lundi 4 juillet 2011

6 mois d'absence et perspectives

Vous l'aurez constaté, cela fait un bon moment que je n'écris plus d'articles sur ce qui arrive ou va sortir comme mobile et encore moins sur les applications.

Manque de temps
En fait depuis juillet 2010, une passion beaucoup plus personnelle est entrée dans ma vie. Un futur geek ? Je ne l'espère pas, mais il sait déjà mimer la manière dont on porte un téléphone à l'oreille. Heureusement que j'ai un factice à la maison, ce qui lui évite des ondes nocives pour son petit crâne.

Observations
Cela ne m'a pas empêcher d'observer ce qui se passe dans le monde de la mobilité et plus généralement de l'Internet.
Les premiers téléphones 3D (et ça fait mal aux yeux, j'ai testé un LG), la montée en puissance d'Android vs iPhone, le ratio d'utilisation d'une même application Android vs iPhone, les rumeurs sur l'iPhone 5, le déclin des réseaux sociaux, mise en place de l'IP V6 à grande échelle... Bref tout y est passé.
Au final, nous restons des consommateurs prêt à tout ou presque pour être dans ce grand mouvement, du moins ce flot de données permanentes qui ne se mesure plus en tera ou tetra octets mais beaucoup plus.

Le futur est peut être déjà écrit
Un ami m'a fait découvrir l'excellente saga de science fiction écrite par Peter F. Hamilton : l'Etoile de Pandore (Pandora Star). On n'y parle pas de websphère mais d'unisphère. Lieu où chaque individu est relié en permanence à sa boite mail, agenda, aux actualités... Grâce à des implants rétiniens, les personnages peuvent avoir accès à ces informations. J'oublie volontairement les tatouages ayant d'autres fonctions pour me concentrer sur le principal : les outils communiquants.

Demain, nous n'aurions peut être plus besoin de téléphone car la singularité d'un être humain fait qu'il peut être identifié aisément grâce à son ADN. Ce qui en fait une sorte d'adresse IP à elle toute seule. Donc, autant lui attribuer des services de base comme le mail avec une adresse qui lui ai propre et dont la signature sera facilement vérifiable.

Les réseaux sociaux tels que nous les connaissons, seront donc en déclin (ça a déjà commencé avec la première chute d'audience de Facebook), il faudra faire un tri autour ses cercles d'influence ou de connaissances (rhoo Google + ou plus avant On fait par Orange Vallée). Etre réactif sans pour autant être assailli. Bref, un monde ultra connecté dans lequel on peut puiser un nombre d'informations important.

Stockage des données, le Cloud est en marche
Pour le commun des mortels, le Cloud computing va rester un argument commercial pour les entreprises pour déporter les applications les plus courantes vers des serveurs annexes au lieu de les gérer en propre. Pour ma part, ce sera et c'est déjà pour certaines applications un moyen de trouver n'importe où et n'importe quand ses documents. Un coffre fort virtuel, un espace de stockage privé et crypté... Bien des applications seront possibles.
Commençons par utiliser Jolicloud sur nos Netbook pour découvrir ce petit monde.

Monsieur et Madame Michu
J'adore ce couple de personnes. Par contre, l'informatique et eux ça fait 2. Je regarde simplement autour de moi et je me dis que même certain digital native utilisent les ressources informatiques de manière étrange. Limite sauvagement : entre un copier/coller plus que suspect ou un non classement des données, sans compter la manière d'appréhender une machine, je me dis que tout ce monde totalement connecté n'est pas encore à la portée de tous.
Regardez simplement à quoi sert Google le plus souvent : saisir une URL connue. La recherche sémantique ? Mais qui cherche avec les bons termes au préalable pour un problème donné ?

Conclusion
Vous l'aurez compris, la fusion de l'Internet et de l'Internet mobile arrive à grand pas. Peut être pas assez selon moi et nous sommes à la pré-histoire d'un grand bouleversement numérique. Des TV connectées au mobile à nous même, en passant par des relations faites à partir de ces cercles d'amis (ou relations), l'Internet de demain approche mais n'est pas à la portée de tous.

lundi 21 février 2011

Voici ce qui nous attend

Souscription dans les applications

Le 15/02/2011, Apple publiait un communiqué intéressant : la souscription d'un abonnement dans les applications.

On se doutait déjà que la firme de Cupertino préparait quelque chose, cependant, cette nouvelle peut mettre les opérateurs en colère.

D'un point de vue généraliste, une entreprise va pouvoir offrir un abonnement à ses utilisateurs. en soi le business est intéressant. Plus besoin de passer par le système de paiement de l'opérateur, tout passe par iTunes.

D'un autre côté, les opérateurs, qui proposent des services optionnels, ne pourront plus limiter leur applications aux clients n'ayant pas telle ou telle option sans "offrir" le mécanisme de souscription d'iTunes.
Par ailleurs, comment déterminer qui est déjà inscrit et qui est un nouveau souscripteur ? Il faudra échanger les données. Chose qu'un opérateur refusera logiquement. Il ne va pas transmettre à sa base de clients à Apple.

