mardi 20 janvier 2009

Pas de TV sur iPhone

L'information a été relayée par d'autres (Business mobiles, le blog iPhone), Apple a dit non au projet de l'opérateur français Orange pour la sortie d'une application TV.

Les 3 applications déjà présentes sur l'AppStore sont gratuites (Liveradio, Spot Finder et MaZoneVideo). Jusque là rien à redire. Juste à regarder les commentaires des clients à la sortie de MaZoneVideo qui réclamaient à Orange un service de télévision et un flux streamé.

A clientèle exigeante, réponse exigeante. L'opérateur semble donc avoir mené un projet en ce sens, retoqué par la firme de Cupertino. Sur ce point il convient donc de s'interroger.

Tout d'abord le motif : l'application doit être payante. Ah ?! Orange n'est pourtant pas une entreprise philanthrope mais permettre à ses clients de posséder une application innovante peut également passer par la gratuité. Apple considère-t-il les opérateurs comme des entreprises de seconde zone ? Sûrement. Par contre, vous serez assuré que la firme à la pomme ne communique pas sur ce sujet. Elle est proche de ses clients... Ben voyons.
Un pavé dans la marre
Cette application, si elle ouvre la possibilité de visionner un flux streamé démontrerai qu'il est possible de se passer de Quick Time ou du moins de détourner le player pour enfin disposer d'une fonctionnalité importante du réseau 3G. Par ailleurs, cela permettrait d'attirer de nouveaux clients. Ce point, Apple n'a jamais concédé la possibilité aux développeurs de faire ce type d'application.

La part du gâteau
La décision récente du conseil de la concurrence a de facto cassé la clause d'exclusivité entre Apple et Orange. Résultat, la part reversée par l'opérateur devient nulle et non avenue. Il faut donc tirer de nouveaux revenus. Le seul moyen étant de rendre payant les applications de l'opérateur et de prendre sa dime sur chaque vente (environs 30%). Il est donc certain que cette manne potentielle intéresse la firme de Cupertino. En temps de crise, tout est bon à prendre. Par ailleurs, il ne faut pas douter que les chiffres des ventes de télépommes 3G n'ont pas été insignifiantes et que le public potentiel est scruté avec attention.

Il faudra donc attendre d'une part la réaction de l'opérateur et surtout la sortie de cette application si elle existe. D'autre part, il apparait clairement qu'Apple devient un élément empêchant l'innovation.

Source : ElectronLibre

Un samsung Android ?

Téléphone SamsungAvant la sortie du G1 j'annonçais à peu près dans l'ordre que nous verrions Q4 2008 le premier téléphone sous Android réalisé par HTC puis que d'autres constructeurs suivraient et notamment Samsung. C'était il y a à peu près un an.

Je ne me suis pas trompé d'un iota. Ce sera donc une variante du Samsung Omnia (ou SGH-i900) qui fonctionnera sous l'OS mobile de Google et les chanceux seront ce coup-ci aux US car Sprint et T-Mobile sont sur les rangs.

On va encore s'amuser avec ces téléphones... le Omnia ayant une résolution de 240x400 les sites mobiles totalement adaptés ne seront pas légions. Moi qui pensais qu'Android allait mettre fin à cela... Merci les constructeurs...

Source : IntoMobile

lundi 19 janvier 2009

Un article peut en cacher un autre

Je devrais mettre une boule de cristal sur mon bureau et me mettre à l'art divinatoire.

Me préparant à vous inviter à aller voir le programme de la conférence Mobile 2.0. Le 10 mars donc un sujet intéressant abordé en début de matinée, je vous le reproduis c-dessous :
"9h50-10h30 (40mn) Comment tirer partie des widgets sur mobile ?
Zoom sur les usages et le marché Forrester Research/ état des lieux
- Confronter les chiffres d’usages
- Évaluer l’importance de la segmentation et du contexte !
- Les différentes stratégies possibles
- Comment est faite l’éducation du marché : principalement les marques, agences de presse et les utilisateurs?
- L’offre du marché"

Le thème est large, riche et vaste à la fois. Je ne me trompe pas trop quand je vous affirme que la future bataille se place ici. On le voit déjà avec les derniers terminaux qui embarquent sur leur homescreen des Widgets (voir le LG Renoir ou le Samsung SGH-i900 Omnia).

A voir : Le mobile 2.0

Agrégateur de widgets

L'année 2009 est comme je le pensais ouverte aux widgets. Je l'annonçais dans un précédent billet et je ne me suis pas trompé.

Pour mémoire un widget est une petite application sur votre ordinateur ou votre mobile permettant d'accéder en un clic à des informations brèves. Le nom de Widget n'est autre que la contraction de 2 termes : Windows et Gadgets. Les plus célèbres sont la météo, l'horloge et les lecteurs de flux RSS.

