dimanche 16 octobre 2016

Le futur des applications mobiles ? Du service d'abord

(Article invité, rédigé par @mobiwizz)
App Icon Grid


Ayant frayé dans le monde des télécommunications puis des médias, j'ai pu observer l'essor des applications mobiles, et plus récemment d'autres canaux que sont les chatbots, la réalité virtuelle, les objets connectés, les robots, etc.
Une conviction forte s'en détache : les applications mobiles qui cartonnent sont d'abord des services. Et demain (voire même aujourd'hui pour certains) ces services peuvent vivre en dehors des applications.

L'erreur que beaucoup continuent à faire, tout secteur confondu : utiliser l'appli comme une copie conforme d'autres supports pré-existants (site web,...).  
Alors qu'aujourd'hui, un site responsive peut répondre à la promesse de l'accessibilité de contenu/fonctionnalités sur les terminaux mobiles, la valeur ajoutée d'une application réside dans ce qui va créer de l'adhésion (stickyness) et de la fidélisation.

Une marque peut paraître forte, si elle ne rend pas service et si ses points de contacts ne sont pas de qualité, le zapping peut être rapide et fatal.
C'est d'autant plus vrai pour les applications, je vous laisse lire les commentaires sur les stores pour en juger.

Une application mobile est un concentré de fonctionnalités propres, souvent fermée ou peu communicante.
Le changement de paradigme vient du fait de penser l'application mobile comme un système ouvert, communicant avec d'autres éléments extérieurs tout en restant simple et efficace sur ses fondamentaux.

Un exemple bien connu de tous : l'application Google Maps.
Elle propose quelques fonctionnalités (cartographie, localisation et géolocalisation, itinéraire) qui sont intégrables dans n'importe quelle application tierce via une librairie.
L'usage de base est dans l'application hôte et est contextualisé, tandis que l'usage augmenté se fera dans l'application Google Maps, plus riche fonctionnellement (turn-by-turn, cartographie augmentée, points d'intérêts, etc).
Toutes les requêtes faites par l'application hôte sur la partie Maps sont comptabilisées par Google.

Il n'y a pas de perte de valeur pour Google Maps. En effet, ils s'appuyent sur un business model basé sur la collecte de données et sur la vente de son service en freemium (gratuit jusqu'à un certain nombre de requêtes). Cela favorise par ailleurs la notoriété de son service et l'attraction vers son application en propre, sans que cela ne soit une obligation.

Pour citer quelques exemples emblématiques, Facebook, Twitter, Uber, Deezer, Yahoo, LinkedIn ont développé des approches similaires et leurs fondamentaux continuent à être assurées par leurs applications.
Dans cette perspective, l'application est un canal, lorsque le service n'est pas cantonné à une forme

En cela, l'agilité et la notion particulière de récit utilisateur permettent de mieux mettre en lumière le service que va rendre telle ou telle fonctionnalité, et de simplifier le parcours en fonction du canal.

L'étape ultime est donc définir l'opportunité que peut apporter le service au sein d'une offre dédiée à chaque support, dans ses propres canaux et dans des écosystèmes tiers. Attention : tous les services ne s'y prêtent pas forcément !

Et vous, si vous deviez reprendre une app mobile, quels services en feriez-vous ?

dimanche 27 septembre 2015

"Réalité Virtuelle : média du futur ou effet de mode ?"

(Article invité, rédigé par @mobiwizz



Aujourd'hui, les smartphones font partie de l'équipement basique d'un kit de réalité virtuelle tel que Google Cardboard ou Samsung Galaxy Gear VR.
Pour un prix beaucoup plus abordable, ils viennent concurrencer sérieusement d'autres casques complets comme Microsoft Hololens, HTC Vive et j'en passe.


Le 17 septembre dernier, j'ai eu l'opportunité de participer au #CafeNParis dédié à la réalité virtuelle "Média du futur ou effet de mode". A l'occasion j'ai testé moi-même un Galaxy Gear VR.

Je crois au potentiel narratif différent que la réalité virtuelle pourrait amener. Il ne s'agit plus de voir, mais de vivre cette réalité virtuelle. Sa virtualité peut se rapprocher de la vérité, et permet de se projeter.

