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mercredi 9 avril 2014

La fragmentation des mobiles où l'horreur pour un chef de projet

Lorsque l'on pense à faire un site sur mobile, on ne commence pas par se poser la question autour du design. Or, ce devrait être une source d'inquiétude majeur pour tout chef de projet qui se lance sur le mobile.

Déjà à l'époque du WAP (oui ça date du début des années 2000), les tailles d'écrans n'étaient pas similaires. Avec les logos, puis les vidéos la fragmentation a augmenté. Mais à l'époque, on était plus sur une fragmentation simple et réduite plutôt à des capacités techniques face au téléchargement. Les tailles étaient à peu près standard.

Avec Android, c'est devenu plus épique. Tout d'abord avec de nombreux modèles. Et là, le développeur va devoir gérer un par hétérogène tant en modèles que d'OS. Chaque constructeur incluant en plus une surcouche logicielle et il devra faire face à des cas d'erreurs non prévus dans la programmation standard pour Android.
Ajoutez à cela des petites subtilités de l'OS avec récemment une exécution en ART et non plus en JIT. De quoi s'arracher les cheveux en début de projet. Lorsque j'évoque cela en réunion, tout le monde sourit en mettant sur la table le dernier modèle sorti. C'est sur... Tout le monde a le dernier cri de la technologie...


Ensuite, il faut penser à la répartition par marque. Pourquoi, me diriez vous ? Pour commencer à établir une idée du parc de terminaux que vous aurez à gérer tant pour les tests que les développements. C'est sur qu'en méthode AGILE, on ne prévoira aucun cas d'utilisation du type "En tant qu'utilisateur d'un Sony Xperia U..." Et bien détrompez vous ! Il faudra prévoir les subtilités des devices. J'ai du faire face à cette situation car une ligne de l'android manifest fait qu'une application donnée s'installera ou non dans ce type de mobile. Surtout si votre application est sécurisée. Ou le cas étrange de la marque Samsung avec la dernière mouture de Samsung Knox. C'est plutôt Fort Knox ! Et là il faut avoir des idées !


Enfin et pour le fun, le chef de projet va aimer ses designers... ou se faire haïr. En effet, chaque constructeur sortant un mobile ou une tablette veut se différencier de son concurrent. Et Google n'a pas franchement aidé sur ce point la communauté des gentils développeurs d'applications. Vous allez devoir faire face à une joyeuse question : dois-je prévoir tous les types d'écrans du monde ? L'image à gauche vous montre à quoi vous devrez vous confronter. Et dites vous bien que le designer va devoir travailler chaque image pour chaque résolution et non faire un bon recadrage de l'image principale pour aller plus vite. S'il le fait : virez le ! J'ai assez embêté des camarades de jeu pour un pixel (et j'en ai hérité un surnom : M. Pixel) qui ont du faire revenir un graphiste pour corriger une image.

Ceci est vrai pour Android. Quid des mobiles Apple ? C'est aussi vrai mais c'est plus simple. Entre les iPad et les iPhone, les tailles sont moins contraignantes mais tout aussi exigeantes. Sans compter le "retina display". Ah... le crénelage des icônes non étudiés pour cet affichage. Un régal.

Et pour finir, le fin du fin, les tailles des icônes pour les applications. Les stores vous aiment et vous le rendent bien.

J'aurais pu intituler cet article : l'horreur de la publication d'une application. Mais je pense que cet article fera réfléchir de nombreuses personnes avant de se lancer dans le monde de la mobilité et n'en ayant aucune expérience. Le "c'est simple" à faire devient vite un capharnaüm sans nom si on ne s'y prépare pas.

mardi 27 novembre 2012

L'expérience, le nouvel enjeu dans la bataille des terminaux mobiles ?

