiques (Bouygues, Orange et SFR) arrive à imposer une charte de navigation à minima, des tests strict du bon fonctionnement des services et du remboursement rapide des clients en cas d'échec des transaction.
La taille des mobiles change. Les écrans deviennent plus grand. La résolution standard est le 240x320.
Vient ensuite les sites en xHTML. Pas facile de disposer d'un moteur de rendu standard et de contrôler le code produit.
Part mon expérience, le WML était plus strict et demandait une rigueur d'écriture. Facile à déceler les bugs potentiels. Le xHTML étant plus permissif, cela était moins facile. Par contre il fallait gérer une feuille de style par terminal ou par famille de mobile. Pour le plus des opérateurs, un meta langage a été spécifiquement réalisé. Basé sur XML, ce méta langage gérait aussi les propriétés ergonomiques voulues par l'opérateur.
Il me restait à en contrôler le bon usage et donc le rendu final. Je crois bien avoir usé des éditeurs à leur faire corriger des fautes de débutant.

De 2005 à 2007, une autre bataille prend forme : la création d'applications. Elles sont concentrées sur 2 points : la télé et le sport. Orange est leader sur ce segment en présentant 2 applications embarquées ou téléchargeable. Leur intégration demande de grandes session de tests. Il faut offrir une qualité irréprochable et assurer un lancement rapide sur la gamme la plus large de mobile. L'équation est difficile à tenir. Toutefois les usages augmentent.

2007 - La révolution iPhone
J'ai énormément critiqué cette première mouture de la firme de Cuppertino. Par contre il permet à l'utilisateur de sortir du giron de l'opérateur en terme applicatif. C'est Apple qui mène la danse. Pourtant dès 2005, je préconisais de créer un portail regroupant : applications (Java à l'époque, sonnerie, logos et musique).

Avec une année de retard, Android arrive et doit rattraper le trou laissé par les iPhone. Par ailleurs, il a une connotation très geek. 2 mondes s'affrontent. Toutefois, c'est le marché applicatif et donc l'usage des réseaux mobiles qui va se trouver transformé.
En effet, le HSDPA arrive et offre enfin une capacité d'amener à l'utilisateur des données à grande vitesse. Voir des vidéos parait de plus en plus naturel sur un mobile dont les capacités de traitement augmentent.

ARPU - Le client paye cette course aux octets
Les opérateurs ne voulant pas manquer cette manne de revenu proposent des forfaits pour utiliser pleinement le réseau mobile. Mais à quel prix. On passe allègrement de 20 euros de forfait à 50 et plus pour posséder le meilleur de la technologie mobile. On dit que les marges sont grandes mais quels ont été les coûts initiaux pour arriver à cela ? Ils ont été humains et techniques.
Voir des matchs de Ligue 1 demande énormément de ressources : physiques pour filmer et commenter les matchs, matérielles pour acheminer le signal sur tous les canaux (TV et mobiles) des serveurs pour ré encoder à la volée au format mobile ces flux et des réseaux capables de transporter tout cela. On doit voir aussi les équipes entières qui sont derrière cela : les développeurs de l'application, les chefs de projet technique, marketing, les designer et les testeurs de cet ensemble sur une seule application dédiée au sport le plus populaire de France.
Donc l'ARPU, était une véritable religion car à elle seule elle vous permettait de faire augmenter les revenus des opérateurs de manière significative.
Pour offrir le meilleur, n'oublions pas également que tout cela permet aussi de subventionner les mobiles pour les clients.

