mardi 13 janvier 2009

HCCB, le test

Dans un précédent billet, je vous narrais la naissance du HCCB (High Capacity Color Barcodes). Il est temps de vous parler du test et de vous montrer le résultat en vidéo.

J'ai donc été sur http://gettag.mobi et téléchargé l'application pour le Nokia N95. Sachez que l'application est sortie pour iPhone. Une fois installée, ouvrez l'appareil photo et sortez du mode de prise de vue. Lancez l'application.
La caméra est alors initialisée et prête à la recherche de code HCCB. Vous remarquerez le viseur. Il est très pratique. Une fois le code acquis par le lecteur, un décodage se fait sans aucune intervention. Dans mon cas, il s'agit de l'URL pointant vers ce blog.
le browser se lance seul, l'application de lecture de code est fermée.
J'étais friand de Code 2D, le HCCB deviendra, selon moi un standard. Il est bon de savoir aussi que la gestion des statistiques est très bien réalisée sur le site Microsoft Tag.



lundi 12 janvier 2009

Touch Revolution

NIMbleNIMble : Natural Interface Module. C'est un objet communiquant qui sera un jour sur nos bureaux, fonctionnant sous Android.

L'objet possède un écran de 7 pouces tactile. Tiens donc... Son design est sobre et très intéressant. Tiens donc... Mais bien sur son concepteur n'est autre que celui qui a dirigé le design du premier iPhone (Profile Linked in). Donc cet objet à priori communiquant vous servira à terme de station météo, recevra vos appels, affichera vos photos...

Je vous avouerai qu'il ne lui manque qu'une fonction : la détection du téléphone de son propriétaire. Ainsi en rentrant à la maison, les appels seraient renvoyés directement sur l'objet. Cette idée me plairait et me permettrait de laisser mon mobile dans les poches de mon blouson.

Source : AndroidGuys
A voir : Touch Revolution

Skype sur Android Market

Pour contrer l'AppStore, c'est l'Android Market qui sera le premier à proposer Skype pour le G1.

La guerre des téléphones est une chose, la suivante sera donc sur l'exclusivité des applications, du moins la place de marché qui présente en premier une application phare.

Dans cette guerre que vont se livrer Apple, Google et Microsoft, au niveau de la téléphonie, il est à craindre que des acteurs disparaissent. J'entends par là des constructueurs et par conséquent des emplois.

Toutefois, ce qui est intéressant pour les SSII sera de pouvoir développer pour leur clients des opérations fonctionnant chez les 3 éditeurs cités plus haut. Par contre la portabilité n'est pas garantie donc gare aux coûts de développement.

Source : AndroidGuys

HCCB

Non je n'ai pas fumé une substance psychotrope ou autre hallucinogène. Il s'agit d'une technologie développée par Microsoft relative aux codes barre.

On connait tous maintenant le Code 2D et notamment en France via Mobile Tag qui est la référence pour les services mobiles des opérateurs. Cette solution unique bien que critiquée possède l'avantage d'être reconnue par tous les opérateurs mais exclut de facto les lecteurs gratuits comme le Neo Reader et le très intéressant timbre en 2D de Nexence.

Voici donc que Microsoft arrive sur le sujet avec le High Capacity Color Barcodes (d'où le HCCB). Il s'agit de stocker plus d'information sur un code colorisé. C'est assez stupéfiant mais très intéressant car cela va radicalement changé le code 2D dans la mesure où plus d'informations seront stockée.

Ce sera donc à suivre dans les mois et années à venir. Si j'ai le temps je ferai une vidéo de mes essai sur ce site avec mon propre code ;)

Source : Business Garden
En savoir plus : HCCB (en anglais et chez Microsoft)
Le lecteur de code HCCB : http://gettag.mobi/
A faire : Créez un tag couleur

Buzz Mobile N°27

Voici l'édition n°27 de l'émission. Retrouvez aussi d'autres news sur WorldGSM



dimanche 11 janvier 2009

jeudi 8 janvier 2009

Eprouvez votre mobile

Pax modeptPour connaitre les capacités d'un terminal rien ne vaut un bon banc de tests. Si vous êtes plus fainéant, vous allez vous rabattre sur WURFL et en plus vous n'aurez pas à posséder le téléphone. Toutefois cette solution est selon moi inefficace.

Reste donc à monter ou trouver un outil répondant à vos besoins. J'en avais fait un pour ma précédente activité professionnelle. Il a permis d'étalonner la largeur en browsing des images, les tailles des logos, le support des formats sonores... Bref, plein de petits détails qui font la différence.

Hier, un de mes anciens camarades de jeu (Ave JB !), me communique un lien. Il me dit : regarde et dis moi à quoi ça te fais penser. Ni une, ni deux, je me jette sur le lien. Surprise ! un banc de tests ! Il est réalisé par une société anglaise, mais donne de bonne idées. Pratique quand on n'en possède pas un. Je recommande toutefois aux éditeurs de la place, de réaliser le leur. C'est une plus value non négligeable pour, par la suite, tester de nouvelles idées.

Je reste étonné qu'un tel banc de test soit disponible comme ça au grand public. Mais bon, on ne va pas cracher dessus.