Latest hack

Il était une fois le monde merveilleux des téléphones mobiles, qui naquit pour répondre à une demande des plus audacieuses : téléphoner de n'importe où, n'importe quand, sans aucun fil à la patte.
Les années 2000 furent la génèse de cette évolution, drainant des mini-révolutions à foison. Tour à tour on a pu téléphoner, envoyer des messages, écouter de la musique, aller sur internet, prendre des photos, des vidéos... tout ça en quelques années.

Alors, il a fallu adapter :
  • les réseaux pour transporter de plus en plus de données complexes et multiformes, d'un mobile vers un autre, d'un mobile vers plusieurs autres
  • les téléphones, devenus des véritables couteaux suisses tenant dans la main et discrets dans la poche : plus de composants miniaturisés, autonomie des batteries, puissance des processeurs
Windows Mobile on Nokia N97 mini
Mobile Nokia N97

Et maintenant que la partie technique est "à jour", et son offre calée sur la demande en services multimédia, la compétition entre les différents constructeurs semble se focaliser sur les spécifications techniques. Chacun va de ses comparatifs et tests à gogo. Certains se risquent à des classements du meilleur des meilleurs basé en grande partie sur ces critères. Une bien belle erreur !

S'il fallait résumer ce que l'utilisateur d'un téléphone mobile recherche, cela semble se concentrer sur quelques points essentiels :
  • Est-ce que mon téléphone fait ce que je veux faire ? (et plus si affinités...)
  • Combien je dois payer pour l'avoir ? (et on retrouvera là les questions de prix nu, de prix "cassé" avec les subventions opérateurs, etc)
  • Quelle est l'expérience que mon téléphone propose ? 
Oui, l'expérience ! Un des éléments de différentiation les plus immédiatement discriminants et sur lequel seul le constructeur est maître à bord.
Pour la preuve, rendez-vous dans n'importe quel magasin qui vend des téléphones. Amusez-vous à manipuler le téléphone, au niveau matériel et logiciel. Il n'y aura pas d'expérience identique entre 2 marques différentes.

L'expérience se concrétise d'abord par ce qu'on voit : le design, la forme, l'interface, tant au niveau matériel que logiciel. On s'intéresse au toucher, au poids, à la couleur, à la finition du téléphone, un peu comme une voiture.
Et comme on a envie de voir ce qu'il y a sur le tableau de bord, c'est là qu'on s'intéresse à l'interface visuelle, aux interactions proposées, à la navigation, aux couleurs là encore.
Et alors, si on veut voir ce qu'il y a sous le capot, on ouvre. Mais si de prime abord, la voiture n'est pas sexy, nul doute qu'on passera son chemin.

A gauche, Steve Jobs et l'iPad avec le système d'exploitation iOS
A droite, Steve Ballmer, la tablette Surface et Windows 8


Venons-en au cas Apple et Microsoft qui ont bien occupé les actualités high-tech ces dernières semaines. 2 cas bien intéressants quant au sujet du design.

Apple a sorti ces derniers temps l'iPhone 5 (en réalité la 6ème version d'iPhone), et livré en même temps le système d'exploitation iOS 6. 2 désenchantements successifs :
  • au niveau matériel : toujours la même forme, un peu plus fine et un poil plus légère, un nouvel adaptateur, et c'est tout. Couleur noire ou blanche, faites votre choix.
  • au niveau logiciel : encore et toujours la même interface, des services mis à jour mais pas de nouveaux services, et un défi raté, l'application maison Plans qui remplace Google Maps 
Apple qui, en 2007, avait réussi un tour de force d'imposer un standard d'interface logicielle et de design de téléphone, s'est contenté là de s'asseoir sur ses acquis pour se consacrer peut-être à d'autres sujets plus chauds (Apple TV ?). Quoi qu'il en soit, après la bronca générale sur le fiasco Maps, et malgré des ventes d'iPhone 5 plus qu'honorables, le grand patron du design logiciel iOS qui équipait l'iPhone, l'iPod, l'iPad met les voiles... et cède la place au grand patron du design matériel.