Validation des applications
Ca peut paraitre étrange mais mon métier s'est transformé. Passer d'une validation d'un service mobile à celui d'une application est plus complexe. En effet, en plus des contraintes de l'opérateur, s'ajoute celles des store. Apple ayant les critères les plus stricts, il a fallu disposer d'une méthodologie applicable à toutes les plate forme (iOS, Android, WP7, RIM, Java) en peu de cycles de pré publication donc avant soumission aux stores, sur un nombre toujours croissant de mobile et dont les OS évoluent.
Gérer la fragmentation d'Android était un challenge qui commence à être maitrisé, par contre les contraintes Apple sont, selon moi, moins bien appréhendées par nombre de développeurs.
C'est un véritable métier que de faire cela. Endurance, méthodologie et maitrise des environnements est un challenge quotidien. Il faut laisser chez soi le mot gentillesse car les clients n'ont aucun scrupule à commenter négativement une application qui se ferme d'elle même. En repoussant les frontière de l'acceptabilité, on pousse les développeurs au perfectionnisme. A ce petit jeu, je conserve avec plaisir cette trivialité non dite avec une équipe basée à Toulouse (Monsieur V. et votre team, je vous salue !) Le reverse engineering sans voir le code source. Démonter et trouver où se cache la faille dans un log d'erreur. Lutter contre les pressions du time to market pour dire que ce n'est pas correct. Assurer une véritable qualité au service des utilisateurs.

Avenir de la mobilité
Si on nous parle de la génération de réseau 4G, ce sera pour alléger le réseau actuel qui est saturé. Du moins pas complètement si on fait un essai de vitesse, seul Orange apparait le plus rapide en HSDPA. Donc les autres n'ont pas encore ouvert toutes les vannes.
Cependant les coûts de déploiement de la 4G vont être lourds alors que le ticket d'entrée a déjà été élevé. Nous verrons donc une concentration ou une mutualisation des coûts pour bâtir les réseaux de demain. Il est même étonnant qu'aucun GIE n'aie pas été créé pour cela.

Free ayant cassé les codes au niveau des forfaits et donc amputé pour les autres des marges fortes, il faudra bien passer par ce mécanisme ou alors des fusion et des rapprochements sur l’infrastructure se feront. c'est une certitude.

Fin de la subvention du mobile. C'est ce qui nous attend. Le consommateur a appris qu'il pouvait n'avoir que la carte SIM et ne plus être lié au forfait (SIM+mobile) sur x mois. Cette liberté a un prix : celui du mobile nu. Quelle valeur un opérateur va-t-il véhiculer ainsi ? Est-ce son métier d'offrir des applications ?

Le NFC se fait attendre car madame Michu n'est pas encore prête à utiliser son mobile pour payer ses courses. Les services ne sont pas là tout simplement du fait d'une demande de sécurisation des transactions extrême.

Enfin, il sera temps de quitter le mobile pour voir l'Internet des objets réellement éclore. Le téléphone étant réduit à sa partie congrue, le support pour lire ses mails, échanger sur les réseaux sociaux... peut changer à l'instar des lunettes Google ou des tatouages de Nokia. Ce monde a été décrit par Peter F. Hamilton dans la saga de l'Etoile de Pandore. Nous y arrivons.

Restera enfin à déplacer le stockage des données et identifier spécifiquement chaque utilisateur du Réseau. L'identité numérique et son respect sera un sujet auquel il faudra apporter le plus grand soin. Qui détiendra ces données et seront-elles bonnes à utiliser ? Par nature, la cupidité humaine engendrera des conflits vers celui qui détiendra cette information primaire.

La captivité des clients n'est donc pas terminée et pour les 2 années à venir, rien de révolutionnaire n’émergera de la mobilité. Il restera à préparer le prochain cycle unifiant les réseaux vers le Réseau pour voir ce nouvel eldorado.

J'ai la  chance de l'avoir vu naitre, croitre et le regarder évoluer. J'ai grandit professionnellement avec en rencontrant des gens passionnés. J'espère toujours le regarder avec autant de bonheur qu'à ce jour.

mardi 6 mars 2012

On refait les calculs

La grosse polémique lancée par les 3 opérateurs historiques de la téléphonie mobile au sujet de la couverture du réseau de Free mobile interroge.

L'ARCEP, autorité indépendante, en charge de la régulation des telecom notamment, indique bien que Free mobile tient ses engagements en terme de couverture du territoire (voir vidéo sur ce sujet). L'ANFR (qui accorde les autorisations de fréquences et d'implantation de sites) indique dans un rapport encore à l'état d'ébauche que Free ne tient pas ses engagements.