A voir : http://paxmodept.com/pan/index.xhtml

mercredi 7 janvier 2009

le G1 sur DeviceAnyWhere

Petit rappel tout d'abord. DeviceAnyWhere est un produit en Java permettant d'émuler un bon nombre de téléphones (américains) sur votre PC. Pour l'avoir eu dans les mains du temps où j'officiais chez Cellfish, l'avantage de cet outil était de pouvoir tester son site sur un téléphone US sans posséder physiquement l'appareil. Avantage non négligeable quand on connait le prix d'un téléphone. Par ailleurs, la fidélité de rendu avec le device final était selon moi assuré.
Pour les téléphones français, vous risquez d'être sacrément déçus.

Donc le G1 fait son apparition sur cet outil. Une possibilité non négligeable pour les développeurs qui en dispose afin de tester leurs sites et surement les applications car DeviceAnyWhere n'est autre qu'une virtualisation d'un téléphone branché réellement.

Source : AndroidGuys

Fin des DRM chez Apple

Enfin une bonne nouvelle pour les internautes et les utilisateurs d'iPod et iPhone. Apple supprime donc les DRM sur les musiques vendues via iTunes et baisse les prix.

Double nouvelle. D'une part j'ai toujours trouvé désagréable ce système de DRM, complexe à gérer selon les modèles de téléphones. En effet, selon les modèles et la demande des ayants droits, on peut passer du simple forward lock au separate delivery. En gros : le premier vous empêche de transférer les morceaux et le second envoie les DRM une fois le fichier son reçu. Sachant qu'entre temps tous les téléphones du marché n'accèptent pas les DRM de la même manière.

Ainsi, cette fuite vers la fin des DRM et une ouverture massive des catalogues et des chansons à bas prix vont entrainer selon moi une dynamique et redonner un coup de fouet aux téléchargements légaux sur tous les supports.
Par contre nous risquons de voir comme ce fut le cas par le passé à un alignement des plate formes françaises de téléchargement sur les prix pratiqués par iTunes mais avec une parité dollars / euros. Le consommateur final restera donc une immense vache à lait.
Point intéressant, enfin, les prix baissent pour les full tracks, mais qu'en est-il pour les sonneries ? Rappelez vous qu'un morceau téléchargé sur iTunes doit être retaillé et repayé par l'utilisateur pour qu'il devienne une sonnerie de télépomme.

mardi 6 janvier 2009

Flashback et perspectives

Sur la Toile, on trouve des articles très intéressant. Sur le site Services Mobiles, nous livre une analyse sur l'évolution et la révolution mobile.

La première partie m'a attiré en premier lieu parce qu'il s'agit d'une analyse. Il en existe peu qui puisse synthétiser l'évolution que nous avons vécu depuis 8 ans.
La seconde partie de l'article parle de la rencontre de l'auteur avec la société Waptoo. Cet élément m'a interpelé.

En effet, ayant participé à l'aventure Waptoo, l'auteur de l'article qualifie la société en avance sur le marché. En effet, dès 2000, Waptoo lance le premier portail regroupant par catégorie tous les sites mobiles présents.

Waptoo, société en avance... Peut être, ou pas. Il fallait anticiper le marché, sentir le bon filon et surtout montrer qu'avec un téléphone on peut faire de belles choses que ce soit en WAP noir et blanc mais aussi couleur. L'expertise technique du code source, de l'ergonomie des sites mais aussi de leur QoS ont été plus que des avantages pour cette société qui, après l'explosion de la bulle Internet a toujours eu des résultats positifs.

Au-delà du portail WAP évoqué plus haut, Waptoo possédait avant tout plusieurs cordes à son arc et non des moindres : une base de données terminaux. Le but de cette base, loin de WURFL ou autres bases gratuites présentes sur le Net, était de pouvoir adapter rapidement un contenu en fonction des capacités d'un téléphone. Je le sais d'autant plus que je l'ai enrichie (avec passion).

Le rachat en 2004 par Lagardère Interactive n'a fait que conforté la nécessité de cette base mais également, démontré que l'adaptation du contenu était un nerf essentiel de la guerre qui selon moi touche à sa fin : celle des sonneries et logos sur les terminaux. Toutefois, cette connaissance intime des téléphones qu'ils soient européens, américains ou asiatiques permit également de regarder l'évolution du marché US.

Avant mon départ de Cellfish, il était constant que le marché américain possédait entre 10 mois à plus d'une année de retard avec les modèles de téléphones européens. Par ailleurs les mécanismes de téléchargements dépendaient (je ne sais plus si c'est le cas) des opérateurs par qui tout transitait. De facto, le download direct de contenu vers un mobile disposait d'une couche supplémentaire. A cela s'ajoutait une petite fantaisie selon moi des opérateurs qui ignoraient, me semble-t-il, que les constructeurs comme Motorola (un comble !) affichaient par défaut leur softkey sur les homes des téléphones. Résultat, il fallait adapter les créations graphiques et notamment qu'un texte ne soit pas masqué par les touches menu.

A 2007, le marché du mobile était plus que mature, seuls les contenus restent une source non négligeable de revenu si tant est qu'ils soient de bonne qualité. Le portail Gallery étant actuellement une source de richesse pour nombre d'acteurs de la mobilité mais ils leur manquent ce petit risque qu'avait pris Waptoo : l'innovation et surtout ne pas attendre les opérateurs pour réaliser des produits.

A lire : Services Mobiles