Quel téléphone pour demain ?

Le retour des années 70 en terme de design est avéré ! Vive le combiné en bakélite gris ou orange. Le site Yanko design nous apporte les nouvelles tendances.




Plus futuriste et j'adore le nom du site, dvice (prononcer device) propose quelques téléphones de demain. Ces études de style sont très intéressantes et loin de nos préoccupations relatives à une utilisation multimédia des téléphones.

Du Japon à l'Europe

Juste après un article sur l'ivresse de la vitesse, c'est au tour du Journal des Telecoms d'annoncer que Nokia Siemens lance une solution logicielle permettant aux opérateurs de passer le débit EDGE à 592 kbps.

Ce qui est à noter c'est que EDGE est apparu en même temps que la 3G. Il aurait été préférable d'offrir dès le début ce type de débit pour les clients. Toutefois la 3G est apparue avec 2 ans de retard sur le calendrier prévu avec un coût exorbitant pour l'acquisition d'une licence. Les investissements pour couvrir le territoire et l'acquisition des téléphones ne fut pas une mince affaire.

Nous arrivons donc à un marché mature qui pourra offrir comme pour le marché domestique de l'ADSL des offres allant de "512 kbps" à XXX Gbps.

Mc Do en QR code

En France la réclame finirai par un "tadada dam, dam". Au Japon les produits de la chaine de Fast food sont mis en QR Code.

Ivresse de la vitesse

NTT DoCoMo (le papa de l'i-mode) annonce avoir franchi le cap des 250 Mbps sur un réseau 3,9G.
Petite comparaison rapide, la majorité des réseaux filaires avec des ordinateurs fixes atteint facilement le 100 Mbps et en WiFi, la technologie Mimo permet le 108 Mbps.

Au mieux et quand les opérateurs et les fabriquants de téléphones le permettront, nos téléphones atteindront la vitesse maximale théorique pour le HSDPA (3,5G) de 14 Mbps. Cette vitesse est largement suffisante pour regarder un bon film.

Le réseau LTE (long Term Evolution) qui sera donc nommé 3,9G permettra d'accéder au débit descendant maximal de 300 Mbps. Quant au réseau 4G NTT affirme avoir atteint le débit de 5 Gbps pour une personne se déplaçant à 10 km/h.

Par rapport à la dernière phrase, je rappelle qu'il est dangereux d'appeler avec un mobile dans le train et en voiture du fait que vous changez rapidement de borne relai et que votre corps est soumis aux ondes radios de manière intense.

Allez voir l'article de PCinpact pour plus de détails.

Une bonne application mobile

Pour être plus exact par rapport au titre la question posée est : qu'est-ce qui détermine qu'une application sur mobile est un succès ? GigaOM s'interroge sur ce qui sépare une mauvaise d'une bonne application mobile.

De manière littérale, GigaOM parle non pas de site mais bien d'application. Tendance très 2.0 car il faut effectivement raisonner en terme applicatif et non plus en pensant à un site (bien que le résultat pour le profane soit le même).

Par contre au niveau des exemples proposés, c'est du parti pris. En effet, les bon exemples sont : Twitter, Facebook, Wunderground et Google reader.

Twitter version mobile (http://m.twitter.com)... Oui pareil qu'en WEB... Oh il y a de la couleur.
Facebook... Si c'est juste pour faire un super poke je m'en passe volontier.
Wunderground (http://m.wund.com/). Autant que ce site reste confidentiel. Une utilisation des tableaux. Pouah ! Sur les Sony Ericsson le résultat est tout simplement abominable. A croire que c'est testé sur un Motorola.
Google Reader (http://mobile.google.com). C'est juste Google Reader écrite avec une police de caractères en taille 6 et encore. Pas agréable à lire sauf si on n'a pas le choix.

J'ai la dent dure ? Sérieusement, je vous invite à tester tout ça. Mon K800i a pourtant un bel écran de 240x320. Je vous assure cet article n'a été voir que les sites outre Atlantique.