Il faut comprendre dans ce débat plusieurs points :
- Les opérateurs historiques ont très mal pris l’agressivité tarifaire de Free.
- La perte des clients est substantielle
- Le réseau de Free n'est pas complètement déployé (en un an)...

Il a fallu 15 ans pour que nos 3 gros disposent d'un réseau suffisamment étendu. Toutefois et même en zone dense, il vous arrive de ne pas capter le signal et ce même avant l'arrivée de Free.
L'ARCEP utilise les mêmes méthodes de calcul pour tous les opérateurs. Il n'est pas concevable qu'à cause d'un nouvel entrant on change cela. Sinon tout le monde serait vite mis au pilori.

L'ANFR n'a clairement pas pour mission de prendre la place de l'ARCEP car ce n'est pas dans ses statuts. Dès lors à quoi joue le ministre Besson ? Il faut bien se rappeler que les opérateurs actuels ont mis 15 ans pour construire leur réseau et ont bénéficié des indulgences de l'ARCEP. Par ailleurs, le calcul du taux de couverture de la population n'a pas changé, qu'enfin, c'est le gouvernement actuel qui a permis l'arrivée du 4ème opérateur.

Au lieu de pleurnicher sur l'ARPU qui sera fatalement en baisse, les opérateurs devraient se concentrer sur le coeur de leur métier : le réseau et les forfaits. Supprimer les options qui coûtent un bras et souvent inutiles, et séparer sur la facture le coût d'acquisition du mobile (1 ligne).
Le consommateur doit aussi comprendre qu'une ligne téléphonique a un coût :
- le réseau
- les boutiques
- l'aquisition du mobile
- le service client.

Les options (TV, messagerie,....) sont payantes. De là, chaque option devra être plus étudiée chez un opérateur. Fini l'hébergement de services chez des tiers qui plombe ou masque des services en souffrance.
Et finalement, s'assurer qu'effectivement la couverture se fasse bien partout. Car même chez les 3 anciens, le réseau n'est pas optimal même en grosse agglomération. De ce fait taper sur le petit nouveau...
Enfin, dire que ça fait mal de s'être pris une remarque notamment sur les marges qui sont de l'ordre de 35% chez les uns en allant vers 8% (chez BT), oui c'est sur il y a un monde. Mais comme pour les manifestions : 35% -> 8% je dirai que la marge est au milieu.

Aussi, au 3 anciens, je dirai : faites ce que vous savez faire le mieux : un bon réseau et une bonne qualité de service, supprimez ce qui n'est pas utile dans un forfait et réduisez les offres. Vous y verrez plus clairs et vos clients aussi. Cela permettra de repartir vers de meilleurs horizons.

lundi 7 novembre 2011

La guerre des OS toujours en cours

Apple et Google se mènent une guerre sans mercis tandis que Microsoft patiente tranquillement en se positionnant en arrière plan et que RIM (BlackBerry) périclite, des formes alternatives d'OS vont voir le jour.


Le changement du paysage
Au-delà du marché de niche, c'est clairement les terminaux Android qui verront leur OS changé car plus accessibles pour opérer un tel changement, c'est Jolicloud et Mozilla qui proposeront donc des versions mobiles.

Les ébauches des UI semblent avancées et 2012 serra certainement l'année de leur sortie, peut être avant pour Jolicloud.

Ce qui me surprend c'est cette volonté d'offrir une alternative aux OS existants. On l'avait vu dans le monde du PC mais il a fallu plus de 10 ans pour voir de réelles alternatives à 2 systèmes. En matière de mobilité, il aura fallu moins de 5 ans pour voir un marché entier être bouleversé. Il en faudra moins pour la prochaine évolution.

J'avais annoncé cette guerre des OS il y a plus d'un an. L'évolution matérielle a suivi la gourmandise des utilisateurs et des ressources nécessaires pour faire tourner ces logiciels. Je suis un témoin privilégié en utilisant avant le commun des mortels ces monstres de technologie qui rivalisent avec nos propres PC. Même mon Netbook peut faire office de dinosaure.