Quelques phrases relevées lors de cet échange très riche avec des passionnés et des professionnels :





Les slides de @MaisOuvaLeWeb
Avec des casques à un prix de départ à $99 (moins de 100€), la réalité virtuelle peut s'imposer comme extension et révolution du mobile. L'avenir nous le dira.

mardi 9 septembre 2014

#Applelive en très très bref ... et en Tweets !

(Article invité, rédigé par @mobiwizz

Apple CEO Tim Cook

L'évènement #AppleLive revu en quelques tweets... 
 
et vous, que retenez-vous de cette keynote ?  

A lire aussi : Après le mobile, haro sur la montre connectée ? 

samedi 6 septembre 2014

Après le mobile, haro sur la montre connectée ?

(Article invité, rédigé par @mobiwizz)

Omega Speedmaster Professional and Pebble Smart Watch

On associe facilement la notion de mobilité à la légèreté, la simplicité, la compacité. La montre se porte naturellement au poignet, elle est par essence l'accessoire "portable" que nous arborons depuis des lustres.
Grâce à l'insertion de l'électronique, la montre fait plus que présenter l'heure (montres espions, montres gadgets).
Sa connectivité lui confère désormais des possibilités qu'on ne cesse d'imaginer...




Le prochain événement Apple se déroulera le 9 septembre. Comme à chaque fois, son lot de rumeurs précède. Parmi elles : l'arrivée de l'iWatch, le concept de montre connectée (ou smartwatch) par la marque à la pomme.
Si tel était le cas, elle serait promise à un vrai succès. Apple est sans conteste l'entreprise reine du design et de l'expérience dans le monde de la mobilité, ce qui pour une montre connectée peut s'avérer gagnant. Apple a ainsi récemment annoncé le recrutement d'un nouveau designer spécialiste des objets, et la rumeur lui attache la co-responsabilité du design de l'iWatch.

Il y a plus d'un an, Samsung a proposé un modèle de montre, avec la volonté de s'inscrire comme pionner technologique avec Sony et Peeble. J'ai eu le loisir de tester la Samsung Galaxy Gear. Non seulement, je l'ai trouvé très peu esthétique, l'expérience de toucher était loin d'être agréable et la navigation pas assez fluide.
Je me retrouvais devant un double "walled garden" : un nombre d'applications compatibles ridiculement faible et un nombre de terminaux mobiles confinant à l'exclusivité.
Samsung Galaxy Gear smartwatch
Samsung Galaxy Gear + Samsun Galaxy Note 3


Depuis, Samsung a revu ses plans, livré 2 nouvelles propositions lors du dernier Mobile World Congress: la Gear 2 et la Gear Fit. Cette dernière est vraiment très sexy...
Samsung Galaxy S5 with Gear Fit smartwatch
Samsung Gear Fit


Les facteurs de succès des montres connectées ? J'en vois quelques-uns :
  • dépendance ou indépendance vis-à-vis du smartphone
  • autonomie
  • design
  • fonctionnalités et applications

Les bases sont établies, le match peut désormais commencer. Attendons la proposition d'Apple. D'ici là, savourons celle faite par Motorola qui, de mon point de vue, est la plus esthétique des montres connectées du moment :


MAJ : l'Apple Watch a bel et bien été annoncée, sortie prévue courant 2015 en 2 tailles, et les 1ères spécifications techniques et de design des applications sont disponibles.


(Crédits Photo : Omega Speedmaster Professional and Pebble Smart Watch - Albert Lynn
Samsung Galaxy Gear smartwatch
- Kārlis Dambrāns
Samsung Galaxy S5 with Gear Fit smartwatch - Kārlis Dambrāns)

(Retrouvez-moi sur Twitter : @mobiwizz)

samedi 26 juillet 2014

La Google Watch contre la Pebble

Et c'est parti sur Google Play Store, les montre supportant Android Wear sont lancées.  2 modèles pour le moment. Une fabriquée par LG et l'autre par Samsung.

Super, le grand match est lancé mais franchement, la première spécification qui m'a assommé avec les montres Google est : l'autonomie. 24h ! C'est n'importe quoi ! C'est une montre avant tout, pas un smartphone.