J'avais utilisé sur mon K800i, une petite application faite par Mobilica. Elle me permettait d'avoir Picasa sur mon mobile. Etrange me diriez-vous ? Pas tant que ça, vu que Google n'en avait pas produite (par ça c'est bizarre). Je n'étais pas déçu du résultat. Cette application était sobre, simple et rapide.

Mobilica va plus loin en lançant Snaptu. Cette application est une sorte d'agrégateur de sous applications voir des Widgets. On y trouve pêle mêle, la météo, un petit client Twitter et Facebook, bien entendu Picasa, un lecteur RSS... Bref de quoi contenter son petit monde rapidement. Je vous ai donc fait un petit test de 2 minutes en vidéo sur un Nokia N95 afin que vous puissiez apprécier cela plus concrètement.

Frédéric Cavazza posait la question en ces termes : l'avenir du mobile sera-t-il aux widgets ? Je pense que cette année apportera un bon début de réponse notamment quand le G1 arrivera également en France. Reste à savoir qui s'affirmera sur ce marché et de quelle manière ? Yahoo semblait bien parti avec son Yahoo Go !, il y a aussi Widsets, mis de côté selon moi par Nokia.

Je ne peux que vous inviter à télécharger cette application qui, même si elle ne me comble pas, requiert peu de clics pour être très utilisable et c'est ce que l'on attend de ce genre d'outil.



A voir : Snaptu
Source : IntoMobile

dimanche 18 janvier 2009

samedi 17 janvier 2009

Et si je prenais un Netbook ?

Dans un long article (très bien rédigé soit dit en passant), Frédéric Cavazza nous explique l'importance que vont prendre les Netbook.

Etant dans la mobilité et un peu (beaucoup, diront certains) geek, j'hésite à m'offrir un Netbook. Devrais-je céder à la tentation et à ce bel article ? A quoi cela me servirait ? Au prix de deux netbook je peux avoir un beau téléphone !

J'attends le G1 avec impatience et son prix hors pack sera certainement prohibitif. Par contre, je serai connecté en permanence (et SFR se tirera les cheveux avec mon vieux forfait à 6€). Des applications tourneront et pourquoi ne pas me connecter à Blogger via le G1 ? Par ailleurs, entre le PC portable, le fixe à la maison, le browser de ma Wii, j'ai de quoi être connecté en permanence et à n'importe quel endroit. Ajoutons à cela la connexion mobile 3G avec mon Sony Ericsson et je pense être bien équipé.

Cette débauche technologique a un coût et devient prohibitif à moyen terme. D'une part parce que les technologies évoluent très vite. Par ailleurs, être connecté en permanence va tendre vers une déconnexion de la réalité. Enfin, que faire d'un Netbook si ce n'est d'assouvir ce besoin compulsif de posséder un objet high tech.

J'ai voulu un Nabaztag (ok j'en ai 3), un PC portable, un i-buddy. Que faire d'un nouvel arrivant ? Ce cloud computing (je reviendrai sur ce terme), est en train de nous envahir. Il crée un eco système totalement désespérant et le profane en informatique ne sait que choisir. Je vous l'avoue, je suis perdu dans tout ce monde. Les "native digital", ceux qui sont nés ou découvert très jeune la révolution Internet, ne se posent pas autant de questions. Ils ont 2 objectifs : posséder et utiliser. Par contre savoir comment les choses ont été conçues ou leur profondeur d'utilisation leur restent totalement inconnues.

Face à cette lubie, je ne ferai que regarder ces objets en allant à la FNAC, Darty, ou rue Montgallet. On peut regarder et ne pas toucher. Entre utilité et futilité, il n'y a qu'un "f".

A lire : FredCavazza.net

Dream G2

Tout est parti d'un article découvert sur le très bon blog Phone Android.fr et de la vidéo présentée dans ce dernier.

On aurait pu croire à un gros fake, et en regardant bien la vidéo, on voit le reflet de la caméra, sur l'écran, l'OS semble stable... Bref on se prend à rêver.

En fouillant un peu plus la Toile, un autre article chez AndroidGuys, reprend la même vidéo. Mes sources se croisent ? Je ne sais plus à quel saint me vouer ! Donc je fouille encore pour trouver le site du constructeur. Bluelans Communication (tout un programme).

Apparemment cela semble sérieux. Toutefois, le SDK d'Android n'avait pas prévu des résolutions comme le 240x320. Je reste donc sur ma faim et je vais patienter encore un peu. Si quelqu'un a le dernier SDK, il m'indiquer les résolutions des téléphones simulants Android ?