Évolution probable
Il n'y aura pas d'évolution majeure dans le monde de la mobilité à brève échéance hormis les écrans souples et le LTE. Ce que nous nommons vulgairement Internet n'est que la façade d'un monde riche et complexe. Pour M. et Mme Michu, c'est un accès au WEB succin et aux mails. Pour les professionnels c'est un accès rapide aux flux de l'entreprise, aux outils et bien entendu à la messagerie. Pour les utilisateurs avancés, c'est un moyen énorme de ressources et d'échanges par tous les canaux.
Je mets peu de mots à ces 3 états volontairement. Car pour moi l'évolution majeure sera la notion de l'identité numérique à travers des outils communicants.
Les capacités de stockage seront démultipliées à travers le Cloud avant de devenir illimitées. Il faudra pouvoir identifier son propre contenu dans cette masse d'information.

Le tactile sera un moyen parmi d'autres
L'évolution technique suit également celle des usages. Les digital natives ont une capacité d'acquisition des nouvelles technologies qui nous a pris plus de 10 ans à maitriser. Il n'y a qu'à observer nos enfants pour voir comment leur pensée arrive à dissocier l'usage de leur doigts par rapport à nous qui distinguons plus facilement notre main gauche que celle de droite. Quant à nos parents, ils cherchent encore les emplacements des icônes sur l'écran en regardant furtivement la souris.

L'OS universel ou un système universel ?
Plus profondément, je pense qu'à terme ce ne sera pas tant l'OS qui nous fera inter agir avec le Réseau mais bien un socle complet et universel regroupant des services de base (mail, informations, banque) et que le reste sera des options. Ce monde est décrit par Peter F. Hamilton et n'est pas si loin de nous.
Reste à concevoir les premières interfaces uniques. Cette guerre prendra donc fin quand cette base sera posée. Microsoft en dominant le marché avait presque atteint ce but qui pourra réellement créer cette révolution qui va plus loin que le mobile ?

mercredi 28 septembre 2011

Ce blog en version mobile

Blogger, outil très utile depuis les débuts de ce blog a subi un lifiting, comme bien d'autres outils Google.

Il n'était pas possible jusque là d'obtenir une version mobile satisfaisante, quand bien même elle existait. Mes premiers essais datant de l'époque du K800i (c'est à dire une éternité), je ne comprenais pas pourquoi il n'était pas possible de customiser une version dédiée.

Les utilisateurs de CMS comme WordPress, peuvent utiliser un plugin pour avoir une version iPhone.

Aussi, une très belle surprise m'est apparue dans l'interface de Blogger dans le choix des modèles : la possibilité de customiser une version mobile. La copie d'écran est celle issue de mon Android, mais elle est identique sur iPhone, le tout sans changer d'URL ou de mettre http://m.xxxxx dans l'adresse ! Un véritable luxe pour tous et gratuit.

Vous allez me dire que je suis pro Google sur ce coup. Honnêtement, pour celles et ceux qui découvrent la richesse du web et qui passent par le moteur de recherche pour saisir l'URL d'un site au lieu de la barre d'adresse, je leur recommande de passer un peu plus de temps sur les divers services offerts par la firme de Mountain View.

lundi 13 décembre 2010

Fnac Book, une autre manière de lire

Fnac book
Ça faisait un petit moment que je m'étais intéressé aux eBook. Depuis le premier modèle de Sony, puis le Kindle, je m'interrogeais sur l'opportunité de posséder un tel objet.

Cependant quand votre bibliothèque disparaît parce que la pièce dédiée devient une chambre d'enfant, il faut se rendre à l'évidence. Le livre numérique apporte la solution. Tel fut mon cas et j'en suis bien content.

Après le battage médiatique autour de la sortie du Fnac Book, notamment dans l'émission "de quoi je me mail" sur RMC, j'ai donc eu le plaisir ce week end de posséder l'engin.