Vidéo sur mobile

Faut-il être optimiste et croire que la télévision sur mobile va décoller ? Voici le pari sur lequel vont se lancer les opérateurs de téléphonies mobile.

Un article indiquait : "il y a plus de communiqués de presse que de téléspectateurs". Changeons déjà le terme de téléspectateurs en "mobispectateurs". Ensuite il faut voir que ce sera selon moi un mode de consommation ponctuel.

M: Metrics calcule le pourcentage de mobispectateurs à 5,3% de la base d'abonnés et 4,5% pour le marché américain. Ce pourcentage est faible. Ensuite la guerre des normes est un frein au développement de cette technologie. Enfin de grands opérateurs tels que Orange et T-Mobile ont indiqué clairement leur intention de développer la vidéo sur mobile. Aux Etats-Unis la guerre fait rage entre le système MediaFlo et le DVB-H...

Enfin l'article est négatif car il indique que regarder la télévision par le browser n'est pas la panacé. Je pense que le journaliste ignore des solutions telles que le Rich Media qui permet de s'affranchir du browser.

Enchères sur les ondes

On le sait maintenant c'est Verizon qui rafle le gros paquet face à Google.

Pas loin de 5 milliards de dollars (environs 3,18 millards d'euros) mis sur la table pour la quasi totalité des 1091 fréquences dans la bande des 700 mHz mises à dispostions par le gendarme américain des télécommunications.

Google selon moi est et doit rester dans son coeur de métier à savoir un éditeur de services dont le moteur de recherche et surtout offrir plus de moyens aux constructeurs de développer des appareils fonctionnant sous Android.

Il faut être conscient que le marché à venir portera sur les capacités techniques des téléphones. Les opérateurs sont contraints tant de manière réglementaire que concurrentielle d'offrir à leurs clients des débits de plus en plus rapides. Le consommateur incite donc les opérateurs à créer des services à forte valeur ajoutée epour lequel il est prêt à payer. Voit on dans la téléphonie ce qui s'est passé dans l'automobile à savoir l'intégration de nouvelles technologies de sécurité (active ou passive) devenues maintenant des standards.

Transformers

Mélange de rétroprojecteur et de diffuseur d'hologramme (encore quelques années et on en verra), ce téléphone improbable se transforme pour mettre en avant ses fonctions.

Les fonctions principales :
1- Téléphone
2- Photo/video
3- Lecteur Multimédia
4- Projecteur multimédia
5- Projection d'images par holographie et scanner 3D

Je vais encore me répéter mais un téléphone sert à communiquer. Dans ce cas, j'ai encore un peu de mal à imaginer ce type de matériel servir réellement.

Rêvons un peu... Tout sur les capacités de cet engin, ici.

Le téléphone de rêve

Il va falloir que l'on s'y habitue mais une rumeur circule : HTC, constructeur connu pour pour ses téléphones sous Windows Mobile, serait le premier à lancer un téléphone Android.

Nom de code de l'engin à venir : Dream. Les sources semblent être bien informées.

Ce qui est étonnant c'est de voir un constructeur intégrant depuis longtemps un produit Microsoft tenter le pari d'utiliser Android. Il n'y a pas de petits profits me diriez vous. Il y a fort à parier que la couche logicielle tirera enfin pleinement partie des bêtes de courses du constructeur coréen.

Affaire à suivre.

UIQ Maps

J'en parle beaucoup au travail mais pas encore ici.

UIQ se définit comme une plate forme de développement d'interface utilisateur flexible et customisable. Cette plate forme a été pré installée et testée sous Symbian OS. Les prochains téléphones intégrant la technologie UIQ sont les Sony Ericsson G700 et G900.

Pourquoi je vous parle de UIQ ? Tout simplement parce que Google Maps vient d'être intégré de manière native dans cette plate forme. Fini l'update du fichier Java. Maps sera par défaut dans votre téléphone. Grâce à UIQ son comportement se veut plus adapté pour les utilisateurs.

Espérons que cette plate forme se démocratise.

Pour en savoir plus sur UIQ c'est par là.