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mardi 23 octobre 2012

Joe Mobile, c'est vous le pilote

L'arrivée de Free Mobile a bouleversé le paysage des forfaits et la manière de penser l'achat de son mobile. En fait, peu de gens achetaient un mobile nu et demandaient une SIM. Les opérateurs faisant tout pour restreindre ce marché, y compris les boutiques comme ThePhoneHouse.

Avec cette nouvelle donne, donc, il faut penser à de nouveaux modèles. Joe Mobile s'inscrit dans cette mouvance.

L'idée de base : comme Spotify, Dropbox... vous payez mensuellement votre offre, vous pouvez l'arrêter, la reprendre. Par ailleurs, il y a un fort esprit communautaire. Vous allez être parrain de futurs clients.

Les tarifs :
10€ : 2h d'appels, SMS/MMS illimités
20€ : appels, SMS/MMS iilimités et 3Go de data.

Si vous parrainez une personne, vous recevez comme votre filleul 5€. De quoi réduire sa facture.

Vous pouvez grâce au site WEB ou une Web App :

  • ajouter des crédits pour les appels, de la data ou pour les appels à l'étranger. Les tarifs sont simples 2-3-5 euros
  • suspendre les paiements et continuer pendant 6 mois à recevoir des appels et des SMS
  • réactiver vos paiements (pratique quand on part en vacances à l'étranger)
Lors de la conférence de lancement, des blogueurs ont posés des questions pertinentes :
 Fanny Bouton de Fanny's Party
Question : Quid après les  3Go ? le débit est bridé ?
Réponse : on peut depuis le cockpit recharger (donc payant)
Question : Combien de personnes par foyer peut on gérer ?
Réponse : on peut piloter depuis son cockpit plusieurs lignes
Question : Et pour les ados ?
Réponse : solution en cours. en janvier 2013

Ulrich Rozier de FR Android
Question : Lien entre Joe et SFR
Réponse : Joe est un opérateur a part entière. Il y a portage du numéro. Joe est une filiale de SFR.
Question : Pas de mobiles vendus par Joe. Est ce qu'il y aura vente de mobiles ?
Réponse : Le coeur de Joe est SIM only. Pas d'interdiction pour des bon plans pour acquérir des mobiles

Anh Phan du Journal du Geek
Question : Les options : rappels des tarifs.
Réponse : Personnalisation des forfaits : on peut ajouter de la data sur le premiers forfait.
2-3-5 euros pour des appels ou de la data.
Question : Quel débit pour la data ?
Réponse : En tant MVNO, le débit est de 14Mega sur le mobile

Sébastien de suchablog
Question : Quels objectifs de vente ?
Réponse : Objectifs : 5000 cartes SIMS à l'ouverture avec la possibilité d'inviter.
Plusieurs centaines de milliers de clients l'an prochain.
Question : Système de parrainage, est ce qu'il y aura des limites pour les parrains ? ?
Réponse :  pas de limites.

Abdel Bounane d'Amusement.net
Question : Quel avenir pour Joe ?
Réponse : Evolution des services avec la communauté.

Sur ce qui a été montré, l'interface est claire, simple. Les tarifs le sont aussi.

On voit donc la mutation introduite par Free : 2 tarifs, un affichage réduit à sa plus simple expression. La nouveauté est que c'est l'utilisateur qui choisit ce dont il a besoin. Il maîtrise donc sa consommation et ce qu'il paye. Il est selon l'idée, le "pilote" de son forfait qu'il gère dans son "cockpit".

Le concept est intéressant. A voir s'il trouvera son public.

mercredi 6 octobre 2010

Les widgets ne sont pas morts, loin de là

Je l'annoncais depuis plus d'un an et demi, les widgets seront une des ressources de l'Internet Mobile. Pour autant il fallait un parc de mobiles, un player et de quoi faire des widgets.

A travers un article de Services Mobiles, on trouve tout cela avec une interview de celui qui a été mon patron et avec qui j'ai traversé les années WAP et compris en profondeur l'univers du mobile et que rien est impossible, il faut toujours chercher, Patrice Slupowski.



samedi 29 août 2009

Devoirs de vacances (2)

Cité médiévale de CarcassonneFin des vacances et surtout un bon test de la clé 3G qui équipe mon MSI Wind.

Je suis donc descendu dans le sud ouest et plus précisément à Carcassonne pour visiter la cité médiévale. Ayant choisi un endroit proche de cette dernière et vu l'affluence des touristes, je me suis dit que je devais avoir une bonne couverture 3G dans les alentours.

Je me suis trompé ! Pas plus de 2 barres sur mon MSI via le logiciel de SFR. Une connectivité 3G à la limite du ridicule et pourtant j'ai mis ma clé dehors. L'heure et demi de surf m'a paru très longue comparé à ce que je peux avoir sur Paris.

Je ne critique pas l'opérateur, car ce doit être la même chose pour tous mais franchement, le consommateur a de quoi être déçu de l'offre technologique. On pourra toujours me dire que j'étais dans une zone limite, que la cité médiévale ne peut pas recevoir d'antenne relais (heureusement). Bref, trouver une bonne excuse pour expliquer que la 3G ce n'est pas encore pour tous et partout.