Doté d'une connexion 3G en partenariat avec SFR, et du WiFi, l'objet navigue rapidement sur des pages légères et dédiées. Quoi de plus plaisant. Quant à la facilité de lire un ouvrage. C'est déconcertant. Que ce soit dans le lit ou dans le métro, la fatigue oculaire n'existe pas. Enfin, tout dépend du nombre de pages lues ;)

Le Fnac Book est donc un objet communiquant, facile à utiliser et à transporter. Il se connecte à Internet quand c'est nécessaire et non en permanence ce qui en soi est appréciable.

En somme, un bon moyen de compiler sa bibliothèque et le futur moyen de lecture pour nos enfants. C'est aussi un moyen de lire et d'acheter des livres en mobilité.

vendredi 5 novembre 2010

Prylos propose 2 postes

Une fois n'est pas coutume. Je vous propose pour cette fin de semaine 2 emplois à pourvoir.

Prylos propose dès à présent aux producteurs de services à la personne la solution mobile, Y-Dom. Cette solution consiste à équiper les intervenants, ou salariés itinérants, d'un mobile disposant d'une application embarquée permettant de gérer le planning des interventions et d'en contrôler l'effectivité. La mise en place de cet outil rend possible la suppression du process papier lourd et onéreux, et améliore significativement la qualité globale du service, son efficience, et la professionnalisation du secteur.

Prylos anticipe également la dématérialisation du paiement CESU, celle du plan d'aide, la formation des intervenants, le soin et le maintien à domicile, sujets qui font l'objet de développements en cours.

La démarche de PRYLOS se veut résolument ouverte, pérenne et industrielle. Elle est élaborée en concertation avec les principaux acteurs du marché : opérateurs télécom, producteurs de services à la personne, instances représentatives (fédérations, ANSP, CNSA, DGE ...), mais aussi les financeurs privés ou publics (Conseils Généraux), les enseignes et les éditeurs de logiciels back-office.

Aussi Prylos cherche un ingénieur de développement expert JEE et un Team leader Applications Mobiles J2ME/Android.

De vous à moi, ce n'est pas parce que vous avez des notions de Java ou tâté un Android que vous êtes un expert. Il faut connaître le monde de la mobilité.

Je re posterai ce message la semaine prochaine. D'ici là, si vous cherchez un emploi dans la mobilité allez y !

jeudi 26 août 2010

Jolicloud est arrivé

Ai-je du retard dans l'annonce de la sortie de Jolicloud ou eu de l'avance quand je vous écrivais à travers 2 articles (ici et ) que Jolicloud avait démarré la guerre des OS ?

Petit flashback
Pour les plus anciens qui fréquentes le Net, il y eu avant iGoogle, Netvibes créé par un certain Tariq Krim. Cela permettait d'avoir un dashboard sur une seule page Web. L'aventure va plus loin et dans le même esprit avec Jolicloud

OS simplifié
Jolicloud est, ne nous le cachons pas un OS (operating system), basé sur Linux. Avantage premier est la légèreté et la possibilité de customiser très profondément l'OS.
OS simplifié car en un clic sur un icône, et on accède à une page web très rapidement sans penser un seul instant qu'une page d'un navigateur a été ouverte. C'est cela la magie de Jolicloud.

Multi boot et compatibilité
Sur mon netbook, j'ai Windows XP qui tourne depuis l'achat de mon MSI Wind U100. Le package d'installation de Jolicloud prévoit ce cas ! Vous pouvez donc choisir entre 2 systèmes. Comble du bonheur, les hardkey sont supportées !
Cela m'amène à vous parler de la liste de Netbook compatibles avec cet OS. Elle est impressionnante. Ce qui vous permettra à terme de passer très vite d'un outil statique à un objet always connect.