Cela dit, n'oublions pas que l'expérience d'Apple ne s'arrête pas à ses appareils mobiles, mais est à considérer sur l'ensemble de son écosystème matériel conséquent et unifié (mobile, tablette, ordinateur... et bientôt TV !). A ce sujet, le deal est respecté, iTunes seul logiciel maître du multimédia, il reste encore à faire converger les applis dans iTunes, et trouver une solution pour un système d'exploitation unique et compatible avec tout l'univers Apple.

Et maintenant, passons à Microsoft.
Depuis quelques années, ils tentent une résurrection par le biais de l'expérience. L'idée d'un écosystème unifié était déjà là, avec la fourniture de systèmes d'exploitations interconnectables entre le mobile, la tablette, l'ordinateur. Mais le design, lui, était loin d'être sexy, hérité des pionnières interfaces de Windows 95 (sorti en... 1995). Simplicité, beauté, fluidité manquaient cruellement à l'expérience.

mobiles HTC sous Windows Mobile 5

Puis, vint la Xbox qui a remis en cause tout cet héritage créatif. Et puis Windows Phone, qui en a remis une couche sur l'adoption des "Tiles", ces tuiles interactives qui constituent l'essentiel de l'interface proposée par Microsoft. Simple et propre, elle fait ce qu'on lui demande, et même un peu plus.
Microsoft a tenté le pari du système d'exploitation et du design unifié sur tous les supports où il peut déployer l'homogénéité d'une expérience. Elle est soutenue par l'interconnexion instantanée et facilitée de tous vos appareils tournant avec Windows, que ce soit sur mobile, tablette, PC, Xbox.
Enfin, il y a là une belle proposition pour les éditeurs de logiciels : développez une fois, déployez partout, à grande échelle. Une offre de distribution inédite, et prometteuse !


Microsoft a revu son design logiciel, et pour le matériel ? Il n'y a qu'à voir les Xbox 360 (et ses nombreux accessoires), la tablette Surface, les mobiles estampillés Windows 8 (lancés chez HTC et Nokia) pour y voir un soin particulier. Des couleurs, beaucoup de couleurs pour sortir d'un modèle noir ou blanc, imposé et daté.

HTC Windows 8X 

Quand je vois les parcours d'Apple et Microsoft, pendant ces 5 dernières années , ils se croisent là où l'expérience a changé. Le curseur a même changé d'emplacement, pour s'intéresser non seulement à ce qu'on voit, ce qu'on touche, mais aussi à ce qu'on vit. Et là, au delà de la facilitation d'accès à nos univers numériques, il y a vraiment tout à inventer.

(Retrouvez-moi sur Twitter : @mobiwizz)

jeudi 24 avril 2008

Le nouveau marché musical

A force de perdre des part de marché sur les ventes de CD, et l'achat de musique en ligne ne progressant pas selon moi, il fallait bien que les Majors de l'industrie musicale trouve un nouveau débouché.

Après le succès de Sony Ericsson / Bob Sinclar, et cette année avec M Pokora et le W380i, c'est au tour de Samsung et de Warner Music France de s'associer pour le lancement du prochain album de Madonna. Je lisais un article dont un passage fait un peu racoleur : "QUAND LA REINE DE LA POP RENCONTRE L’EXCELLENCE DU MOBILE : LE F400".

Et pour finir, c'est Sony BMG Entertainment qui rejoint la plate forme de Nokia.

Je crois que nous achèterons toujours de la musique et iront à des concerts, mais les consommateurs ne veulent plus des produits formatés sans saveurs. La riposte graduée voulue par le législateur et soutenue par madame Fourtou (son mari est président du conseil de surveillance de Vivendi...) au Parlement Européen relève plus du lobbying et de la collusion que du soutien réel aux artistes.

Sources :
- Samsung Mobile
- Les mobiles.com
- Services Mobiles

mercredi 16 avril 2008

Son sur mobile

Dans la bataille entre les constructeurs qu'est ce qui va différencier un modèle par rapport à un autre dans les mois et années à venir ?