Ok c'est du tactile, vous êtes en permanence en mode vibration, réception, notification... Sans compter les
applications qui seront disponibles sur le Play Store. Mais vous ne pourrez pas trop customiser (pour le moment) l'affichage.

On va attendre la tant attendue montre Apple mais honnêtement, la Pebble conserve une large avance. Même The Verge pense la même chose.

Et comme il n'y a pas de hasard, vous remarquerez que la home des Pebble est plus dynamique et démontre ses qualités.

mercredi 16 juillet 2014

Internet Mobile 2.0 disponible sur Windows Mobile

Depuis un mois, j'ai lancé sur le Windows Store la version Windows mobile de ce blog.

Grâce l'App Studio, j'ai pu créer facilement et sans la moindre ligne de code mon application et la publier. J'ai quand même dû financer un compte développeur pour pouvoir la mettre en ligne.

Une telle facilité pour créer son application est déconcertante. Par contre il faut aller sur un autre site pour suivre l'évolution de son application. Dommage que ce ne soit pas rattaché à mon compte Microsoft.

C'est intéressant par contre de pouvoir télécharger le rapport Excel qui est généré par le site permettant la publication. Les statistiques sont très détaillées. On peut y voir aussi les erreurs remontées, les achats in App, les commentaires... bref tout ce dont tout ce dont on a besoin pour suivre son application.


Je ne cours pas après un nombre de téléchargements records, ni de lecteurs, je voulais juste connaître la profondeur des outils mis à disposition pour publier une application et ce que l'on pouvait en tirer. Je suis satisfait. Mon seul regret : ne pas avoir pu programmer un push de notification quand un nouvel article est disponible.

Nokia Cyan, la mise à jour vers Windows 8.1

C'est parti pour tous les possesseurs de Nokia Lumia ayant eu la précédente mise à jour (Lumia Black), Cyan débarque.

Annoncé hier par Microsoft/Nokia, la dernière mouture de l'OS Windows 8.1 pour mobiles est disponible en téléchargement. Certains modèles nus et opérateurs commencent à en bénéficier : les Nokia 925 et 625.

Il va falloir s'armer de patience car cette opération est longue. Je ne peux vous recommander que de mettre le chargeur sur votre téléphone.

Pour les heureux possesseurs de la "developper preview" dont je fais parti, ce ne sera qu'une mise à jour "mineure". Mais bon j'espère ne rien perdre au passage sur mon Lumia 820.

A l'heure où sont écrites ces lignes, Microsoft/Nokia mettent à disposition les ROM au fur et à mesure. Pour savoir si Cyan est disponible pour votre mobile, rendez vous ici.

dimanche 8 juin 2014

#RolandGarros 2014 : le bilan côté applications mobiles !

 Avant-propos : j'ai travaillé pour Orange sur le pilotage projets et la livraison des applications mobiles pendant plusieurs années. L'un de mes projets phares a été Roland-Garros sur la période 2007-2009.

A l'heure où cet article est publié, le tournoi touche à sa fin. Le vainqueur de la finale du Simple Hommes n'est pas encore connu mais j'ai de gros espoirs pour Rafael Nadal.



 Cette année a été un peu spéciale côté applications mobiles. Jusqu'ici Orange proposait depuis 2006 des applications mobiles en parallèle de l'exploitation de ses droits et contenus sur le portail Orange mobile.

Cette première version a écrit la base éditoriale et technique des versions qui ont suivi :
  • suivi des matchs en direct avec accès au live TV de France Télévisions
  • programme et résultats
  • vidéos résumés des matchs quotidiens


Capture d'écran du prototype applicatif Roland-Garros pour la plateforme Nokia Series S60 (2006).

Capture d'écran de la version pour la plateforme Nokia Series S60 (2008).

L'apothéose a été l'année 2009, et la sortie de la 1ère application sur la plateforme iOS, pour fêter son millionième client iPhone. Elle était l'application officielle d'Orange et de la Fédération Française de Tennis (FFT).


Cette année donc, tout change puisqu'Orange n'exploite plus de contenus sports en propre. Il y a eu donc 2 propositions d'applications officielles pour suivre le tournoi 2014 : 
  • l'application Roland-Garros délivrée par la FFT et réalisée par Atos
  • l'application France TV Sport avec un espace dédié à Roland-Garros


 Je n'ai malheureusement pas été séduite ni par l'une, ni par l'autre.
Tout d'abord la version de France TV Sport.