Always connect
C'est le crédo de Jolicloud. La tendance à venir et en cours est d'être en permanence connecté au réseau. William Gibson décrivait parfaitement un monde constamment connecté dans son livre le Neuromancer. A la place d'électrode et autres implants, nous avons encore des claviers et des écrans ;)
Cloud tout simplement pour reprendre l'expression "in the cloud" dans les nuages car la représentation du monde de l'Internet est un nuage. Je suppose que "joli" accolé au nom rappelle l'origine frenchie du fondateur.
En tout cas, lorsque vous utilisez Jolicloud, ce n'est pas pour être en offline. Le Réseau est à vous. Avec juste ce qu'il vous faut. Pourquoi ouvrir l'OS de Microsoft pour ensuite ouvrir IE8 ou Firefox pour aller sur Facebook ? Avons nous besoin de tant de ressources ? Idem pour aller sur Gmail, Docs, Zoho..

OK j'avoue avoir Writer pour écrire en local alors que je pourrais me servir de Docs lorsque je suis offline également. Toutefois, j'aime avoir des outils divers car finalement, on revient très vite aux fondamentaux : le logiciel classique.

Conclusion
La seule chose que je n'ai pas essayée car, il n'existe pas de driver pour ma clé 3G est bien une connectivité via ce mode. Les accès WiFi et éthernet du bureau et de la maison sont suffisant pour combler mes besoins.

Je vous recommande donc, si votre Netbook ne sert qu'à vous connecter au Web et à prendre des notes de n'utiliser que Jolicloud. Gain de batterie assuré aussi ;)

mardi 5 janvier 2010

Ce téléphone qui a changé la donne

Vous ne rêvez pas, je vais parler positivement de l'iPhone alors que dans mes précédents billets, je n'étais pas favorable à ce mobile.

Le coup de génie de Steve Jobs
"Just on time". C'est ce qui caractérise l'arrivée de l'iPhone. Alors que le marché des mobiles arrivait à maturation aux USA (car en Europe le marché était déjà mûr), Apple lance son iPhone en juin 2007. Et là c'est le big bang dans le monde de la mobilité.
Un seul téléphone, un seul OS, une seule boutique pour les applications, une seule taille d'écran...
Je pourrais énumérer pas mal de cas où Apple devient l'unique point d'entrée pour son téléphone.
Vous l'aurez compris la tendance est là !

L'unicité dans la mobilité
Avant l'iPhone, au delà du nombre de constructeurs, c'est le nombre effarant de modèles existant qui faisait froid dans le dos pour tout développeur.
En effet, l'Internet mobile était confronté à une customisation permanente des sites pour qu'il rentre dans un téléphone donné.
Idem pour les applications Java. Je ne vous raconte pas les problèmes d'allocation mémoire, de JVM, de taille d'écran, de vitesse du processeur, de saturation de la mémoire cache du browser qui bloque les applications Java (si si ça existe ce genre de problème)...

A cela, il faut rajouter la disparité des boutiques d'applications. Chacun y allait avec un site ou des communautés se créaient pour y voir fleurir les applications pour un environnement donné. Ainsi pour Windows Mobile, Symbian, ou tout simplement des applications Java, l'utilisateur lambda était envoyé dans une jungle rebutante à souhait et non intégrée dans son mobile.

Une boutique, des applications
Toujours et encore Apple, et l'AppStore est là pour démontrer qu'un peu de monopole ne fait pas de mal dans un monde capitaliste.
En posant le postulat suivant : seule une application validée par Apple ira dans l'AppStore, l'iPhone apportait une double garantie : ce qui serait acquis fonctionnerait à coup sur et serait totalement compatible avec le mobile.

Le marché a mis du temps à réagir et on l'a vu avec l'arrivée tardive des mobiles sous Android avec un an de retard et la sortie de Windows Mobile 6.5. 2 boutiques supplémentaires : Android Market et Windows Market.

Je n'oublie pas OVI pour Nokia, BlackBerry App World ou WebOS pour Palm. Toutefois le mal était là.

Des usages pas si nouveaux mais dopés
Les opérateurs, depuis le début de la 3G, ont vite déchanté car le service qui devait décollé avec l'UMTS était la visio conférence. Mais les prix prohibitifs ont calmé bien des ardeurs. Aussi en se tournant vers les usages multimédias, on se dirigeait vers un usage différent des réseaux mobiles.
Orange a lancé très tôt la TV sur mobile. SFR avait emboité le pas quasiment en même temps. Le Nokia 6680 était alors la star de la 3G. Ceux qui ont connu ces débuts comprendront la grande traversée du désert que les personnes en charge de ces développements ont connu. Il fallait convaincre que l'applicatif embarqué allait être l'avenir dans la mobilité.