A l'heure où le principe de précaution s'applique pour l'installation des antennes relais, à quand un réel réseau comme au pays du soleil levant, plus dense en antennes moins puissantes mais couvrant réellement le paysage ?

mardi 24 mars 2009

Le devenir des applications mobiles

Etant fan de l'émission dédiée aux nouvelles technologies de BFM, j'ai eu l'agréable surprise d'écouter une rubrique sur "le business émergent des applications mobiles". Sur les 2 intervenants dont un de Nokia et un de chez Backelite (société plutôt spécialisée dans l'édition de sites mobiles), le débat s'est tourné vers les points suivants :
Apple et son AppStore ont changé la donne du marché ;
Quand les opérateurs feront-ils quelque chose ?
La place de OVI, la plate forme de Nokia dans cela.

J'étais assez surpris car les plate forme de téléchargement chez les opérateurs existent depuis longtemps notamment pour les jeux. Intégrer un fichier .sis ou un .cod (respectivement pour du Nokia ou du BlackBerry), voir un .cab (pour du Windows Mobile) est tout à fait possible dès aujourd'hui.

Qu'un éditeur de site mobile ne l'ai pas fait ça c'est autre chose alors que depuis des années, il y a des solutions de téléchargement de sonneries, logos, jeux, vidéos... Dès lors pourquoi avoir attendu les opérateurs ? Lorsque j'étais chez Cellfish, je militais déjà pour un site complet et non fragmenté par média. A terme cela aurait pu engendrer une solution de download plus large, ouvertes aux applications.

Ce qu'a apporté Apple, c'est plutôt l'intégration sous sa marque et hors des opérateurs d'une boutique. Ainsi le client se sent en dehors du giron de la facture de son mobile et pense pouvoir aller de boutique en boutique. Mais au final, il n'y aura qu'une boutique par marque de téléphone et les opérateurs auront aussi la leur qui proposera les applications ayant respecté certaines normes de développement.

J'y pense, en 2000 j'assistais à une conférence Nokia en Allemagne. Si l'application obtenait la certification Nokia (Nokia OK logo, j'adorais ce terme), cette dernière allait sur une sorte de store Nokia. C'était trop précursseur car les débits des téléphones étaient ridiculement bas.

A écouter : L'Atelier Numérique du 21 mars 2009

lundi 8 décembre 2008

G1 délocké

G1Cette news aurait pu faire plaisir à Arnaud (cf. le billet précédent), car Google annonce un téléphone pour développeur basé sur le t-Mobile G1.

Ce téléphone serait ouvert totalement que ce soit au niveau de l'OS mais aussi de la SIM. Résultat les développeurs du monde entier pourront donc faire leur développement avec une SIM différente par opérateur. Génial pour la réduction des coûts car une société n'aurait pas à payer le désimlockage du téléphone, ni a acheter 3 modèles différents pour faire ses développements.

Coût d'acquisition de la bête : 399$. Je vous laisse faire la conversion en euros ;)

Source : IntoMobile

lundi 22 septembre 2008

Après C3-PO voici les MPO

Juste après la sortie de Star Wars le pouvoir de la Force, voici un nouvel acronyme : MPO.

En fait, ce terme n'a strictement rien à voir avec un jeu obscure aux fonctionnalités délirantes. Il signifie tout simplement : Mobile Payment Operator. Peu usité en Europe, ce modèle est bien implanté en Inde et j'ai déjà croisé dans divers articles sur la Toile des solutions identiques pour le continent Africain.

Ces opérateurs permettent de réaliser des paiements avec votre mobile soit via la technologie du SMS soit avec une application Java.

La dématérialisation des paiements va s'accélérer quand le NFC sera implanté tant Europe qu'aux US. Les MPO ont sur ce point une bonne avance et une solution éprouvée. Le NFC risque d'en pâtir à terme. A suivre donc.

Source : Le paiement mobile

mercredi 3 septembre 2008

Guerre des genres

Le consommateur devient de plus en plus exigeant. Une fois que l'on introduit un tant soi peu d'illimité ou de gratuité quelque part, nous n'hésitons pas à utiliser pleinement ce qui est offert ou promis.

Récemment, c'est Orange qui en à fait les frais avec le bridage de la 3G sur les iPhone. Cet été, je rappelle que SFR a coupé volontairement et sans justification (du moins avec une bonne langue de bois), l'upload vers QIK et d'autres applications.

Concernant le premier cas, il faut bien comprendre également qu'Apple a indiqué que la batterie disposait de 5h d'autonomie, même en utilisant la 3G. AT&T a bridé également et volontairement son réseau pour cela. Résultat une Class Action aux US aux motifs suivants : bridage du réseau, et la batterie qui perd son autonomie. L'ouverture progressive promise par Orange, sera réalisée mais je ne pense pas qu'il faille s'attendre à une ouverture totale.

Rien a été fait concernant SFR et son bridage suite à son offre Illymitics, limitée au portail SFR... Je ne compte même pas le bridage volontaire du réseau suivant l'APN wapsfr et websfr alors que tout fonctionnait normalement avant le déni de service.

Globalement, les opérateurs ont plusieurs soucis : d'une part la convergence fixe/mobile va tenir les opérateurs en terme d'investissements, les réseaux 3G et 3G+ risquent d'être saturés si les vannes sont ouvertes et les clients doivent en être conscients. Enfin, l'évolution des téléphones vont modifier profondément l'usage du téléphone. Le multimedia et le browsing sous toutes ses formes (browser et via des applications) sera un nouveau mode de consommation des forfaits data. Il faudra bien que ces services à forte valeur ajoutée présentent des modèles pérennes sans pour autant brider l'usage premier des mobiles : téléphoner.