A voir : Bluelans Communication

jeudi 15 janvier 2009

Le téléphone flexible

DesignPendant que LG et sa montre téléphone (ou l'inverse) font les choux gras en terme de buzz pendant le CES 2009, voici une étude de style qui rejoint le concept cité.

Toutefois, l'appareil reste un vrai téléphone. L'avantage de ce concept réside dans l'utilisation de la souplesse des matériaux qui transforme le téléphone en bracelet. Résultat le téléphone devient un "bijou". Remarquez vu le prix d'un mobile seul, on peut les qualifier ainsi ;)

Source : Yanko Design

mercredi 14 janvier 2009

La loi de Pareto et la mobilité

Le principe de Pareto, transformé par Joseph Juran et appliqué à l'économie est-il applicable à la mobilité ?

Tout d'abord quel est ce principe ? Wilfredo Pareto observe que 20% de la population détient 80% des richesses en Italie. Ce principe des 80/20 est vite érigé en loi et se vérifie souvent. Joseph Juran utilise donc cette loi et l'applique aux domaines économiques. Ainsi, on constate que 20% des produits fournissent 80% du chiffre d'affaire d'une entreprise, que 20% des fonctionnalités d'un produit sont effectivement utilisées...

Dans la mobilité que ce soit sur un portail ou un annuaire de service, peut-on transposer ce principe ?
Allons sur le portail orange.fr avec un mobile. Sur la rubrique "info" sur les 10 services de cette rubrique vous allez le plus souvent consulter : l'actualité et le sport, l'horoscope ou la météo, ... Le plus souvent un coupe de sujet qui vous intéresse à un moment T. Dans notre cas nous aurons bien les 20%. Dans le portail Gallery, vous avez un top 20 et la rubrique "Nouveau". Sur ces 2 liens également vous allez cliquer sur les services qui vous conviennent mais ils ne représenteront que 20% de l'ensemble et même moins dans le cas de Gallery qui recense environs 900 services.

Que deviennent donc les 80% restant ? Doit-on les éliminer ? Ces 80% représentent ce que certains appellent la "longue traine". Le chiffre d'affaire ne se limite donc pas par la valeur générée par l'utilisation des 20% mais également du restant. Dans un catalogue complet, ce qui sera pertinent pour un consommateur c'est de trouver un objet peu usité dans la diversité proposée. Apple a bien compris cela en abaissant ses prix notamment pour son "fond de catalogue" c'est à dire les titres les plus anciens.

Au niveau des applications mobiles, nous constaterons également que 20% de leur potentialités sont exploitées. Qui va regarder dans le détail du menu d'une application ? Qui va customiser ses options ? Et pourtant, ces fonctionnalités, non perçues comme essentielles par un utilisateur, peuvent se révéler pertinentes. Elles concourent à la simplexité d'une application.

Pouvons nous inverser ce constat ? A première vue et par expérience je répondrais par la négative. Le concepteur doit-il pour autant brider son application ou son site mobile ? Je donnerais la même réponse. Pourquoi ? Parce qu'il reste 80% de ce qui a été produit. Et ce reste constitue sur le long terme un potentiel d'utilisation. Nous rentrons dans une phase où un ensemble doit être exploité. Fini la consommation de masse et la concentration des moyens vers les blockbusters. Recentrons nous sur des fondamentaux tout en n'ignorant pas le principe de Pareto :
- l'utilisateur est au centre de nos préoccupations ;
- les premiers 20% des usages participent grandement au CA d'un service donné ;
- les 80% restant doivent constituer la pérennité et la récurrence du CA.

Je vous laisse méditer et apporter vos contributions sur ce sujet qui selon moi ouvre une nouvelle dimension dans notre manière d'appréhender le WEB qu'elle soit particulière (en situation de mobilité par exemple) ou générale (dans notre utilisation quotidienne des sites).

mardi 13 janvier 2009

HCCB, le test

Dans un précédent billet, je vous narrais la naissance du HCCB (High Capacity Color Barcodes). Il est temps de vous parler du test et de vous montrer le résultat en vidéo.

J'ai donc été sur http://gettag.mobi et téléchargé l'application pour le Nokia N95. Sachez que l'application est sortie pour iPhone. Une fois installée, ouvrez l'appareil photo et sortez du mode de prise de vue. Lancez l'application.
La caméra est alors initialisée et prête à la recherche de code HCCB. Vous remarquerez le viseur. Il est très pratique. Une fois le code acquis par le lecteur, un décodage se fait sans aucune intervention. Dans mon cas, il s'agit de l'URL pointant vers ce blog.
le browser se lance seul, l'application de lecture de code est fermée.
J'étais friand de Code 2D, le HCCB deviendra, selon moi un standard. Il est bon de savoir aussi que la gestion des statistiques est très bien réalisée sur le site Microsoft Tag.