Avec ces téléphones nouvelle génération, ceux sont donc les réseaux mobiles qui sont mis à rude épreuve car ils doivent supporter un trafic data pour lequel ils n'étaient pas au départ destinés. Les opérateurs ont donc du revoir leur architecture, les forfaits et surtout analyser les impacts pour ne pas saturer le réseau mobile en lui même.

Evolution
Selon moi la convergence des réseaux et l'arrivée du LTE va permettre de distinguer 3 types d'usages :
- le full data
- le middle usage avec data + voix
- le mode téléphonie classique.
En effet, les plus geek téléphonent peu et utilisent le canal de données. A l'opposé, il y a des gros consommateurs du canal voix. Personnellement, avec un forfait 1h je m'en sors très bien. Le reste : de la data !

Les opérateurs, comme les consommateurs vont donc clairement devoir identifier leur réel usage et prendre ce qui leur convient. Le "on demand" va devenir la règle. Un peu comme pour la consommation télévisuelle. Pas de consommation imposée mais réfléchie.

Il faudra suivre cela avec l'arrivée en France du 4ème opérateur mais je pense ne pas être loin de la vérité.

lundi 4 janvier 2010

Interview intéressante

Interview de Philippe de la Fortelle, Directeur Marketing et Stratégie d'Ericsson France, à l'occasion du Colloque "Internet mobile et à la télévision sur Internet : Les nouvelles frontières de la convergence" qui s'est déroulé le 7 décembre 2009 au Palais du Luxembourg.

Le point essentiel à retenir est qu'après la 3,5G on se dirige vers LTE. Je retiens également que l'avènement des usages multimédia et notamment applicatifs sur les téléphones ont réellement pris leur essors en 2009 alors que depuis trois ans, des applications existent. Il a fallu attendre l'iPhone pour que le marché décolle. En soi, rappelons nous de ce qui s'est passé avec la cassette audio, le standard VHS, le CD...




mercredi 16 décembre 2009

L'expérience mobile en 2010

Nous allons tous y aller dans nos prédictions pour 2010 et je pense qu'elles vont se croiser.

J'avais annoncé une des grandes tendance de 2009 : l'utilisateur toujours connecté. Cela ne s'est pas démenti avec l'iPhone, les mobiles sous Android et le WiFi comme fonctionnalité de base dans les téléphones.

2010 sera pour moi :
- Le retour de Motorola dans le monde de la mobilité grâce à Android ;
- Une bataille autour de l'OS (mobile et PC)
- La pérennisation des développements pour les iPhone et les mobiles sous Android
- La montée en charge des stores des opérateurs.

Il est clair que le premier point est sans conteste en bonne voie avec la sortie du Dext, ensuite que Google via Chrome OS s'attaque à un marché de l'always connected mais va marcher directement sur les plates bandes de Microsoft et dans une moindre mesure d'Apple ; que les entreprises vont chercher à développer leur propres applications reste à savoir si elles vont les monétiser ; qu'enfin avec l'annonce d'Orange au Web09, il est certain que l'ensemble des opérateurs français suivra ce mouvement.

Je ne me mouille pas trop pour la suite car il faut bien voir que le consommateur doit encaisser avec du retard les effets de la crise. Cela va se traduire en premier lieu par une baisse de sa consommation. S'il veut continuer à vivre il devra couper certaines dépenses donc dans sa facture mobile.

A suivre donc

lundi 30 novembre 2009

Femtocell by SFR

Femtocell SFRMurs épais, antenne relais éloignée (mais ADSL chez vous), triple vitrage... voilà l'intérêt du Femtocell.

SFR a donc lancé sa petite antenne relai pour les particuliers. Ainsi vous pourrez connecter sur votre box ce boitier relais et vous aurez donc une couverture à domicile du réseau 3G SFR.