En effet, hormis la bonne mise en avant de l'évènement dans l'application, les fonctionnalités proposées et l'éditorial ont été décévants, phagocités par la surexposition de la publicité en interstitiel et en pré-roll vidéo. Des alertes peu efficaces et trop nombreuses, un flux live vidéo en décalage par rapport à la retransmission télé, ont fini par me convaincre de désinstaller l'application. Seul point bonus que je lui accorderais : la possibilité de revoir les matches passés en version intégrale et avec une très bonne qualité d'image.

Quant à la version proposée par la FFT, elle a été axée sur la reprise du contenu du site web de Roland-Garros : suivi "graphique" des résultats, vidéos éditoriales axées sur l'à côté des courts et avec une qualité technique faible. Mais aussi une vision "couteau suisse" - univers Roland-Garros que je reprochais déjà aux versions 2012 et 2013 de l'app faite par Orange : l'accès à la boutique, à la radio. Un manque crucial sur une vision mobile de l'éditorialisation : aucune alerte reçue sur les 2 semaines du tournoi !

Au final, je me suis tenue au courant de l'essentiel par le biais des alertes des applications de news, et ça me suffisait largement.

Et vous, comment avez-vous suivi le tournoi cette année ?

(Retrouvez-moi sur Twitter : @mobiwizz)

vendredi 23 mai 2014

J'ai craqué pour WindowsPhone 8.1

Depuis l'annonce par Microsoft de la version 8.1 pour WindowsPhone, je m'étais demandé si j'allais patienter jusqu'en septembre ou si devait utiliser la preview developer.

Grâce à l'excellent site monwindowsphone, je suis tombé sur un article me permettant d'obtenir la mise à jour. Après avoir préparé sereinement ma migration, et après deux bonnes heures, j'ai eu la joie de découvrir cette nouvelle mouture de l'OS.

Tout d'abord, on peut disposer de plus de tuiles sur l'écran. Avec un Nokia 820 c'est assez intéressant. Ensuite, elles sont transparentes. Plus besoin de programme pour cela.

Ensuite le centre de notification. Comme pour tous les mobiles Android, un swipe vers le bas et là, je peux activer/désactiver le WiFi, le Bluetooth, le mode avion, la rotation de l'écran. Sans compter l'aperçu rapide des mails, sms, applications mises à jour...

J'ai découvert que le WiFi pouvait être activé toutes les heures. Je ne vous cache pas que par défaut, cette option ne devrait pas être activée car la batterie va grandement fondre comme neige au soleil.

Mauvaise surprise, mais c'est lié à la version développeur, j'ai du réinitialiser mon compte Gmail. Il ne retrouvait pas ses petits.

Pas mal d'ajout de fonctionnalités à droite et à gauche à découvrir. Je ne vous cache pas que je n'ai pas encore fait tout le tour du propriétaire. Par contre, une chose est sure, cette nouvelle version est beaucoup plus riche que la précédente. On se rapproche lentement des deux autres OS (iOS et Android).

mardi 13 mai 2014

ATAWAD

J'adore les nouveaux mots et ce dernier, entendu dans l'excellente émission "L'Atelier Numérique" de BFM Business m'a fait sourire.

ATAWAD, prononcez, A - TA - WOUAD, fait un peu Star Wars. Il signifie Any Time, Any Where, Any Device. Il caractérise bien la mobilité quelque soit le lieu, l'environnement, le mobile utilisé. Il traduit aussi la tendance que nous avons. Vous avez votre mobile en poche et en rentrant vous sautez sur votre tablette. Mais aussi, grâce au WiFi, aux applications comme What'sApp, Skype... vous êtes joignable à tout moment, quelque soit l'endroit.

Il y a un autre mot "Jugaad". Toujours entendu dans la même émission. Etre malin, être agile. Je suis moins fan de celui là.

Tout ça pour dire que le monde de demain sera toujours de plus en plus connecté. Faut il encore que le public y adhère, ce qui est loin d'être gagné.