Côté revenus, Apple conserve sa stratégie 70/30, alors que son concurrent Google ne conserve que 10%.

Alors que The National Enquirer publiait une information indiquant que Steve Jobs serait aux portes du Paradis, sa société croit fermement que le Walhalla des applications et une main mise sur toute la chaine de publication les rendra maitres du monde de la mobilité.
Ce sera peut être le tour d'honneur de Steve avant de tirer sa révérence.

lundi 7 février 2011

Les mises à jour en question

Sur Facebook, Sony Ericsson annonçait qu'une partie de sa gamme Xpéria n'aurait plus de mise à jour vers un OS supérieur sur Android.

Effet pervers des réseaux sociaux, les commentaires ont fusé. Pas forcément dans le bon sens selon moi. En effet, il fallait avoir le courage de la part du constructeur de dire ouvertement la chose contrairement à HTC qui répond aux utilisateurs de manière laconique (voir les commentaires sur le sujet via Google en tapant par exemple "Tattoo, mise à jour").

Plus profondément, il faut bien se rendre compte qu'une mise à jour n'est pas une simple implémentation d'un OS dans un téléphone mais bien une activité qui mobilise une équipe complète. De ce fait, et le matériel vieillissant, il ne faut pas maintenir une équipe pour un produit. La solution, et elles est valable chez tous les constructeurs (LG, Samsung, Motorola, HTC...), est de stopper les développements et se concentrer sur les nouveaux produits.

En reprenant les téléphones existants depuis un an et demi, le Samsung Spica, le Motorola Dext par exemple, ne sont jamais passés en Android 2.1. Personne ne pleure cet état de fait.

Pour se consoler, on peut aller sur XDA et trouver le moyen d'upgrader le firmware de son mobile. A quoi bon quand on est pas spécialiste ?

J'en viens au final à montrer qu'Android atteint une limite que l'iOS dissipe : avec plusieurs constructeurs et diverses spécifications techniques pour chaque mobile, chaque évolution de l'OS ne peut être implémentée partout.
Cela a été appliqué par Apple d'une manière beaucoup plus radicale : l'iPhone de première génération ne supporte pas le nouvel OS, le second devient lent, les 2 derniers de la gamme acceptent l'évolution.

Aussi, le courage de Sony Ericsson en terme de communication est intéressant et en même temps, montre qu'en informatique, le temps s'accélère et que le matériel ne peut pas suivre l'évolution logicielle. A l'échelle d'un appareil aussi personnel qu'un mobile, la compatibilité logicielle/matériel est plus criante que sur un PC ou vous ferez tourner Windows Seven sur bon nombre de machines même assez anciennes. Il faut donc à un moment savoir s'arrêter.

J'ai un bon vieux HTC Tattoo comme mobile personnel et je vous dirai que je ne me plains pas de la version 1.6 d'Android. L'important étant que je puisse passer et recevoir des appels. Pour le reste, je patienterai tranquillement comme Monsieur et Madame Michu pour disposer d'un nouveau mobile.

Journal des Applis #4 : spécial Android

jeudi 30 décembre 2010

Pajes Jaunes sur mobile

Julien BillotDans l'émission de RMC "de quoi j'me mail" Julien Billot, directeur général adjoint chez Pages Jaunes (voir article dédié à PJ) nous livre sa version du futur de l'annuaire sur mobile.

Pour mémoire, Juline Billot a été directeur marketing chez Orange. Il a beaucoup cru dans les applications sur mobile et reste sur sa pensée.

Une très bonne interview à écouter.

lundi 13 décembre 2010

Fnac Book, une autre manière de lire

Fnac book
Ça faisait un petit moment que je m'étais intéressé aux eBook. Depuis le premier modèle de Sony, puis le Kindle, je m'interrogeais sur l'opportunité de posséder un tel objet.

Cependant quand votre bibliothèque disparaît parce que la pièce dédiée devient une chambre d'enfant, il faut se rendre à l'évidence. Le livre numérique apporte la solution. Tel fut mon cas et j'en suis bien content.

Après le battage médiatique autour de la sortie du Fnac Book, notamment dans l'émission "de quoi je me mail" sur RMC, j'ai donc eu le plaisir ce week end de posséder l'engin.

Doté d'une connexion 3G en partenariat avec SFR, et du WiFi, l'objet navigue rapidement sur des pages légères et dédiées. Quoi de plus plaisant. Quant à la facilité de lire un ouvrage. C'est déconcertant. Que ce soit dans le lit ou dans le métro, la fatigue oculaire n'existe pas. Enfin, tout dépend du nombre de pages lues ;)

Le Fnac Book est donc un objet communiquant, facile à utiliser et à transporter. Il se connecte à Internet quand c'est nécessaire et non en permanence ce qui en soi est appréciable.

En somme, un bon moyen de compiler sa bibliothèque et le futur moyen de lecture pour nos enfants. C'est aussi un moyen de lire et d'acheter des livres en mobilité.