Vous allez pouvoir accueillir jusqu'à 5 mobiles en simultané. Pas mal non ? L'idée est surtout de bénéficier chez soi d'une meilleure couverture réseau pour les usages voix et data.

Par contre, je ne vous raconte pas la folie des branchements si chacun des membres de votre foyer est chez chaque opérateur...

Bon d'accord SFR est le premier à lancer cela. Orange et Bouygues Telecom ne tarderont pas à réagir.

A voir : SFR news du 24/11


mercredi 21 octobre 2009

Le plus petit PC du monde

Avec mon Psion en 1996 j'étais fier d'avoir ce genre d'ordinateur sur moi. Avec ce type d'appareil conçu pour communiquer, j'ai décidé de retiré les piles de feu mon premier ordinateur portable ;)

lundi 5 octobre 2009

Comparateur de prix

J'ai déjà dû vous parler de jean Michel Billaut, père de l'Atelier et du concept de madame Michu.

C'est depuis son lieu de repos forcé qu'il nous fait découvrir un nouveau concept, qui plus est convergent (c'est à dire WEB et mobile) de comparateur de prix. Il interview dans ce cadre Bernard Euverte. Ecoutez bien les questions, elles sont pertinentes pour l'utilisateur lambda.



Source : Jean Michel Billaut

vendredi 18 septembre 2009

Pong

J'aurais bien aimé vous parler du premier jeu vidéo du même nom ; de Pang l'excellent jeu de tir qui est aussi disponible sur l'AppStore, mais non.

Pong Research, lance un produit outre Atlantique qui réduira votre exposition de 60% des ondes de l'antenne radio de l'iPhone.

Bon super tout ça car depuis longtemps nous le savons qu'il ne faut pas téléphoner en TGV, en voiture sur l'autoroute, dans le métro... Ben oui, c'est à ce moment là que votre cher appareil utilise la plein puissance de son antenne et vous grille les neurones.

Un must have pour les télépommeurs.



mardi 8 septembre 2009

Comment casser un modèle économique

Il fallait s'y attendre mais Apple vient de faire un ravage au Japon avec son iPhone.

Je ne vais pas vous parler du succès commercial indéniable que le téléphone a, auprès de divers consommateurs (dont je ne fais pas parti). Par contre c'est NTT DoComo qui doit revoir son business model en terme de mobilité.

En effet, les téléphones au pays du soleil levant sont ultra customisé par l'opérateur. Résultat, il faut avoir suivi les spécifications pour être référencé. Cela était évident du temps de l'I-mode mais plus au goût du jour avec l'iPhone.

Résultat, que faire des services qui passaient par le browser ? Dure remise en cause pour un pays qui est selon moi le plus en avance en terme d'usages sur mobiles.

A écouter : l'Atelier Numérique sur BFM ou sur le site de l'Atelier

Facture salée ?

A peine les vacances finies que les factures pleuvent sur votre bureau. Impôts, rentrée scolaire... et facture de téléphone.

Ah les vacances à l'étranger ça peut avoir du bon... pour votre opérateur. Et oui, ce n'est pas tout de faire le kéké sur les plages à l'étranger avec un "télépomme" ou un Android Phone, utiliser les applications et envoyer ses photos via le Réseau.

Cela a un coût et depuis l'étranger ça se nomme le roaming. Résultat si vous avez passé du temps à surfer ou à utiliser des applications communicantes, votre "hors forfait" a dû prendre son envol. Dur de dire à son opérateur : ben j'étais en vacances à Pétahouchnok et ne je savais pas que ce serait hors forfait.

En Droit, un célèbre adage prévaut : nul ne peut invoquer sa propre turpitude (nemo auditur propriam suam turpitudinem allegans). Je ferais court : ne prenez pas les gens pour des imbéciles. vous étiez à l'étranger, vous subissez le roaming, vous payez que ce soit pour les communications ou la donnée.

Moralité : désactivez le signal à l'étranger ou pensez à disposer du forfait adapté.