Le nombre de pixels et la résolution, tant des écrans que des appareils photo étant en train de se stabiliser, les grandes marques vont devoir améliorer un des points faible des outils multimédias : le son.

De là, à voir un film complet sur un téléphone, je ne suis pas preneur et un certain David Lynch non plus ;)

mercredi 2 avril 2008

Lecteur RSS pour Android

Flux RSSSuite au commentaire de cr0vax hier sur le billet précédent j'ai donc été voir l'application.

En clair, sans décodeur et en français, le lecteur de flux RSS pour Android :
- d'ajouter, éditer et supprimer des flux Atom et RSS ;
- recherche des nouveaux billets en tâche de fond ;
- démarrage automatique ou manuel (arrêt manuel bien sûr) de l'application ;
- voir les articles dans un browser ;
- modifier le nom du flux ;
- déterminer le délai de récupération des flux.

Une application qui en appellera une autre. Dommage que l'émulateur ne prend pas en charge la radio.
Une application permettant de lire des podcast (vidéo et audio) serait un must.

Merci à cr0vax et je suis preneur de news pour écrire un billet.

mardi 1 avril 2008

Un lecteur multimédia pour Android

J'exprimais qu'un téléphone sans browser était un mobile fade, c'était sans compter sur l'absence d'un lecteur multimédia.

Personne ne s'était ému de cette absence sous Android. La chose est réparée selon mes confrères d'Android.fr.

A quand le lecteur de RSS et la radio pour Android ?

jeudi 7 février 2008

Vitesse dans l'Internet Mobile

Internet Mobile Tout comme avec l'arrivée du WAP, les opérateurs, mais aussi les constructeurs de téléphones, ont fait croire au grand public que les débits de l'Internet Mobile allait être équivalents à ceux de l'ADSL.

Ayant eu la chance (ou malchance) de réaliser le Service National dans l'arme des Transmissions, en 1995, les liaisons radios de l'Armée pouvait aller jusqu'à 512 Kbps. un record à l'époque !

A la lumière d'un article, je reste dubitatif par la crédulité (voulue ?) du journaliste qui s'étonne que le débit dépend outre de la couverture réseau mais aussi des capacités matérielles du terminal. Il est temps d'ouvrir les yeux, non ? C'est un peu comme la puissance des cartes graphiques et le processeur du téléphone. Le tableau comparatif des temps moyens d'accès, de cet article est éloquent.

Enfin comparer la capacité d'un mobile et d'un ordinateur connecté via ADSL c'est comme comparer une voiture de série et une voiture de course. Il y a encore de la pédagogie à faire pour bien faire comprendre que l'Internet Mobile ce n'est pas et ce ne sera jamais Internet.

mercredi 6 février 2008

Un Motorola très attendu

Motorola RIZR Z8Attendu par de nombreux aficionados de la marque américaine, il circule sur le Net d'étranges rumeurs indiquant que le modèle ci-contre serait le Motorola RIZR Z12.

Ce modèle est tout bonnement le RIZR Z8 qui précède le RIZR Z10 équipés tous deux d'un processeur TI (Texas Instrument) 2420 cadencé à 300 mHz. On peut donc espérer des capacités multimédia de bonnes factures car Motorola a complètement manqué le virage vidéo et musicale sur les téléphones alors même que la marque a été la première à proposer des téléphones supportant les fichiers MP3.

Le RIZR Z8 est censé sortir en ce mois ci (présenté à Barcelone ?) et le RIZR 10 semble déjà disponible selon sa fiche descriptive (étonnant...).

On notera dans ce modèle comme celui de son successeur un retour au format "barre" avec un slide plutôt intéressant en termes de design. Aucune marque n'avait osé un tel slide avec un léger angle.

Espérons qu'il tiendra les promesses du spot de publicité si tant est que ce soit bien de ce modèle dont on parle.